Les Niveaux d'eau inquiétants de 2009
- michel
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arnoult
relevé de ce lundi,les Fontaines à Rétaud ne sont pas taries mais l'arnoult est déjà coupée à varzay.Tous les affluents de l'est sont à sec ,le st christophe,le primaud,le ru de nieul les saintes . les affluents de l'ouest la partie aval du rivolet,le ruisseau de champagne et l'arnaise sont alimentées et courants Les nombreuses pelles et mini barrages maintiennent l'eau à un niveau satisfaisant pour le moment,eaux claires et limpides de la clisse à st sulpice d'arnoult mais courant quasi nul et débit idem ,
léger courant de pont l'abbé à trizay avec des niveaux corrects ,mais là aussi le niveau des biefs n'est maintenu que par les 6 pelles du secteur
pour mémoire le trou de Pampin à proximité de leuzois est à sec ,aucune nappe d'eau visible du "porche" ,dans les étés les plus secs le"lac" souterrain reste visible,et nous ne sommes que fin juin !
Ce soir l'orage menace mais il faudrait de grosses précipitations pour améliorer la situation quoique des grosses pluies d'orage ,avec le ruissellement des champs et des routes ne sont pas excellents pour la vie aquatique
Pas de gros arrosages agricoles sur cette vallée mais les arrosages,avec cette canicule ont peut être lieu la nuit,ou tard le soir
SItuation également très préoccupante sur la boutonne où je pêchais jeudi dernier ,certains bras sont déjà partiellement asséchés ou coupés de l'eau vive et entre pouzou et vervent la situation est déjà identique à celle de fin aout 2007 ou 2008
relevé de ce lundi,les Fontaines à Rétaud ne sont pas taries mais l'arnoult est déjà coupée à varzay.Tous les affluents de l'est sont à sec ,le st christophe,le primaud,le ru de nieul les saintes . les affluents de l'ouest la partie aval du rivolet,le ruisseau de champagne et l'arnaise sont alimentées et courants Les nombreuses pelles et mini barrages maintiennent l'eau à un niveau satisfaisant pour le moment,eaux claires et limpides de la clisse à st sulpice d'arnoult mais courant quasi nul et débit idem ,
léger courant de pont l'abbé à trizay avec des niveaux corrects ,mais là aussi le niveau des biefs n'est maintenu que par les 6 pelles du secteur
pour mémoire le trou de Pampin à proximité de leuzois est à sec ,aucune nappe d'eau visible du "porche" ,dans les étés les plus secs le"lac" souterrain reste visible,et nous ne sommes que fin juin !
Ce soir l'orage menace mais il faudrait de grosses précipitations pour améliorer la situation quoique des grosses pluies d'orage ,avec le ruissellement des champs et des routes ne sont pas excellents pour la vie aquatique
Pas de gros arrosages agricoles sur cette vallée mais les arrosages,avec cette canicule ont peut être lieu la nuit,ou tard le soir
SItuation également très préoccupante sur la boutonne où je pêchais jeudi dernier ,certains bras sont déjà partiellement asséchés ou coupés de l'eau vive et entre pouzou et vervent la situation est déjà identique à celle de fin aout 2007 ou 2008
PECHE EN NO KILL . PECHE ITINERANTE SUR ARNOULT,GERE, DEVISE,BRAMERIT,BOUTONNE
QUIVER BOUTONNE ,CANAL SEUDRE CHARENTE,BROUE
MON POISSON PREFERE LE BLACK BASS
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vu dimanche dernier 28/06 des arrosages de maïs et de tabac
entre nieul-le-virouil et mirambeau par 33°c sous abris vers 16h00 !!
quelques arrosages vu vers 13h00 aujourd'hui entre Ozillac et Jonzac ... très peu de courant
sur la Seugne (enfin ... c'est pas trop tot !! on va pouvoir pêcher les pieds dans l'eau)
... eau peu colorée
entre nieul-le-virouil et mirambeau par 33°c sous abris vers 16h00 !!
