SO du jour

Discussions diverses sur des sujets touchants le monde de la pêche ou autres sujets
Avatar de l’utilisateur
Rôdeur
Pêcheur nouveau
Messages : 5
Enregistré le : 22 juin 2010, 15:05

Messagepar Rôdeur » 24 août 2010, 21:52

Haut savoyard d’origine, j’entends régulièrement par chez moi, des histoires de silures géants qui hanteraient les plus profondes fosses des grands lacs : Léman, d’Annecy, du Bourget et qui monteraient régulièrement vers les rives pour y gober subrepticement chiens trop curieux, pêcheur imprudent et touriste.

Cette petite mise au point sur les mœurs pacifique du silure me rassure quelque peut :-)


bonne soirée

Avatar de l’utilisateur
claudie
Pêcheur incontournable
Messages : 3079
Enregistré le : 03 févr. 2008, 13:28
Localisation : Lagord
Contact :

Messagepar claudie » 25 août 2010, 07:09

Les silures ne sont donc pas la solution pour faire disparaître le chien, le gosse et la mémé avant le prochain départ en vacances? :oops:
Mon AAPPMA http://lamouchedestsavinien.over-blog.com/

http://bramerit.blog.free.fr/index.php?pages/ACCUEIL

outil de référence : http://www.monagendahalieutique.fr

Avatar de l’utilisateur
sibelure
Pêcheur incontournable
Messages : 661
Enregistré le : 08 déc. 2008, 17:50
Localisation : 17139
Contact :

SO du jour

Messagepar sibelure » 01 sept. 2010, 09:59

http://www.sudouest.fr/2010/09/01/le-po ... 0-1322.php

1 septembre 2010 06h00 | Par DOMINIQUE PARIES 0 commentaire(s)
Le poisson a diminué dans la pouponnière
La pêche d'inventaire d'hier matin a révélé que certaines espèces désertaient le milieu.

Au gué de Marraud à Courpignac, bénévoles et professionnels ont parcouru à deux reprises près de 90 mètres du cours d'eau, pour entreprendre la pêche d'inventaire. PHOTO DOMINIQUE PARIES
Partager

Plus

Saintes
Courpignac
Charente-Maritime
pêche

Envoyer à un ami

Imprimer
La lumière baignant le fil de la Seugne au lever du jour aurait inspiré Gustave Courbet. Au gué de Marraud, sur le territoire de Courpignac, il n'était pas question, hier matin, de toile de maître et de peinture réaliste mais de pêche d'inventaire à l'électricité. L'opération, qui aura duré quatre longues heures, a mobilisé des professionnels de la Fédération départementale de la pêche ainsi qu'une brigade d'une dizaine de bénévoles, formés à cette technique particulière.

L'électricité - un courant alternatif jusqu'à 10 000 volts - est utilisée, ici, pour immobiliser le poisson, le temps de sa capture, soit quelques secondes. Une pêche d'inventaire impose, en effet, de collecter la totalité du poisson présent dans le cours d'eau dans le périmètre de l'opération. Recueillis dans de grandes poubelles en plastique où ils continueront à nager, les poissons seront recensés par espèces, comptabilisés, mesurés, avant d'être rejetés à l'eau.

Le poisson, un bio-indicateur
Renouvelé tous les trois ans en des sites prédéterminés pour chaque cours d'eau, cet inventaire témoigne, de façon précise, de la qualité de l'eau et du milieu aquatique. « Le poisson est, en effet, un bio-indicateur. La présence, ou non, de telle ou telle espèce est révélatrice du maintien de la qualité de ce milieu ou, au contraire, de sa dégradation », explique Yann Davitoglu, ingénieur à la Fédération départementale de la pêche.

Les comptages sont effectués, à chaque fois, sur le même site afin de conforter la fiabilité des analyses et des statistiques comparatives. Ainsi, au fil du temps, la Seugne voit-elle progresser des espèces invasives, nuisibles, tels les poissons-chats, perches soleil ou écrevisses de Louisiane, au détriment d'autres poissons, ou des écrevisses locales.

Aucun brochet
La pêche d'inventaire d'hier matin a soulevé de nouvelles inquiétudes chez les pêcheurs. Le nombre total de poissons collectés - 1 400 - est bien inférieur à celui de l'opération précédente.

Dans cette pouponnière de la Charente qu'est la Seugne, aucun brochet n'a été trouvé. Pas plus de lamproie marine et deux spécimens, seulement, de lamproie de Planer. La vandoise s'avère, elle, moins présente.

Le passage de tracteurs agricoles au niveau du gué de Marraud modifie-t-il le milieu ? D'autres changements sont-ils intervenus dans le delta de la Seugne et ses marais ? Autant d'informations qu'ira « pêcher » la Fédération de la pêche afin de comprendre les tendances actuelles. Et, si possible, les inverser.

Saintes · Courpignac · Charente-Maritime · pêche
La prise de poissons est un sport le remettre a l'eau un plaisir >)))°>
http://lagaulemarandaise.wordpress.com/

Avatar de l’utilisateur
Julien F.
Pêcheur confirmé
Messages : 332
Enregistré le : 05 avr. 2009, 21:15
Localisation : Poitiers - Tonnay Boutonne

Messagepar Julien F. » 01 sept. 2010, 15:43

Ca s'améliore qui disent :evil:

Avatar de l’utilisateur
Bruno
Pêcheur incontournable
Messages : 3919
Enregistré le : 01 janv. 2007, 20:54
Localisation : saint jean d'angely
Contact :

Messagepar Bruno » 02 sept. 2010, 08:02

L"absence de brochet est plutôt inquiétante !

