http://www.sudouest.com/280408/reg_chma ... 332156.xml
PÊCHE. --Quelles sont leurs satisfactions, leurs angoisses ?--
Le président départemental des pêcheurs fait le point
« Arrêtons le pessimisme » : Propos recueillis par David Briand
Le Saintais Jacques Fouchier est le président de la Fédération départementale de pêche, qui rassemble 24 associations dispersées sur l'ensemble de la Charente-Maritime. Juste avant l'assemblée générale de la Fédération, qui s'est tenue à Saintes samedi, il a accepté de répondre aux questions de « Sud Ouest ».
« Sud Ouest ». Que faut-il retenir de cette année ?
Jacques Fouchier. La pêche est pleinement insérée dans son environnement. Cela se manifeste à travers la forte hausse des animations effectuées dans tous les domaines. Un chiffre pour s'en rendre compte : + 47,50 % de demi-journées d'animations vendues en 2007, ce qui représente 1 486 personnes inscrites, contre 990 en 2006.
Nous nous rendons d'ailleurs compte que l'animation prend de l'ampleur, car les offices de tourisme nous sollicitent de plus en plus. Les curistes et les gîteurs nous le prouvent aussi. La pêche, qui a longtemps été un loisir artisanal, pratiqué par des pêcheurs qui prenaient égoïstement leur carte annuelle, devient donc une activité économique à part entière.
Et au niveau des adhérents, quelle évolution percevez-vous ?
Avec 25 675 pêcheurs à jour de cotisation, les effectifs sont en hausse de 5 %. Une très bonne nouvelle puisque nous restions sur trois années consécutives de baisse.
Quels sont les points noirs ?
La gestion de l'eau, toujours, qui reste un combat quotidien, avec l'assèchement des rivières.
Je rappelle qu'auparavant, il arrivait que les rivières soient à sec du 1er août au 15 septembre. Là, quelquefois, ça commence en juin pour durer jusqu'en octobre.
Comment s'est traduite l'année 2007 à ce sujet ?
L'été 2007 pluvieux a minimisé l'impact sur nos cours d'eau. Pourtant il y a eu des à-sec. La preuve que, quand il pleut davantage que la moyenne annuelle, il faut quand même gérer. J'avais parlé de 2009 pour arriver à cet équilibre de gestion. Ce ne sera pas le cas. Cette échéance est repoussée à 2013. Retenons que les efforts ont commencé mais que les résultats se font attendre sur le terrain. En clair, les irrigants ont réduit leurs prélèvements, mais les rivières sont toujours en difficulté.
les raisons d'espérer ?
Oui, bien sûr. Il faut rester battant. Au travers des propos entendus lors de certaines de nos assemblées générales locales, il me semble que cette foi en l'avenir manque quelquefois. Je préfère donc dire : arrêtons le pessimisme ! Les bénévoles se décarcassent, nous travaillons ; Nous faisons remonter nos problèmes au directeur de l'eau. Il faut rester battant.
Et puis, la récente loi sur l'eau devrait nous apporter des finances supplémentaires. Avec un secteur de l'animation en plein développement, nous pourrons recruter du personnel et passer de 8 à 10 permanents.
Et au niveau de la ressource en poisson, quel est le constat ?
Hélas, toujours la prolifération de poissons-chats et d'écrevisses de Louisiane. La gestion du brochet doit être soutenue. Pour cela, il est primordial de tenir les prairies inondées en eau pendant six semaines. La gestion de la truite est aussi délicate. Mais là, encore une fois, soyons positifs. Avec une gestion de l'eau correcte, ces poissons vont revenir.
Et qu'en est-il des deux espèces migratrices les plus menacées, à savoir l'alose et l'anguille ?
La pêche de l'alose a été supprimée (NDLR : un moratoire de cinq ans a été mis en place sur le bassin Dordogne-Garonne-Charente-Seudre en raison de la baisse vertigineuse des stocks de ce poisson migrateur).
Pour l'anguille, la pêche continue en 2008, mais probablement des mesures édictées par l'Europe seront prises en 2009. Ce n'est pas sans lien avec les problèmes, déjà soulevés, de la sécheresse. Mais il y a aussi le souci de la cohérence dans la gestion de l'espèce entre la partie fluviale et la partie maritime de la Charente. Et qui ne concerne pas seulement les anguilles, d'ailleurs.
