Les Niveaux d'eau inquiétants de 2009
- STC
- Pêcheur incontournable
- Messages : 2255
- Enregistré le : 20 mai 2007, 10:22
- Localisation : Jhonzat
- Contact :
extraits article de la confédération paysanne (la haute-saintonge du 21/08/2009)
L'eau est rare en période estivale et le maïs pousse l'été !
Le poitou-Charente n'est pas en zone tropicale, ça tombe mal !
Mais, il n'est pas de là de fatalité que l'on devrait retrouver chaque été avec des bras
ballants et des discours ridicules. Chaque nouveau préfet semble découvrir le problème,
abreuvé qu'il est de de belles paroles, promesses et démonstrations fallacieuses des
notables agricoles en place. [...] le préfet passe et les cours d'eau trépassent [...]
Non, les responsables ne sont pas des "paysans", ce sont une minorité d'agri-manager
grassement subventionnés qui se moquent totalement du "pays", des rivières et de la campagne.
Tout ceci est encadré par la chambre d'agriculture, gouverné en Poitou-Charentes par ces mêmes irrigants,
alors qu'a peine 10% des terres agricoles sont irriguées, avec la complicité d'élus politiques
ayant voté une loi sur l'eau en 2006 qui préserve les privilèges de la monoculture du maïs.
Economiquement, ces producteurs sont incapables de créer de la valeur ajoutée,
il leur faut de l'argent des contribuables et celles des consommateurs d'eau potable qui payent
des redevances quand les associations d'irrigants les empochent.
[...]
L'irrigation reçoit des aides depuis 35 ans, des aides spécifiques (200 euros/hectare) depuis 1992 pour chaque hectare de maïs irrigué,
et des financements pour des réserves d'eau (bassines) qui ne servent à rien (et qui fuient parfois dangeresement), mais que la collectivité paie très cher.
Les responsables sont connus, mais la plupart des paysans subissent l'effet désastreux
de ces pratiques venant d'individus qui ne connaissent rien des savoir faire d'agriculteurs.
L'irrigation n'est pas indispensable à la culture du maïs : les 2/3 du maïs Français n'est pas irrigué.
Le problème vient de la monoculture du maïs dans des terres ou il n'est pas naturellement adapté.
De plus, les nitrates dans l'eau de Poitou-Charentes sont essentiellement dus à l'irrigation de cette même monoculture. Défendons l'agriculture, la vraie !
Retirons les subventions aux irrigants et à leurs associations. la majorité des paysans, eux,
vivent de leur travail sans s'accaparer massivement ce bien commun qu'est l'eau des milieux naturels.[...]
La confédération paysanne de Poitou-Charentes dénonce la voracité de quelques uns et
défend plutôt l'image de toute une profession dont la vocation est de nourrir la population tout en entretenant le territoire.[...]
L'eau est rare en période estivale et le maïs pousse l'été !
Le poitou-Charente n'est pas en zone tropicale, ça tombe mal !
Mais, il n'est pas de là de fatalité que l'on devrait retrouver chaque été avec des bras
ballants et des discours ridicules. Chaque nouveau préfet semble découvrir le problème,
abreuvé qu'il est de de belles paroles, promesses et démonstrations fallacieuses des
notables agricoles en place. [...] le préfet passe et les cours d'eau trépassent [...]
Non, les responsables ne sont pas des "paysans", ce sont une minorité d'agri-manager
grassement subventionnés qui se moquent totalement du "pays", des rivières et de la campagne.
Tout ceci est encadré par la chambre d'agriculture, gouverné en Poitou-Charentes par ces mêmes irrigants,
alors qu'a peine 10% des terres agricoles sont irriguées, avec la complicité d'élus politiques
ayant voté une loi sur l'eau en 2006 qui préserve les privilèges de la monoculture du maïs.
Economiquement, ces producteurs sont incapables de créer de la valeur ajoutée,
il leur faut de l'argent des contribuables et celles des consommateurs d'eau potable qui payent
des redevances quand les associations d'irrigants les empochent.
[...]
L'irrigation reçoit des aides depuis 35 ans, des aides spécifiques (200 euros/hectare) depuis 1992 pour chaque hectare de maïs irrigué,
et des financements pour des réserves d'eau (bassines) qui ne servent à rien (et qui fuient parfois dangeresement), mais que la collectivité paie très cher.
Les responsables sont connus, mais la plupart des paysans subissent l'effet désastreux
de ces pratiques venant d'individus qui ne connaissent rien des savoir faire d'agriculteurs.