quelques arrosages vu vers 13h00 aujourd'hui entre Ozillac et Jonzac ... très peu de courant
sur la Seugne (enfin ... c'est pas trop tot !! on va pouvoir pêcher les pieds dans l'eau)
... eau peu colorée
- STC
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http://www.sudouest.com/charente-mariti ... 80278.html
Lundi 06 Juillet 2009
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ARRÊTÉ. Déjà cinq secteurs hydrographiques de Charente-Maritime ont atteint le seuil d'alerte nécessitant d'y limiter les prélèvements d'eau.
L'été ne fait que commencer. Des nappes aux rivières, l'eau sous surveillance
Dans les bassins du Curé et du Mignon, les prélèvements d'eau doivent être réduits. (photo a. m.)
En l'absence de consignes contraires, les jardiniers amateurs ont, cette dernière quinzaine, arrosé leurs pieds de tomates et les maïsiculteurs leurs champs. Comment ces plants passeront-ils l'été ? La question qui dépend de la météo ne saurait être tranchée d'avance, mais ce qui s'est passé en amont donne quelques indications sur l'état de la ressource.
Pour les services de l'État, et plus précisément la Dise (la Délégation interservices de l'eau de Charente-Maritime), l'année hydrologique débute en octobre. L'hiver 2008-2009, plutôt bien arrosé, laissait présager une bonne recharge des nappes. Cela s'est gâté en février et mars, deux mois moins pluvieux qu'attendu.
Les yeux sur les indicateurs
Avril a un peu rattrapé le coup (il est tombé 80 millimètres d'eau, mieux que la moyenne des 30 dernières années, à 60 millimètres) mais on considère généralement qu'au delà du 15 mars, ce qui tombe du ciel est absorbé par la croissance des végétaux.
Mai s'est, d'autre part, révélé légèrement déficitaire, et juin tout juste dans sa moyenne.
En résumé, si la Dise aborde la saison estivale sans inquiétude excessive, elle ne quitte pas des yeux ses indicateurs de niveaux des nappes et débits des cours d'eau. Par arrêté, le préfet de Charente-Maritime a donné au printemps le cadre de la gestion de la ressource en eau pour cet été 2009. Pour chacune des zones hydrographiques du département, trois niveaux sont définis, de l'alerte à la coupure, en passant par le niveau intermédiaire.
Restrictions sur cinq bassins
Déjà le 9 juin dernier, le bassin de l'Aume-Couture avait atteint son seuil d'alerte, entraînant un premier arrêté de diminution de 16 % des prélèvements d'eau pour l'agriculture. « Ce bassin concerne surtout la Charente, il est réputé fragile », fait-on observer à la Dise.
Depuis, d'autres niveaux d'alerte ont été franchis, pour les bassins du Mignon, du Curé et de la Sèvre Niortaise, de la Boutonne, et dernièrement de la Seudre, entraînant les mêmes restrictions. Elles ne concernent, à ce stade, que l'activité agricole.
Quatre bassins au niveau d'alerte aux premiers jours de l'été, là encore, selon la Dise, cela n'a rien de catastrophique. On a connu pire.
Atteindre l'équilibre en 2015
Reste qu'au-delà de la situation 2009, la Délégation interservices de l'eau place dans sa ligne de mire l'année 2015. À cette date, il faudra être parvenu à l'équilibre entre les prélèvements d'eau et ce qui reste au milieu naturel pour ne pas l'altérer.
L'approvisionnement en eau potable étant prioritaire, c'est sur les prélèvements agricoles que l'on peut jouer. Chaque année et selon les bassins, des pourcentages de diminution de prélèvements sont définis. Ils révèlent les bassins les plus déficitaires, « ce qui n'est pas toujours lié à la ressource, il peut y avoir beaucoup d'eau, mais aussi beaucoup d'irrigants sur un secteur », relève l'animatrice de la délégation.