Que voulez-vous dire ?
Les Affaires maritimes, qui ont en charge le fleuve dans sa partie maritime (jusqu'au pont suspendu de Tonnay-Charente) ne gèrent pas du tout la quantité le stock de ces espèces, que ce soit avec les civelles, les alevins de bar, etc...
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article du 20/05/2008
http://www.sudouest.com/200508/reg_chma ... 447750.xml
PÊCHE. --Le concours historique des Pêcheurs angériens, qui a lieu dimanche prochain, compte pour le Critérium 17
Le concours a 103 ans : Alban Boigeol
Dimanche 25 mai, se déroulera le plus important et le plus ancien concours de pêche à la ligne de Saint-Jean-d'Angély. Créé en 1905 et dénommé le « Concours du 14 juillet », il s'est tenu le jour de la Fête nationale aux écluses de Bernoêt pendant près d'une centaine d'années ! Mais les organisateurs (l'Association des Pêcheurs angériens et le Groupement sportif des Pêcheurs angériens) ont eu la sportivité de laisser la municipalité organiser le feu d'artifice au plan d'eau depuis une dizaine d'années. Le Comité des fêtes a, depuis, les coudées franches pour organiser les festivités (concerts et animations diverses?) puisque cet historique concours de pêche a dorénavant lieu avant l'été.
Gestion des cours d'eau. Il faut savoir que l'Association des Pêcheurs angériens est une AAPPMA (Association agrée pour la protection de la pêche et du milieu aquatique). Ces AAPPMA jouent un rôle primordial dans la gestion des cours d'eau et l'organisation de l'activité halieutique en France. Toutes ces associations sont affiliées à leur fédération départementale de pêche et contribuent à la surveillance de la pêche (lutte contre le braconnage). Bien entendu, elles exploitent les droits de pêche qu'elles détiennent : cela permet par exemple la vente des cartes de pêche. Chaque AAPPMA participe aussi à la protection du patrimoine piscicole et des milieux aquatiques (lutte contre la pollution des eaux ou toutes autres causes qui ont pour conséquence la destruction, la dégradation des zones essentielles à la vie du poisson). Enfin, l'AAPPMA des Pêcheurs angériens est en droit d'effectuer des opérations de gestion piscicole. Ainsi, de très nombreux lâchers de poissons sont pratiqués tout au long de l'année dans la Boutonne et certains de ses affluents. De plus, les Pêcheurs angériens parfont leur mission en informant et en éduquant le public : l'école de pêche, qui remporte un franc succès auprès des jeunes, est une des actions originales à mettre au crédit de nos pêcheurs angériens et de leur président, Lucien Bouchet.
Ne pas rentrer bredouille. Ce patient travail de terrain permettra aux participants de la manifestation du 25 mai de ne pas rentrer bredouille. Patrice Giraud, responsable communication des Pêcheurs angériens, explique : « On pêche des gardons, des brèmes et des tanches au plan d'eau en cette saison. Malheureusement, on peut aussi attraper des poissons chats, considérés comme nuisibles mais qui comptent comme n'importe quel poisson lors de la pesée. » Et de poursuivre. « Il faut vite s'inscrire car cette épreuve est une des quinze étapes du Critérium 17 : des pêcheurs confirmés venus de tout le département se sont donné rendez-vous au plan d'eau. Chaque semaine, ils se déplacent lors des concours officiels pour obtenir des points et améliorer leur place au classement général. Sinon, un concours amical et plus local est prévu pour le 22 juin ».
*********
il y a un autre article sur l'alose dans l'édition du jour, non trouvé sur le site ...
PÊCHE. --Le concours historique des Pêcheurs angériens, qui a lieu dimanche prochain, compte pour le Critérium 17
Le concours a 103 ans : Alban Boigeol
Dimanche 25 mai, se déroulera le plus important et le plus ancien concours de pêche à la ligne de Saint-Jean-d'Angély. Créé en 1905 et dénommé le « Concours du 14 juillet », il s'est tenu le jour de la Fête nationale aux écluses de Bernoêt pendant près d'une centaine d'années ! Mais les organisateurs (l'Association des Pêcheurs angériens et le Groupement sportif des Pêcheurs angériens) ont eu la sportivité de laisser la municipalité organiser le feu d'artifice au plan d'eau depuis une dizaine d'années. Le Comité des fêtes a, depuis, les coudées franches pour organiser les festivités (concerts et animations diverses?) puisque cet historique concours de pêche a dorénavant lieu avant l'été.