L'irrigation n'est pas indispensable à la culture du maïs : les 2/3 du maïs Français n'est pas irrigué.
Le problème vient de la monoculture du maïs dans des terres ou il n'est pas naturellement adapté.
De plus, les nitrates dans l'eau de Poitou-Charentes sont essentiellement dus à l'irrigation de cette même monoculture. Défendons l'agriculture, la vraie !
Retirons les subventions aux irrigants et à leurs associations. la majorité des paysans, eux,
vivent de leur travail sans s'accaparer massivement ce bien commun qu'est l'eau des milieux naturels.[...]
La confédération paysanne de Poitou-Charentes dénonce la voracité de quelques uns et
défend plutôt l'image de toute une profession dont la vocation est de nourrir la population tout en entretenant le territoire.[...]
- michel
- Pêcheur incontournable
- Messages : 523
- Enregistré le : 26 févr. 2007, 18:59
- Localisation : ROCHEFORT
bravo à la confédération paysanne.90% des agriculteurs sont les"jardiniers"raisonnés et raisonnables de la nature.Malheureusement la PAC sert essentiellement dans le département à 3 ou 4000 irriguants qui vivent très largement à coup d'aide,de subvention,sous la houlette
d'élus généreusement remerciés .Les loups ne sont que ceux qui au mépris de leurs collégues agriculteurs et éleveurs pratiquent une agriculture intensive,ultra mécanisée,ultra azotée,phosphatée,pompent au delà du raisonnable rivières et nappes phréatiques et reçoivent l'essentiel des subventions qui font défaut aux polycuteurs et éleveurs seuls garants de la Nature qui nous entoure
Que ce soit la carence en eau,l'eutrophysation de nos cours d'eau,les excès de nitrates de ceux ci ou des nappes phréatiques,les marées vertes,les problèmes des ostreiculteurs la faute en incombe en grande partie à quelques centaines de loups par département ,aussi n'assimilons pas ces charognards dont le profit est le seul objectif avec les centaines de milliers d'autres agriculteurs,respectueux de la nature,cultivant celle ci dans le respects des haies,chemins creux,noyers ou pommiers isolés qui passent souvent 50 à 60 h/s pour l'équivalent du smig.Ne nous trompons pas de combat ,l'agriculture raisonnée est indispensable ,pour notre subsistance d'abord pour l'entretien de la nature ensuite;qui n'a pesté contre les conséquences de la tempête du 27/12/1999 et les "joies" de retrouver des abords de cours d'eau redevenus sauvages mais impraticables
La solution ,supprimons les subventions à une agriculture destructrice,réservons les aux tenants(les plus nombreux)d'une agriculture raisonnée et raisonnable
michel
d'élus généreusement remerciés .Les loups ne sont que ceux qui au mépris de leurs collégues agriculteurs et éleveurs pratiquent une agriculture intensive,ultra mécanisée,ultra azotée,phosphatée,pompent au delà du raisonnable rivières et nappes phréatiques et reçoivent l'essentiel des subventions qui font défaut aux polycuteurs et éleveurs seuls garants de la Nature qui nous entoure
Que ce soit la carence en eau,l'eutrophysation de nos cours d'eau,les excès de nitrates de ceux ci ou des nappes phréatiques,les marées vertes,les problèmes des ostreiculteurs la faute en incombe en grande partie à quelques centaines de loups par département ,aussi n'assimilons pas ces charognards dont le profit est le seul objectif avec les centaines de milliers d'autres agriculteurs,respectueux de la nature,cultivant celle ci dans le respects des haies,chemins creux,noyers ou pommiers isolés qui passent souvent 50 à 60 h/s pour l'équivalent du smig.Ne nous trompons pas de combat ,l'agriculture raisonnée est indispensable ,pour notre subsistance d'abord pour l'entretien de la nature ensuite;qui n'a pesté contre les conséquences de la tempête du 27/12/1999 et les "joies" de retrouver des abords de cours d'eau redevenus sauvages mais impraticables
La solution ,supprimons les subventions à une agriculture destructrice,réservons les aux tenants(les plus nombreux)d'une agriculture raisonnée et raisonnable
michel
PECHE EN NO KILL . PECHE ITINERANTE SUR ARNOULT,GERE, DEVISE,BRAMERIT,BOUTONNE
QUIVER BOUTONNE ,CANAL SEUDRE CHARENTE,BROUE
MON POISSON PREFERE LE BLACK BASS
QUIVER BOUTONNE ,CANAL SEUDRE CHARENTE,BROUE
MON POISSON PREFERE LE BLACK BASS
- STC
- Pêcheur incontournable
- Messages : 2255
- Enregistré le : 20 mai 2007, 10:22
- Localisation : Jhonzat
- Contact :
belle photo ... joli rivière !!