Sur la première marche du podium des bassins déficitaires en Charente-Maritime, on trouve justement la Boutonne, le Mignon, le Curé et l'Aume-Couture.
Auteur : agnès marroncle
Lundi 06 Juillet 2009
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ARRÊTÉ. Déjà cinq secteurs hydrographiques de Charente-Maritime ont atteint le seuil d'alerte nécessitant d'y limiter les prélèvements d'eau.
L'été ne fait que commencer. Des nappes aux rivières, l'eau sous surveillance
Dans les bassins du Curé et du Mignon, les prélèvements d'eau doivent être réduits. (photo a. m.)
En l'absence de consignes contraires, les jardiniers amateurs ont, cette dernière quinzaine, arrosé leurs pieds de tomates et les maïsiculteurs leurs champs. Comment ces plants passeront-ils l'été ? La question qui dépend de la météo ne saurait être tranchée d'avance, mais ce qui s'est passé en amont donne quelques indications sur l'état de la ressource.
Pour les services de l'État, et plus précisément la Dise (la Délégation interservices de l'eau de Charente-Maritime), l'année hydrologique débute en octobre. L'hiver 2008-2009, plutôt bien arrosé, laissait présager une bonne recharge des nappes. Cela s'est gâté en février et mars, deux mois moins pluvieux qu'attendu.
Les yeux sur les indicateurs
Avril a un peu rattrapé le coup (il est tombé 80 millimètres d'eau, mieux que la moyenne des 30 dernières années, à 60 millimètres) mais on considère généralement qu'au delà du 15 mars, ce qui tombe du ciel est absorbé par la croissance des végétaux.
Mai s'est, d'autre part, révélé légèrement déficitaire, et juin tout juste dans sa moyenne.
En résumé, si la Dise aborde la saison estivale sans inquiétude excessive, elle ne quitte pas des yeux ses indicateurs de niveaux des nappes et débits des cours d'eau. Par arrêté, le préfet de Charente-Maritime a donné au printemps le cadre de la gestion de la ressource en eau pour cet été 2009. Pour chacune des zones hydrographiques du département, trois niveaux sont définis, de l'alerte à la coupure, en passant par le niveau intermédiaire.
Restrictions sur cinq bassins
Déjà le 9 juin dernier, le bassin de l'Aume-Couture avait atteint son seuil d'alerte, entraînant un premier arrêté de diminution de 16 % des prélèvements d'eau pour l'agriculture. « Ce bassin concerne surtout la Charente, il est réputé fragile », fait-on observer à la Dise.
Depuis, d'autres niveaux d'alerte ont été franchis, pour les bassins du Mignon, du Curé et de la Sèvre Niortaise, de la Boutonne, et dernièrement de la Seudre, entraînant les mêmes restrictions. Elles ne concernent, à ce stade, que l'activité agricole.
Quatre bassins au niveau d'alerte aux premiers jours de l'été, là encore, selon la Dise, cela n'a rien de catastrophique. On a connu pire.
Atteindre l'équilibre en 2015
Reste qu'au-delà de la situation 2009, la Délégation interservices de l'eau place dans sa ligne de mire l'année 2015. À cette date, il faudra être parvenu à l'équilibre entre les prélèvements d'eau et ce qui reste au milieu naturel pour ne pas l'altérer.
L'approvisionnement en eau potable étant prioritaire, c'est sur les prélèvements agricoles que l'on peut jouer. Chaque année et selon les bassins, des pourcentages de diminution de prélèvements sont définis. Ils révèlent les bassins les plus déficitaires, « ce qui n'est pas toujours lié à la ressource, il peut y avoir beaucoup d'eau, mais aussi beaucoup d'irrigants sur un secteur », relève l'animatrice de la délégation.