Gestion des cours d'eau. Il faut savoir que l'Association des Pêcheurs angériens est une AAPPMA (Association agrée pour la protection de la pêche et du milieu aquatique). Ces AAPPMA jouent un rôle primordial dans la gestion des cours d'eau et l'organisation de l'activité halieutique en France. Toutes ces associations sont affiliées à leur fédération départementale de pêche et contribuent à la surveillance de la pêche (lutte contre le braconnage). Bien entendu, elles exploitent les droits de pêche qu'elles détiennent : cela permet par exemple la vente des cartes de pêche. Chaque AAPPMA participe aussi à la protection du patrimoine piscicole et des milieux aquatiques (lutte contre la pollution des eaux ou toutes autres causes qui ont pour conséquence la destruction, la dégradation des zones essentielles à la vie du poisson). Enfin, l'AAPPMA des Pêcheurs angériens est en droit d'effectuer des opérations de gestion piscicole. Ainsi, de très nombreux lâchers de poissons sont pratiqués tout au long de l'année dans la Boutonne et certains de ses affluents. De plus, les Pêcheurs angériens parfont leur mission en informant et en éduquant le public : l'école de pêche, qui remporte un franc succès auprès des jeunes, est une des actions originales à mettre au crédit de nos pêcheurs angériens et de leur président, Lucien Bouchet.
Ne pas rentrer bredouille. Ce patient travail de terrain permettra aux participants de la manifestation du 25 mai de ne pas rentrer bredouille. Patrice Giraud, responsable communication des Pêcheurs angériens, explique : « On pêche des gardons, des brèmes et des tanches au plan d'eau en cette saison. Malheureusement, on peut aussi attraper des poissons chats, considérés comme nuisibles mais qui comptent comme n'importe quel poisson lors de la pesée. » Et de poursuivre. « Il faut vite s'inscrire car cette épreuve est une des quinze étapes du Critérium 17 : des pêcheurs confirmés venus de tout le département se sont donné rendez-vous au plan d'eau. Chaque semaine, ils se déplacent lors des concours officiels pour obtenir des points et améliorer leur place au classement général. Sinon, un concours amical et plus local est prévu pour le 22 juin ».
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GAULE JONZACAISE. --L'association de pêcheurs propose des ateliers aux enfants. Où quand des passionnés transmettent leur amour de la nature au bord de l'eau
À l'école de la nature:Colette Macintos
«Sortons vite, le pêcheur aime être au bord de l'eau », presse Pierre-Jean Ravet. Comme Gilles Brichet, Jean-Marie Marchesseau, Jean-Baptiste Clochard, Jean-Paul Riché, Christophe Bordas, Roger Quéron, Jean-Pierre Aupy et les autres bénévoles, tous membres de la Gaule jonzacaise, le président de l'association de pêcheurs n'a pas envie que Fanny, Corentin, Denis, Clément, Kevin et Rémi passent leur premier après-midi de pêche autour d'une table, l'essentiel est qu'il se trouvent autour du plan d'eau.
Les six enfants sont les pionniers d'un atelier pêche nature qui a débuté samedi et comporte, jusqu'à fin juin, six séances (1).
Un plan d'eau pour les enfants. « L'atelier est destiné aux jeunes de 8 à 12 ans, et peut accueillir jusqu'à quinze gamins », précise le président. Derrière la Maison de la pêche, le plan d'eau est au c?ur d'un terrain communal privilégié. Entouré d'un arboretum et réservé aux enfants, il fourmille de tanches, gardons, brêmes et autres anguilles, est une zone de reproduction des brochets, les familles de canards y prospèrent et la nature croît sans crainte de rencontrer des faucheurs, trop zélés, tant le désir de ne pas voir disparaître des espèces est présent dans le quotidien de ces passionnés que sont les pêcheurs. Ce n'est pas un hasard si l'atelier porte les dénominations pêche et nature.
