SO du jour

[Manulegosny]

http://lamouchedestsavinien.over-blog.com/categorie-11645675.html

très bon article !! c'est le genre d'informations qui devrait figurer
sur le site de la fédé pêche 17 en rapport avec sa gestion piscicole !

J'ai un vieux doute quand même : cette gestion du quota refilé aux bon élèves au détriment des mauvais élèves, ça me fait penser au 'travailler plus pour gagner plus', ou encore 'travaillez mieux, et moins nombreux' avec les conséquences que l'on connait.

Alors je ne vais pas faire de procès d'intention à la fédé qui s'accroche pour mieux gérer son argent, mais si j'étais un gestionnaire avec une vision très comptable de la chose, je ne m'y prendrais pas mieux :

Admettons que l'enveloppe budgétaire allouée au ré-empoissonnement diminue dans sa globalité.
Admettons ensuite qu'il faille éviter de le dire ouvertement, par peur de perdre des ventes de permis. Admettons qu'il faille gérer + intelligemment la répartition, ce qui peut apporter en même temps une certaine popularité à la démarche, comme on peut le constater dans les posts plus haut.

Mais au juste, est ce qu'il ne s'agit pas tout simplement de moins donner au final ?
C'est comme travailler plus pour gagner .... moins... que le voisin.
Et comme "diviser pour mieux reigner' fonctionne toujours aussi bien, si je voulais tout niquer, donner moins de poissons , mettre les AAPPMA en concurrence, je ferais exactement comme ça; on me l'apprends même tous les jours dans mon métier de cadre où 'rentabilité' et 'rationalisation' veulent toujours dire 'donner moins' au final, mais avec le sourire forcé du mec qui rajoute des trous à sa ceinture.

Pessimiste ? L'avenir le dira !

[Bruno]

Pas faux !

Bruno

[Tibo]

Une finalité qui va vers donner moins, peut-être, je dirais que c'est même très probable.
Cela dit moi si mon permis n'augmente pas et que je constate que "la part de ce permis" qui sert au ré-empoissonnement est mieux utilisé, je dit banco.

Faire disparaitre les mini aappma (j'ose dire déficitaire sans subvention ?)qui dispose de 3km de linéaire et de l'étang à dudule dans lequel sont mis chaque année 200kg de TAC... ne me pose aucun soucis.

par contre que l'aappma voisine, qui dispose de X centaine de membre et qui a un programme "gestion carnassier/poissons blancs" solide (je ne parle pas de truite volontairement, les aappma du 17 ayant du linéaire en "vrai 1ère" ne doivent pas être nombreuses), que cette même aappma récupère ce linéaire, l'étang à dudule, et les membres de la première app, si tout cela peut lui etre positif pour étoffer son programme alors je dis rebanco.

moins donner pour mieux donner, franchement faut voir, mais si cela peut permettre de virer le brochet de la liste des espèces vulnérables par exemple ou encore d'avoir plus d'impact vis à vis des élus par exemple (on peut toujours rêver), alors je dis rerebanco.

[STC]

Faire disparaitre les mini aappma (j'ose dire déficitaire sans subvention ?)qui dispose de 3km de linéaire et de l'étang à dudule dans lequel sont mis chaque année 200kg de TAC... ne me pose aucun soucis.

par contre que l'aappma voisine, qui dispose de X centaine de membre et qui a un programme "gestion carnassier/poissons blancs" solide (je ne parle pas de truite volontairement, les aappma du 17 ayant du linéaire en "vrai 1ère" ne doivent pas être nombreuses), que cette même aappma récupère ce linéaire, l'étang à dudule, et les membres de la première app, si tout cela peut lui etre positif pour étoffer son programme alors je dis rebanco.

si je me trompe pas c'est ce qui c'est passé avec l'aappma 'les brochets
de la Seugne' (Mosnac-sur-Seugne) qui a été absorbée par 'la gaule jonzacaise' il y a quelques années ...

TOY confirmera ou infirmera

[pike]

L'AAPPMA de Mosnac n'ayant plus de dirigeants, le territoire qu'elle gérait a été repris par la Gaule Jonzacaise en effet.

Moins d'AAPPMA signifie aussi des territoires de gestion plus grand pour celles qui restent. De plus la fusion d'AAPPMA ne signifie pas pour autant plus de bénévoles actifs pour gérer celle qui sera créée. Des fusions précédentes (La Rochelle, Saintes, Pons) ont démontré que le nombre de bénévoles restant était équivalent à celui de l'une des AAPPMA précédente.
Des co-gestions inter AAPPMA seraient aussi une autre voie à explorer, elle permettrait peut être de garder impliqués les bénévoles actifs sur leur territoire.
La gestion piscicole la plus efficace serait, d'après les techniciens, celle faite à l'échelle du bassin versant, ce qui semble de bon sens.