cette année c'est "quand même" pas trop la cata ... tout du moins pour "ici"
... on a connu pire ... pas de restrictions pour les piscines, les arrosages de bagnoles ou jardin, les pompages dans les rivières etc etc etc
m'enfin, comme le dit, << Bruno >> faudrait que ça flotte un peu ... histoire de voir pousser un peu de miam miam dans les bois
cette année c'est "quand même" pas trop la cata ... tout du moins pour "ici"
... on a connu pire ... pas de restrictions pour les piscines, les arrosages de bagnoles ou jardin, les pompages dans les rivières etc etc etc
m'enfin, comme le dit, << Bruno >> faudrait que ça flotte un peu ... histoire de voir pousser un peu de miam miam dans les bois
- limousin
- Pêcheur incontournable
- Messages : 819
- Enregistré le : 18 juin 2008, 22:08
- Localisation : La Rochelle
me plait bien cette rivière......
Il faut être curieux de ce que l'on croit savoir....
http://www.lemondedelatruite.com/ magazine web gratuit pour les "fous de farios"
http://www.lemondedelatruite.com/ magazine web gratuit pour les "fous de farios"
- claudie
- Pêcheur incontournable
- Messages : 3079
- Enregistré le : 03 févr. 2008, 13:28
- Localisation : Lagord
- Contact :
Le classement de la Boutonne en zone de répartition des eaux constitue un signal fort de
reconnaissance d’un déséquilibre durablement instauré entre la ressource et les besoins en eau.
Les études menées dans le cadre du PGE Charente montrent que le volume de ressource
disponible pour les prélèvements s'élève à 2,8Mm3 pendant l'été sur l'ensemble du bassin de la
Boutonne. Or, les volumes prélevés pour l'irrigation s'élèvent à environ 18 Mm3 en 2003, 18,8 Mm3 en
2004 et 11 Mm3 en 2005 (données agence de l’eau). Concernant l’eau potable, les volumes prélevés
varient entre 2 et 3 Mm3 sur l’ensemble du bassin.
Dans le but de retrouver l'équilibre entre volume disponible et volume autorisé d'ici 2015 au plus
tard, la réglementation prévoit la réduction chaque année des volumes autorisés pour l’irrigation.
article copié ici
http://www.gesteau.fr/DOC/SAGE/upload/d ... 120906.pdf
Si je comprend bien, on devrait voir l'irrigation disparaître! Difficile d'y croire!!
reconnaissance d’un déséquilibre durablement instauré entre la ressource et les besoins en eau.
Les études menées dans le cadre du PGE Charente montrent que le volume de ressource
disponible pour les prélèvements s'élève à 2,8Mm3 pendant l'été sur l'ensemble du bassin de la
Boutonne. Or, les volumes prélevés pour l'irrigation s'élèvent à environ 18 Mm3 en 2003, 18,8 Mm3 en
2004 et 11 Mm3 en 2005 (données agence de l’eau). Concernant l’eau potable, les volumes prélevés
varient entre 2 et 3 Mm3 sur l’ensemble du bassin.
Dans le but de retrouver l'équilibre entre volume disponible et volume autorisé d'ici 2015 au plus
tard, la réglementation prévoit la réduction chaque année des volumes autorisés pour l’irrigation.
article copié ici
http://www.gesteau.fr/DOC/SAGE/upload/d ... 120906.pdf
Si je comprend bien, on devrait voir l'irrigation disparaître! Difficile d'y croire!!
Mon AAPPMA http://lamouchedestsavinien.over-blog.com/
http://bramerit.blog.free.fr/index.php?pages/ACCUEIL
outil de référence : http://www.monagendahalieutique.fr
http://bramerit.blog.free.fr/index.php?pages/ACCUEIL
outil de référence : http://www.monagendahalieutique.fr
- claudie
- Pêcheur incontournable
- Messages : 3079
- Enregistré le : 03 févr. 2008, 13:28
- Localisation : Lagord
- Contact :
Si. Des efforts ont été consentis. Et par les irrigants et par l'administration. Après des années d'ignorance, aujourd'hui c'est une chose admise que les prélèvements ont un impact sur le niveau des rivières. Des réductions de volume d'irrigation ont été attribués. Mais le problème, c'est ce que ce sont des réductions virtuelles. Quant aux derniers seuils, les débits de coupure, ce sont déjà des seuils de mort.