Défenseurs du milieu aquatique. « Il y a l'activité pêche, la technique et la théorie avec la préparation du matériel, les appâts... mais en même temps nous voulons leur faire connaître la nature, les arbres, ce qu'est une prairie, pourquoi on laisse pousser l'herbe en ne fauchant que les allées de cheminement, nous comptons sur l'atelier pour créer de nouveaux pêcheurs et de nouveaux défenseurs du milieu aquatique », ajoute un président qui couve le plan d'eau comme son bébé et se scandalise de voir que l'écorce d'un arbre a été arrachée. « Respecter l'environnement et avoir un comportement qui rende digne de s'appeler pêcheur est important », poursuit Pierre-Jean Ravet.
Pour le plaisir. « Vous n'êtes pas des élèves, nous ne sommes pas des professeurs, mais une équipe de passionnés, nous sommes passés par votre âge », reprend le président. La philosophie de l'atelier n'est pas d'être scolaire mais de regarder comment agissent les enfants, de se nourrir de leurs questions pour la séance suivante, de privilégier le côté loisir, en toute interactivité. « Nous voulons en faire des gens qui se fassent plaisir », conclut Pierre-Jean Ravet. Il suffisait de voir, samedi, les enfants décrocher leurs premiers poissons de l'hameçon, les mettre dans les nasses avant de les rendre à leur milieu naturel en fin d'après-midi, pour penser que le pari est gagné.
( 1 ) Atelier pêche-nature, adhésion : 10 euros par an, carte de pêche comprise. Pour tous renseignements, s'adresser à Jean-Marie Marchesseau, 05 46 70 48 10, ( à partir de 19heures).
GAULE JONZACAISE. --L'association de pêcheurs propose des ateliers aux enfants. Où quand des passionnés transmettent leur amour de la nature au bord de l'eau
À l'école de la nature:Colette Macintos
«Sortons vite, le pêcheur aime être au bord de l'eau », presse Pierre-Jean Ravet. Comme Gilles Brichet, Jean-Marie Marchesseau, Jean-Baptiste Clochard, Jean-Paul Riché, Christophe Bordas, Roger Quéron, Jean-Pierre Aupy et les autres bénévoles, tous membres de la Gaule jonzacaise, le président de l'association de pêcheurs n'a pas envie que Fanny, Corentin, Denis, Clément, Kevin et Rémi passent leur premier après-midi de pêche autour d'une table, l'essentiel est qu'il se trouvent autour du plan d'eau.
Les six enfants sont les pionniers d'un atelier pêche nature qui a débuté samedi et comporte, jusqu'à fin juin, six séances (1).
Un plan d'eau pour les enfants. « L'atelier est destiné aux jeunes de 8 à 12 ans, et peut accueillir jusqu'à quinze gamins », précise le président. Derrière la Maison de la pêche, le plan d'eau est au c?ur d'un terrain communal privilégié. Entouré d'un arboretum et réservé aux enfants, il fourmille de tanches, gardons, brêmes et autres anguilles, est une zone de reproduction des brochets, les familles de canards y prospèrent et la nature croît sans crainte de rencontrer des faucheurs, trop zélés, tant le désir de ne pas voir disparaître des espèces est présent dans le quotidien de ces passionnés que sont les pêcheurs. Ce n'est pas un hasard si l'atelier porte les dénominations pêche et nature.
Défenseurs du milieu aquatique. « Il y a l'activité pêche, la technique et la théorie avec la préparation du matériel, les appâts... mais en même temps nous voulons leur faire connaître la nature, les arbres, ce qu'est une prairie, pourquoi on laisse pousser l'herbe en ne fauchant que les allées de cheminement, nous comptons sur l'atelier pour créer de nouveaux pêcheurs et de nouveaux défenseurs du milieu aquatique », ajoute un président qui couve le plan d'eau comme son bébé et se scandalise de voir que l'écorce d'un arbre a été arrachée. « Respecter l'environnement et avoir un comportement qui rende digne de s'appeler pêcheur est important », poursuit Pierre-Jean Ravet.
Pour le plaisir. « Vous n'êtes pas des élèves, nous ne sommes pas des professeurs, mais une équipe de passionnés, nous sommes passés par votre âge », reprend le président. La philosophie de l'atelier n'est pas d'être scolaire mais de regarder comment agissent les enfants, de se nourrir de leurs questions pour la séance suivante, de privilégier le côté loisir, en toute interactivité. « Nous voulons en faire des gens qui se fassent plaisir », conclut Pierre-Jean Ravet. Il suffisait de voir, samedi, les enfants décrocher leurs premiers poissons de l'hameçon, les mettre dans les nasses avant de les rendre à leur milieu naturel en fin d'après-midi, pour penser que le pari est gagné.