[Tibo]

Alors la tout à fait d'accord pour la gestion par bassin versant.

[Bruno]

C'est une évidence, mais ça dépend des voisins !

Bruno

[TOY]

L'AAPPMA de Mosnac n'ayant plus de dirigeants, le territoire qu'elle gérait a été repris par la Gaule Jonzacaise en effet.

Moins d'AAPPMA signifie aussi des territoires de gestion plus grand pour celles qui restent. De plus la fusion d'AAPPMA ne signifie pas pour autant plus de bénévoles actifs pour gérer celle qui sera créée. Des fusions précédentes (La Rochelle, Saintes, Pons) ont démontré que le nombre de bénévoles restant était équivalent à celui de l'une des AAPPMA précédente.
Des co-gestions inter AAPPMA seraient aussi une autre voie à explorer, elle permettrait peut être de garder impliqués les bénévoles actifs sur leur territoire.
La gestion piscicole la plus efficace serait, d'après les techniciens, celle faite à l'échelle du bassin versant, ce qui semble de bon sens.

Je confirme pour Mosnac sur Seugne le manque de bénévoles (dû à l'âge en particulier) mais je rajouterai que nous nous sommes "arrêtés" juste avant Fléac sur Seugne, en accord avec nos voisins et amis de Pons qui prennent le relais de la gestion à cet endroit.

[STC]

http://www.sudouest.fr/2010/11/29/sur-b ... 1-1313.php

Sur bubulles.com
La pisciculture Carpio a postulé pour le Trophée de l'agriculture durable


Jean-Michel de Poix devant l'un des plans d'eau de sa pisciculture. photo manon poudoulec

Rouge, jaune, noirs, blancs… Les poissons sont multicolores à la pisciculture Carpio.
Installés depuis vingt ans en Charente-Maritime, Nathalie et Jean-Michel de Poix
produisent des carassins (poissons rouges d'eau froide) et des carpes Koï pour les
professionnels et les particuliers. « Nous vendons essentiellement aux particuliers. Près de
50 000 poissons quittent l'élevage chaque année », précise Jean-Michel de Poix.

La pisciculture possède un statut particulier dit d'eau close, c'est-à-dire qu'elle n'a pas
d'impact majeur sur l'environnement. « Nous avons mis en place un système d'épuration
par lagunage », indique Jean-Michel de Poix. De l'eau neuve circule dans les bassins.
Elle est ensuite réutilisée après avoir été nettoyée par une station d'épuration extensive.
L'eau circule dans une grande rivière en forme de U. Les matières organiques qu'elle
contient sont consommées par des bactéries et transformées en matière minérale.

L'innovation dans l'épuration

« La matière minérale est absorbée par les végétaux. Du phytoplancton se crée. Il est
consommé par le zooplancton qui lui-même nourrit les poissons », explique Jean-Michel
de Poix. Les poissons sont tout de même nourris avec des granulés, le zooplancton ne
suffisant pas pour l'instant. Grâce à ce système d'épuration, Jean-Michel de Poix est en
lice pour le Trophée de l'agriculture durable organisé par la région à Poitiers.

La pisciculture est composée de plusieurs parties. L'écloserie, sous serre, comprend les
géniteurs. Au mois d'avril, Jean-Michel de Poix installe des frayères synthétiques. Les
femelles pondent leurs œufs. Une fois fécondés par les mâles, ils se collent aux tiges de la
frayère. Les œufs vont ensuite incuber pendant deux à sept jours dans des bassins
indépendants. « Quand les larves naissent, elles sont très fragiles et ne peuvent ni se
nourrir ni nager », explique Jean-Michel de Poix.

« Les alevins de nos "Bubulles d'aquarium" sont ensuite mis en étang, poursuit-il.
L'exploitation en compte sept de 1 000 mètres carrés chacun. Elle dispose également de
bassins extérieurs dans lesquels les poissons sont triés en fonction de leur taille. »

80 % du chiffre via Internet

La vente en ligne est une autre particularité de la pisciculture Carpio. Depuis 2006, elle
propose aux particuliers d'acheter leurs poissons via le site Internet de l'entreprise. Ces
derniers sont expédiés dans un sac en plastique avec un fond d'eau. La poche est gonflée
d'air et insérée dans un carton. Les colis sont livrés par transporteur partout en France.

« Des accidents peuvent arriver mais en général ça se passe bien. Une assurance couvre
les dommages en cas de retard ». La pisciculture propose des poissons rouges et des
carpes Koï. Le tarif est dégressif en fonction du nombre de poissons commandés. « 80 %
de notre chiffre d'affaires se fait grâce à Internet. La crise a beau être passée par là, on a
élargi la gamme de petits poissons multicolores. Nous avons également quelques carpes
de 30 à 40 centimètres. »

Carpio, 6, impasse des Noyers, F-17 150 Consac. Tél. : 09 53 19 65 47 ou 06 68 80 34 05.
Site Internet : www.carpio-fr.com, courriel : info@carpio-fr.com.