Sur la première marche du podium des bassins déficitaires en Charente-Maritime, on trouve justement la Boutonne, le Mignon, le Curé et l'Aume-Couture.
Auteur : agnès marroncle
- STC
- Pêcheur incontournable
- Messages : 2255
- Enregistré le : 20 mai 2007, 10:22
- Localisation : Jhonzat
- Contact :
http://www.sudouest.com/charente-mariti ... 80277.html
Lundi 06 Juillet 2009
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IRRIGATION. Chacun campe fermement sur ses positions, dans cette partie du nord de l'Aunis
Crispations à La Laigne sur les canons à eau
Le ruisseau est à sec, à côté de chez Edova Marrot. (photo A. M.)
La mémoire est décidément bien subjective. Alors que Luc Novak se souvient du ruisseau de son enfance s'écoulant l'été à La Laigne, l'agriculteur Thierry Boucard, du même village, assure que dans sa jeunesse, il n'y avait déjà plus goutte, passée la fin juin.
Madame Marrot, qui a tenu 37 années durant l'auberge du Faisan doré, toujours à la Laigne, n'est plus très sûre de ses souvenirs. Mais quand elle montre l'emplacement du cours d'eau censé longer sa maison, elle s'écrie : « Comment voulez-vous qu'il y ait de l'eau, avec tout ce qu'ils nous pompent ! »
Une route inondée
À cet endroit passe une ligne de partage, dans les bourgs du nord Aunis céréalier, aux portes du Marais poitevin. Les canons à eau arrosent le maïs et ne rafraîchissent pas vraiment les bonnets lorsqu'ils débordent sur les routes. « L'autre jour, j'allais à Courçon, la voie était toute inondée sous un soleil de plomb. Cela donne forcément une impression de gaspillage », commente François Wacrenier.
D'autres se formalisent davantage. « Je suis scandalisée quand je vois pareil gâchis, alors qu'on demande au citoyen lambda de fermer le robinet quand il se lave les dents. Je me demande si les irrigants ne font pas exprès de vider les nappes, pour convaincre les autorités du bien-fondé de leurs projets de bassines », déplore une dame qui entend rester anonyme : - « Vous comprenez, je travaille dans la fonction publique. »
Modèle agricole révolu
Patrick Picaud, lui, avance à visage découvert et déclare : « Lorsqu'on place à 50 mètres d'une route un canon à eau qui a une portée de 80 mètres, c'est de l'inconséquence. »
À La Laigne, Patrick Picaud fait figure d'empêcheur d'irriguer en rond. Son association AIE 17 (Action information écologie) est à l'origine de la plupart des recours déposés contre les réserves de substitution, qui consacrent selon lui, un modèle agricole révolu. On l'imagine, l'exploitant Thierry Boucard ne partage pas cette opinion. « Nous ne faisons pas du maïs uniquement pour notre bon plaisir. Cela a une utilité. Il faut bien nourrir les animaux qui nourrissent ensuite les gens. Nous avons aussi un rôle social. Nous maintenons de l'activité en milieu rural », affirme l'irrigant.
Sabotage sur le Mignon
Un de ses collègues d'un village voisin, la Grève-sur-le-Mignon, achève la tournée de ses canons à eau. « Ce n'est pas si facile de les régler », dit-il. « Regardez bien ces plants de maïs, c'est une espèce en voie de disparition. Ici, il y a quelques années, la plaine en était couverte. Maintenant avec les volumes d'eau qui nous sont alloués, nous en faisons de moins en moins. »
Et l'agriculteur de raconter que récemment, des vannes de retenues ont été sabotées sur le Mignon. « Une façon de faire baisser l'eau d'un coup et de dire que c'est nous qui vidons la rivière. »
Du côté de La Laigne, l'été comme l'orage ravive les tensions. « On comprend que les exploitants aient besoin de gagner leur vie », commente pour sa part Luc Novak. « La vraie question, c'est de savoir s'il est opportun ou non de cultiver le maïs à cet endroit, si la société en a besoin ou pas et dans quelles conditions. Bref, tout cela dépasse notre petite commune de La Laigne. »
Auteur : A. M.