( 1 ) Atelier pêche-nature, adhésion : 10 euros par an, carte de pêche comprise. Pour tous renseignements, s'adresser à Jean-Marie Marchesseau, 05 46 70 48 10, ( à partir de 19heures).
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VALLÉE DE LA SEUGNE. --Imaginé en 1995, l'aménagement des berges, de l'hydraulique et des ouvrages se poursuit. De belles réalisations restent à venir.
Le paysage fait son lit : Marie-Laure Gobin
La réflexion remonte à 1995. Et le projet de mise en valeur de la vallée de la Seugne, dans sa partie jonzacaise, remonte à septembre 2000. Treize ans déjà.
Les élus de Jonzac se penchent sur le lit de la vallée de la Seugne, un berceau fragile et à préserver, une zone humide. Plusieurs tranches de travaux ont été nécessaires pour remettre en état certaines berges, restaurer et réaménager des paysages, remettre en eau des fossés, retrouver l'usage de plusieurs ouvrages hydrauliques?
Et restaurer de fond en comble le fameux moulin de chez Bret et son bief, que l'on peut visiter désormais. « Le classement en zone Natura 2000 et le plan de prévention du risque inondation imposent une réglementation rigoureuse. Le secteur est sensible. Il faut faire réaliser des études, consulter toutes les parties prenantes », détaille Pierre-Jean Ravet, adjoint au maire, en charge de l'environnement.
Paysage. Désormais, c'est sur le paysage autour du moulin et du casino que la Ville se penche. Début mai, le cabinet Art'Line de Bordeaux a été retenu sur appel d'offres. Il doit rendre ses propositions et, dans la foulée, les travaux vont commencer. Ce même cabinet, en parallèle, s'est vu confier l'aménagement de la zone humide comprise entre le moulin et le barrage du pont de pierre. « Avant tous les travaux, il faudra, sur ce secteur de crue, engager une étude d'incidence avec inventaire de la faune et de la flore, et pour cela, travailler en étroite collaboration avec la Diren (ministère de l'Environnement). D'ici à un mois, une première réunion est prévue avec l'architecte paysagiste pour évoquer le préprojet », ajoute l'élu.
Hydraulique à Guiffier. De son côté, le Syndicat intercommunal Seugne amont et Pharaon (présidé par René Marty), vient de lancer la 2e tranche de travaux autour du moulin de Guiffier. Elle concerne la restauration de l'hydraulique et des berges, financée à 60 % par le Conseil général et à 40 % par la Ville. « C'est important car l'hydraulique de cette zone régule tout l'amont de la Seugne jusqu'au moulin de chez Bret ».
Rien, dans l'ensemble du programme (lire ci-dessous), n'écarte le public. « Bien au contraire. Tout est imaginé pour pouvoir être visité. Il y a un vrai sens pédagogique à tout cela. Cette vallée va devenir un bijou qui sera montré au plus grand nombre, à travers une volonté politique et l'engagement de moyens techniques et financiers ».
Le délai pour tout cela ? Le mandat municipal ne sera pas de trop. Et il reste du chemin à faire, des autorisations à obtenir, des accords à trouver entre la Ville, le ministère de l'Environnement, les associations de protection du milieu. « En tout cas, il y a des projets comme ça qui rendent heureux toute la vie », conclut Pierre- Jean Ravet.
VALLÉE DE LA SEUGNE. --Imaginé en 1995, l'aménagement des berges, de l'hydraulique et des ouvrages se poursuit. De belles réalisations restent à venir.
Le paysage fait son lit : Marie-Laure Gobin
La réflexion remonte à 1995. Et le projet de mise en valeur de la vallée de la Seugne, dans sa partie jonzacaise, remonte à septembre 2000. Treize ans déjà.
Les élus de Jonzac se penchent sur le lit de la vallée de la Seugne, un berceau fragile et à préserver, une zone humide. Plusieurs tranches de travaux ont été nécessaires pour remettre en état certaines berges, restaurer et réaménager des paysages, remettre en eau des fossés, retrouver l'usage de plusieurs ouvrages hydrauliques?