[STC]

http://www.sudouest.fr/2010/12/06/irrig ... 59-736.php

Irrigation : bassines interdites
Les cinq retenues d'eau sont annulées pour cause d'étude d'impact bâclée.

En décembre 2009, le tribunal administratif de Poitiers annulait un arrêté du préfet de la Charente-
Maritime autorisant l'ASAI des Roches (association syndicale autorisée d'irrigation) à construire cinq
retenues de substitution sur les communes de La Grève-sur-le-Mignon, Cramchaban et La Laigne.

Contestée par le ministère de l'Écologie, cette décision vient d'être confirmée par la cour administrative
d'appel de Bordeaux. Le recours est rejeté et l'État condamné à verser 1 000 euros à chacun des deux
plaignants, Nature environnement 17 et Action information écologie.

Magistrats poitevins et bordelais ont fait, à peu de chose près, la même analyse juridique du dossier.
Les projets de cette importance, rappellent-ils, nécessitent une étude d'impact sérieuse. Qui doit
recenser la totalité des conséquences attendues sur l'environnement naturel et humain, et présenter les
réponses apportées par le demandeur pour y remédier.

Entachée d'illégalité

En l'occurrence, si l'ASAI des Roches s'est intéressé à l'impact de ses retenues sur la flore et le milieu
aquatique, elle a fait l'impasse « sur la faune autre que piscicole ». Or, ajoutent les juges, sur la foi d'un
constat d'huissier préparé à la demande de Nature environnement 17, il est établi « la présence sur le
site d'espèces protégées au titre des directives européennes Oiseaux et habitats ». L'étude d'impact
étant insuffisante, la procédure est « entachée d'illégalité » et l'autorisation préfectorale invalidée.

Ces cinq retenues d'Aunis s'inscrivent dans un programme départemental destiné à créer une soixantaine
de réserves dans les secteurs les plus déficitaires en eau. 18 millions de mètres cubes seraient ainsi
prélevés, principalement dans les eaux souterraines, pour être stockés et servir, l'été, à l'irrigation
agricole. L'investissement est estimé à 70 millions d'euros, financés à 70 % sur fonds publics.

[claudie]

J'ai bien peur que ces projets ne soient que reportés en définitive... D'un autre coté, Nature environnement 17 consolide son dossier argumentant contre ces bassines, mais c'est encore le pot de fer contre le pot de terre. Je pense qu'une association comme celle de la pêche devrait se prononcer haut et fort dans ce sujet, c'est il me semble de son domaine de responsabilité. Et je déplore en tant que citoyenne lambda, de ne pas voir plus souvent citée la FD dans ce dossier!

[TOY]

Elle s'est prononcée depuis très longtemps déjà (avec Nature Environnement entre autre) dans un collectif appelé Carg'eau

[claudie]

Collectif CARG’EAU
Animé par le groupement régional des fédérations de pêche, le collectif
CARG’EAU (Collectif Régional Associatif pour la Gestion de l’Eau en Poitou-
Charentes) rassemble les associations de protection de la nature et de
l’environnement autour de Poitou-Charentes Nature, les fédérations de pêche
et des associations de consommateurs. Ce collectif émet des propositions pour
assurer une gestion équilibrée de la ressource en eau.

Les Position de CARG'Eau sur les retenues de substitution à usage d'irrigation sont disponibles en PDF sur http://www.fne.asso.fr/documents/PDF/positionCARGeauRetenueSubstitution.pdf

Dernière communication trouvée sur google en Decembre 2009
http://exigence-republicaine.over-blog.com/article-environnement-l-eau-vue-sous-des-formes-differentes-40519208.html

Si vous en trouvez d'autres....

[Bruno]

La prise de position a été prise certes, mais communiquez !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Bruno

[STC]

http://www.sudouest.fr/2010/12/22/un-im ... 7-1436.php

Un important alevinage à Marennes


Lors de l'alevinage. photo dr

Les nombreux pêcheurs qui s'adonnent à leur sport favori sur les bords du canal Charente
Seudre tout au long de la saison pourront espérer, cette année encore, ne pas rentrer
bredouilles, grâce à un important lâcher effectué samedi.

Ce sont 300 kilos de gardons géniteurs de deux et trois étés, venant de la pisciculture du Val
de Gartempe, qui ont été déversés au pont de la Chasse, au Lindron et dans l'étang du
Bournet.

L'association est très active tout au long de l'année. Début janvier, 80 kilos de sandres
bagués par la fédération seront également mis à l'eau dans le canal pour le plus grand plaisir
des pêcheurs.

Le 7 janvier, l'association se réunira pour son assemblée générale au centre d'animation et de
loisirs à 19 heures et compte sur un public nombreux.