Lundi 06 Juillet 2009
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IRRIGATION. Chacun campe fermement sur ses positions, dans cette partie du nord de l'Aunis
Crispations à La Laigne sur les canons à eau
Le ruisseau est à sec, à côté de chez Edova Marrot. (photo A. M.)
La mémoire est décidément bien subjective. Alors que Luc Novak se souvient du ruisseau de son enfance s'écoulant l'été à La Laigne, l'agriculteur Thierry Boucard, du même village, assure que dans sa jeunesse, il n'y avait déjà plus goutte, passée la fin juin.
Madame Marrot, qui a tenu 37 années durant l'auberge du Faisan doré, toujours à la Laigne, n'est plus très sûre de ses souvenirs. Mais quand elle montre l'emplacement du cours d'eau censé longer sa maison, elle s'écrie : « Comment voulez-vous qu'il y ait de l'eau, avec tout ce qu'ils nous pompent ! »
Une route inondée
À cet endroit passe une ligne de partage, dans les bourgs du nord Aunis céréalier, aux portes du Marais poitevin. Les canons à eau arrosent le maïs et ne rafraîchissent pas vraiment les bonnets lorsqu'ils débordent sur les routes. « L'autre jour, j'allais à Courçon, la voie était toute inondée sous un soleil de plomb. Cela donne forcément une impression de gaspillage », commente François Wacrenier.
D'autres se formalisent davantage. « Je suis scandalisée quand je vois pareil gâchis, alors qu'on demande au citoyen lambda de fermer le robinet quand il se lave les dents. Je me demande si les irrigants ne font pas exprès de vider les nappes, pour convaincre les autorités du bien-fondé de leurs projets de bassines », déplore une dame qui entend rester anonyme : - « Vous comprenez, je travaille dans la fonction publique. »
Modèle agricole révolu
Patrick Picaud, lui, avance à visage découvert et déclare : « Lorsqu'on place à 50 mètres d'une route un canon à eau qui a une portée de 80 mètres, c'est de l'inconséquence. »
À La Laigne, Patrick Picaud fait figure d'empêcheur d'irriguer en rond. Son association AIE 17 (Action information écologie) est à l'origine de la plupart des recours déposés contre les réserves de substitution, qui consacrent selon lui, un modèle agricole révolu. On l'imagine, l'exploitant Thierry Boucard ne partage pas cette opinion. « Nous ne faisons pas du maïs uniquement pour notre bon plaisir. Cela a une utilité. Il faut bien nourrir les animaux qui nourrissent ensuite les gens. Nous avons aussi un rôle social. Nous maintenons de l'activité en milieu rural », affirme l'irrigant.
Sabotage sur le Mignon
Un de ses collègues d'un village voisin, la Grève-sur-le-Mignon, achève la tournée de ses canons à eau. « Ce n'est pas si facile de les régler », dit-il. « Regardez bien ces plants de maïs, c'est une espèce en voie de disparition. Ici, il y a quelques années, la plaine en était couverte. Maintenant avec les volumes d'eau qui nous sont alloués, nous en faisons de moins en moins. »
Et l'agriculteur de raconter que récemment, des vannes de retenues ont été sabotées sur le Mignon. « Une façon de faire baisser l'eau d'un coup et de dire que c'est nous qui vidons la rivière. »
Du côté de La Laigne, l'été comme l'orage ravive les tensions. « On comprend que les exploitants aient besoin de gagner leur vie », commente pour sa part Luc Novak. « La vraie question, c'est de savoir s'il est opportun ou non de cultiver le maïs à cet endroit, si la société en a besoin ou pas et dans quelles conditions. Bref, tout cela dépasse notre petite commune de La Laigne. »
Auteur : A. M.
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