Et restaurer de fond en comble le fameux moulin de chez Bret et son bief, que l'on peut visiter désormais. « Le classement en zone Natura 2000 et le plan de prévention du risque inondation imposent une réglementation rigoureuse. Le secteur est sensible. Il faut faire réaliser des études, consulter toutes les parties prenantes », détaille Pierre-Jean Ravet, adjoint au maire, en charge de l'environnement.
Paysage. Désormais, c'est sur le paysage autour du moulin et du casino que la Ville se penche. Début mai, le cabinet Art'Line de Bordeaux a été retenu sur appel d'offres. Il doit rendre ses propositions et, dans la foulée, les travaux vont commencer. Ce même cabinet, en parallèle, s'est vu confier l'aménagement de la zone humide comprise entre le moulin et le barrage du pont de pierre. « Avant tous les travaux, il faudra, sur ce secteur de crue, engager une étude d'incidence avec inventaire de la faune et de la flore, et pour cela, travailler en étroite collaboration avec la Diren (ministère de l'Environnement). D'ici à un mois, une première réunion est prévue avec l'architecte paysagiste pour évoquer le préprojet », ajoute l'élu.
Hydraulique à Guiffier. De son côté, le Syndicat intercommunal Seugne amont et Pharaon (présidé par René Marty), vient de lancer la 2e tranche de travaux autour du moulin de Guiffier. Elle concerne la restauration de l'hydraulique et des berges, financée à 60 % par le Conseil général et à 40 % par la Ville. « C'est important car l'hydraulique de cette zone régule tout l'amont de la Seugne jusqu'au moulin de chez Bret ».
Rien, dans l'ensemble du programme (lire ci-dessous), n'écarte le public. « Bien au contraire. Tout est imaginé pour pouvoir être visité. Il y a un vrai sens pédagogique à tout cela. Cette vallée va devenir un bijou qui sera montré au plus grand nombre, à travers une volonté politique et l'engagement de moyens techniques et financiers ».
Le délai pour tout cela ? Le mandat municipal ne sera pas de trop. Et il reste du chemin à faire, des autorisations à obtenir, des accords à trouver entre la Ville, le ministère de l'Environnement, les associations de protection du milieu. « En tout cas, il y a des projets comme ça qui rendent heureux toute la vie », conclut Pierre- Jean Ravet.
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Re: 27/05/2008
STC a écrit :GAULE JONZACAISE. --L'association de pêcheurs propose des ateliers aux enfants.
les dates 2009 (vu dans SO du jour) :
25/04
16/05
23/05
30/05
06/06
13/06
pour les 8 - 12 ans, de 14h00 à 17h00 au plan d'eau du mail de Seugne,
(réservé au moinsse de 16 ans), 18 rue des pierrières 17500 Jonzac,
(carrefour de la caisse d'épargne, derrière la maison de la pêche).
renseignements/réservation : 06 08 17 92 06 (heures des repas)
*******
j'en profite pour signaler qu'il y a un concours de pêche au coup
dimanche 26/04 dans Jonzac (en général c'est au parc des expos/lycée le matin
et au mail de seugne/maison de la pêche l'aprem)
... j'ai changé le titre initial -
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atelier pêche nature "gaule jonzacaise"
http://www.sudouest.com/charente-mariti ... 63396.html
Mercredi 29 Avril 2009
--------------------------------------------------------------------------------
HALIEUTIQUE. Jusqu'au 20 juin, les ateliers pêche nature initient les enfants à l'art de taquiner le goujon
De A à Z, l'atelier pêche se pratique grandeur nature
À la Maison de la pêche et sur le plan d'eau, les jeunes ont six séances pour tout savoir sur la pêche. (photo colette macintos)
Le temps était pluvieux à souhait pour la tenue de la première des six séances d'ateliers pêche nature (APN) proposés par la Gaule jonzacaise (*). Il n'a pas découragé les sept premiers enfants venus, samedi dernier, à la Maison de la pêche, et prêts à s'initier à l'art de taquiner le goujon, ou à approfondir les connaissances acquises l'année précédente.
L'association en est à sa deuxième édition. Pour la première, ils étaient une petite quinzaine de jeunes de 8 à 12 ans, dont quatre filles, à avoir répondu à l'invitation. « J'en avais eu envie en venant, avec l'école, à la Fête de la pêche ; la première année, avec les copains, ça s'est bien passé, et je continue à pêcher sur le plan d'eau », témoigne Étienne qui, à 10 ans, récidive pour une nouvelle session.