Mr Fouchier Jacques
________________________________________________________________
A ces yeux, la préfecture ne veux toujours pas prendre les mesures suffisantes pour limiter les nombreux prélèvements de l'irrigation : elle semble prête à sacrifier quelques km de rivières face aux interêt des irrigants.
Mr Bailly Francis
____________________________________________________________________
L'eau est rare en période estivale et le maïs pousse l'été !
Le poitou-Charente n'est pas en zone tropicale, ça tombe mal !
Mais, il n'est pas de là de fatalité que l'on devrait retrouver chaque été avec des bras
ballants et des discours ridicules. Chaque nouveau préfet semble découvrir le problème,
abreuvé qu'il est de de belles paroles, promesses et démonstrations fallacieuses des
notables agricoles en place. [...] le préfet passe et les cours d'eau trépassent [...]
Non, les responsables ne sont pas des "paysans", ce sont une minorité d'agri-manager
grassement subventionnés qui se moquent totalement du "pays", des rivières et de la campagne.
Tout ceci est encadré par la chambre d'agriculture, gouverné en Poitou-Charentes par ces mêmes irrigants,
alors qu'a peine 10% des terres agricoles sont irriguées, avec la complicité d'élus politiques
ayant voté une loi sur l'eau en 2006 qui préserve les privilèges de la monoculture du maïs.
Economiquement, ces producteurs sont incapables de créer de la valeur ajoutée,
il leur faut de l'argent des contribuables et celles des consommateurs d'eau potable qui payent
des redevances quand les associations d'irrigants les empochent.
confédération paysanne
_______________________________________________________________
La FD 17 est pour le moins le plus pollitiquement correcte!!!
Mr Fouchier Jacques
________________________________________________________________
A ces yeux, la préfecture ne veux toujours pas prendre les mesures suffisantes pour limiter les nombreux prélèvements de l'irrigation : elle semble prête à sacrifier quelques km de rivières face aux interêt des irrigants.
Mr Bailly Francis
____________________________________________________________________
L'eau est rare en période estivale et le maïs pousse l'été !
Le poitou-Charente n'est pas en zone tropicale, ça tombe mal !
Mais, il n'est pas de là de fatalité que l'on devrait retrouver chaque été avec des bras
ballants et des discours ridicules. Chaque nouveau préfet semble découvrir le problème,
abreuvé qu'il est de de belles paroles, promesses et démonstrations fallacieuses des
notables agricoles en place. [...] le préfet passe et les cours d'eau trépassent [...]
Non, les responsables ne sont pas des "paysans", ce sont une minorité d'agri-manager
grassement subventionnés qui se moquent totalement du "pays", des rivières et de la campagne.
Tout ceci est encadré par la chambre d'agriculture, gouverné en Poitou-Charentes par ces mêmes irrigants,
alors qu'a peine 10% des terres agricoles sont irriguées, avec la complicité d'élus politiques
ayant voté une loi sur l'eau en 2006 qui préserve les privilèges de la monoculture du maïs.
Economiquement, ces producteurs sont incapables de créer de la valeur ajoutée,
il leur faut de l'argent des contribuables et celles des consommateurs d'eau potable qui payent
des redevances quand les associations d'irrigants les empochent.
confédération paysanne
_______________________________________________________________
La FD 17 est pour le moins le plus pollitiquement correcte!!!
Mon AAPPMA http://lamouchedestsavinien.over-blog.com/
http://bramerit.blog.free.fr/index.php?pages/ACCUEIL
outil de référence : http://www.monagendahalieutique.fr
http://bramerit.blog.free.fr/index.php?pages/ACCUEIL
outil de référence : http://www.monagendahalieutique.fr
- Bruno
- Pêcheur incontournable
- Messages : 3919
- Enregistré le : 01 janv. 2007, 20:54
- Localisation : saint jean d'angely
- Contact :
Là c'est flagrant, la position du président de la fédé 79 est tout autre que celle de la fédé 17. D'ailleurs il suffit d'aller au bord de l'eau et d'en parler aux pecheurs pour se rendre compte que les propos du président de la fédé 17 ne reflètent aucunement leur avis ! Je croyais que la fédération était sensée représenter la base des pecheurs ! là encore une illusion qui s'envole !
Bruno
Bruno
Retourner vers « Discussions divers »
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 14 invités