Comme lui, Léo, 10 ans et demi, a senti l'appel de la nature : « Personne ne pêche à la maison, je suis venu parce qu'il y a un club. » Quant à Brice, du haut de ses 8 ans et demi, il affirme qu'il a déjà pêché des poissons.
Une quinzaine de bénévoles
« La pêche est une détente sensationnelle, on est toujours dans la nature ; moi, si je ne pêche pas, je vais aux champignons », témoigne un pêcheur convaincu, amoureux de l'environnement.
Jean-Pierre Aupy est responsable des APN et, comme une quinzaine de bénévoles de la Gaule jonzacaise, il se mobilise pour animer ces ateliers. « On apprend aux jeunes stagiaires la faune, la flore, le respect de la nature... et la pratique de la pêche de A à Z, de monter la ligne jusqu'à pêcher », explique l'animateur.
« Nous venons à tour de rôle, à raison d'un pêcheur pour quatre ou cinq gamins », poursuit le responsable. Sachant que le plan d'eau, sis derrière la Maison de la pêche, est réservé aux enfants, les conditions sont idéales.
Jusqu'en juin, les ateliers se déroulent tous les samedis, et il n'est pas trop tard pour s'inscrire avant la deuxième séance, le 23 mai, quand les APN reprendront leurs activités après les vacances et les nombreux jours fériés.
Grâce aux journées scolaires
« Nous procédons par étapes, l'intérêt est qu'ils s'inscrivent le plus tôt possible, les séances se déroulent en fonction du temps, tout leur est expliqué, les plantes aquatiques, comment reconnaître les espèces, la réglementation... » , explique Jean-Pierre Aupy.
« L'an dernier, il y avait des enfants dont les parents ou grands-parents pratiquent, mais la moitié n'appartenaient pas au milieu des pêcheurs, c'était un retour après les journées avec les scolaires », reconnaît Jean-Pierre Aupy.
Un regret pour l'association, que la journée, organisée à l'occasion de la Fête de la pêche - elle réunit chaque année une bonne centaine d'élèves, venus de nombreuses écoles - n'ait pas lieu cette année. Parce qu'il n'y a plus de cours le samedi matin.
(*) Ateliers pêche nature, Maison de la pêche, rue des Pierrières, les samedis de 14 heures à 17 heures. Prochaines séances les 16 et 23 mai, 6, 13 et 20 juin. Tarif : 10 euros pour l'ensemble des séances. Contact et inscriptions : Jean-Pierre Aupy, 06 08 17 92 06.
Auteur : Colette Macintos
Mercredi 29 Avril 2009
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HALIEUTIQUE. Jusqu'au 20 juin, les ateliers pêche nature initient les enfants à l'art de taquiner le goujon
De A à Z, l'atelier pêche se pratique grandeur nature
À la Maison de la pêche et sur le plan d'eau, les jeunes ont six séances pour tout savoir sur la pêche. (photo colette macintos)
Le temps était pluvieux à souhait pour la tenue de la première des six séances d'ateliers pêche nature (APN) proposés par la Gaule jonzacaise (*). Il n'a pas découragé les sept premiers enfants venus, samedi dernier, à la Maison de la pêche, et prêts à s'initier à l'art de taquiner le goujon, ou à approfondir les connaissances acquises l'année précédente.
L'association en est à sa deuxième édition. Pour la première, ils étaient une petite quinzaine de jeunes de 8 à 12 ans, dont quatre filles, à avoir répondu à l'invitation. « J'en avais eu envie en venant, avec l'école, à la Fête de la pêche ; la première année, avec les copains, ça s'est bien passé, et je continue à pêcher sur le plan d'eau », témoigne Étienne qui, à 10 ans, récidive pour une nouvelle session.
Comme lui, Léo, 10 ans et demi, a senti l'appel de la nature : « Personne ne pêche à la maison, je suis venu parce qu'il y a un club. » Quant à Brice, du haut de ses 8 ans et demi, il affirme qu'il a déjà pêché des poissons.
Une quinzaine de bénévoles
« La pêche est une détente sensationnelle, on est toujours dans la nature ; moi, si je ne pêche pas, je vais aux champignons », témoigne un pêcheur convaincu, amoureux de l'environnement.
Jean-Pierre Aupy est responsable des APN et, comme une quinzaine de bénévoles de la Gaule jonzacaise, il se mobilise pour animer ces ateliers. « On apprend aux jeunes stagiaires la faune, la flore, le respect de la nature... et la pratique de la pêche de A à Z, de monter la ligne jusqu'à pêcher », explique l'animateur.
« Nous venons à tour de rôle, à raison d'un pêcheur pour quatre ou cinq gamins », poursuit le responsable. Sachant que le plan d'eau, sis derrière la Maison de la pêche, est réservé aux enfants, les conditions sont idéales.
Jusqu'en juin, les ateliers se déroulent tous les samedis, et il n'est pas trop tard pour s'inscrire avant la deuxième séance, le 23 mai, quand les APN reprendront leurs activités après les vacances et les nombreux jours fériés.
Grâce aux journées scolaires
« Nous procédons par étapes, l'intérêt est qu'ils s'inscrivent le plus tôt possible, les séances se déroulent en fonction du temps, tout leur est expliqué, les plantes aquatiques, comment reconnaître les espèces, la réglementation... » , explique Jean-Pierre Aupy.
« L'an dernier, il y avait des enfants dont les parents ou grands-parents pratiquent, mais la moitié n'appartenaient pas au milieu des pêcheurs, c'était un retour après les journées avec les scolaires », reconnaît Jean-Pierre Aupy.
Un regret pour l'association, que la journée, organisée à l'occasion de la Fête de la pêche - elle réunit chaque année une bonne centaine d'élèves, venus de nombreuses écoles - n'ait pas lieu cette année. Parce qu'il n'y a plus de cours le samedi matin.
(*) Ateliers pêche nature, Maison de la pêche, rue des Pierrières, les samedis de 14 heures à 17 heures. Prochaines séances les 16 et 23 mai, 6, 13 et 20 juin. Tarif : 10 euros pour l'ensemble des séances. Contact et inscriptions : Jean-Pierre Aupy, 06 08 17 92 06.
Auteur : Colette Macintos
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abandon d'un pibalier
et hop ... "un de moins" 
http://www.sudouest.com/charente-mariti ... 69941.html
Jeudi 30 Avril 2009
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SAINT-BONNET-SUR-GIRONDE.
Patrick Baudrit passe de la pibale aux croisières
L'«Origan» permettra croisières et pêche en mer. (photo michel yvonnet)
Patrick Baudrit, un pêcheur professionnel bien connu à Vitrezay, où son « pibalier » est amarré, vient de prendre une décision importante pour la suite de sa vie de marin : il vient d'acheter l'« Origan », une vedette de 11 mètres équipée pour les croisières et pêche en mer. Dans un but de rentabilité, son port d'attache sera Mortagne-sur-Gironde.
Dès le courant de la première quinzaine de mai, l'« Origan » sera gréé et aura fière allure sur l'eau de l'estuaire ; il sera apte à faire passer une journée de pêche en mer aux amoureux du lancer qui rêvent de voir au bout de la ligne maigre, plie, anguille, etc.
Patrick, âgé de 45 ans, a deux fils encore jeunes et si Neptune venait à les appeler, il souhaite pouvoir leur mettre la main à la barre. Après tout, dans notre région le tourisme n'est-il pas appelé à se développer ?
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Jeudi 30 Avril 2009
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Patrick Baudrit passe de la pibale aux croisières
L'«Origan» permettra croisières et pêche en mer. (photo michel yvonnet)
Patrick Baudrit, un pêcheur professionnel bien connu à Vitrezay, où son « pibalier » est amarré, vient de prendre une décision importante pour la suite de sa vie de marin : il vient d'acheter l'« Origan », une vedette de 11 mètres équipée pour les croisières et pêche en mer. Dans un but de rentabilité, son port d'attache sera Mortagne-sur-Gironde.
Dès le courant de la première quinzaine de mai, l'« Origan » sera gréé et aura fière allure sur l'eau de l'estuaire ; il sera apte à faire passer une journée de pêche en mer aux amoureux du lancer qui rêvent de voir au bout de la ligne maigre, plie, anguille, etc.
Patrick, âgé de 45 ans, a deux fils encore jeunes et si Neptune venait à les appeler, il souhaite pouvoir leur mettre la main à la barre. Après tout, dans notre région le tourisme n'est-il pas appelé à se développer ?
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