Bruno

Avatar de l’utilisateur
Julien F.
Pêcheur confirmé
Messages : 332
Enregistré le : 05 avr. 2009, 21:15
Localisation : Poitiers - Tonnay Boutonne

Messagepar Julien F. » 02 sept. 2010, 09:25

Je pense qu'en plus elle se généralise (enfin je n'est pas fais de pêche électrique, je ne suis un gangsta à ce point :? ) mais au vu du peu de prise réalisé cette année sur des parcours où je cartonnais il y a 2 ou 3 ans... à part les fingers lachés en début d'année je n'en ai guère pris...

Avatar de l’utilisateur
STC
Pêcheur incontournable
Messages : 2255
Enregistré le : 20 mai 2007, 10:22
Localisation : Jhonzat
Contact :

Messagepar STC » 02 sept. 2010, 15:50

http://www.sudouest.fr/2010/09/02/sos-r ... 37-736.php

Charente : SOS Rivières dépose plainte contre X
Après des prélèvements dans la Boutonne, l'association a engagé une procédure pour « atteinte au milieu aquatique ».

Image
Gabriel Delicourt devant la Boutonne. photo dr

L'association SOS Rivières environnement, dont le siège social est à Saint-Jean-d'Angély
en Charente-Maritime, a annoncé mardi, dans un communiqué, qu'elle engageait une
procédure judiciaire. Son président, Bernard Sabourault, a déposé plainte contre X lundi
auprès du secrétariat du parquet du tribunal de grande instance de Saintes. Cette plainte
pour « atteinte au milieu aquatique et à la biodiversité » fait suite à des constatations et
prélèvements effectués par Gabriel Delicourt, membre de SOS Rivières, les 24 et 29 août,
sur la rivière la Boutonne, à hauteur de Ternant, entre les écluses de Bernouët et de
Fondouce.

Gabriel Delicourt parle « d'une prolifération d'algues vertes sur plusieurs centaines de
mètres linéaires, d'une pellicule blanchâtre sur plusieurs centaines de mètres carrés, d'une
odeur pestilentielle, d'une ''eau morte'' et de poissons morts ».

SOS Rivières et environnement dit ne pas savoir s'il s'agit d'une pollution par déversement
ou emploi de produits interdits, ou de la conséquence d'une eutrophisation (1) accélérée
par manque d'eau.

Sous le seuil du débit de crise

En revanche, l'association pointe que la Boutonne est passée sous le seuil du débit de
crise fixé par le préfet. Ce seuil est de 400 litres/seconde et il est mesuré, au quotidien, au
Moulin de la Châtre, situé à Saint-Séverin-sur-Boutonne. SOS Rivières révèle que le débit
est descendu à 358 l/s le 26 août et à 341 l/s le 30 août. Aux yeux de l'association, qui a
alerté la Direction départementale des territoires et de la mer, « cette situation ne peut
qu'être le résultat de négligences ou d'actions délibérées ».

Sur le bassin-versant de la Boutonne, toute irrigation est interdite depuis le 5 août. Mais la
question des prélèvements fait toujours débat. Au nom de « la défense de la ressource en
eau », SOS Rivières environnement 17 et l'association Écologie information 17 appellent
d'ailleurs à manifester samedi 4 septembre, à 10 heures, sur le site des écluses de
Bernouët à Saint-Jean-d'Angély.

(1) Eutrophisation : modification et dégradation d'un milieu aquatique à cause d'un apport
excessif de substances nutritives assimilables par les algues.
Image
la Gaule Jonzacaise / Face Book : Sergio Tout Court

Tibo
Pêcheur incontournable
Messages : 779
Enregistré le : 20 janv. 2008, 18:16
Localisation : Montendre

Messagepar Tibo » 02 sept. 2010, 19:24

intérressant, affaire à suivre avec intérêt.

Avatar de l’utilisateur
Bruno
Pêcheur incontournable
Messages : 3919
Enregistré le : 01 janv. 2007, 20:54
Localisation : saint jean d'angely
Contact :

Messagepar Bruno » 02 sept. 2010, 20:13

Bon courage à eux ! déjà fait par la fédé auparavant et.....déboutés ! :cry:

Bruno

Avatar de l’utilisateur
claudie
Pêcheur incontournable
Messages : 3079
Enregistré le : 03 févr. 2008, 13:28
Localisation : Lagord
Contact :

Messagepar claudie » 02 sept. 2010, 20:55

A force, il y a bien un moment ou on tombera sur une justice qui "en a "
:twisted:
Mon AAPPMA http://lamouchedestsavinien.over-blog.com/

http://bramerit.blog.free.fr/index.php?pages/ACCUEIL

outil de référence : http://www.monagendahalieutique.fr

Avatar de l’utilisateur
STC
Pêcheur incontournable
Messages : 2255
Enregistré le : 20 mai 2007, 10:22
Localisation : Jhonzat
Contact :

Messagepar STC » 10 sept. 2010, 10:09

http://www.sudouest.fr/2010/09/10/fin-d ... 6-2780.php

Une fin d'été au régime sec

Une sécheresse tardive s'installe actuellement sur la région, lui donnant à certains endroits
les couleurs de l'automne.

Image
Le phénomène est rare sous nos latitudes : des feuilles qui jaunissent et tombent avant
terme, donnant des couleurs d'automne à ce début de mois de septembre. photo Jean-
Jacques saubi

Cours d'eau à sec, prairies qui prennent des airs de savane africaine, fougères jaunies,
arbres qui perdent leurs feuilles : la sécheresse est actuellement bien visible. Elle frappe
essentiellement la moitié ouest de la France, à l'exception des côtes bretonnes et
normandes. Notre région est la plus concernée.

Les pluies tombées en début de semaine ne devraient pas changer grand-chose, d'autant
qu'une situation anticyclonique est en train de s'installer.

Nous sommes donc dans le cadre d'une sécheresse tardive liée à plusieurs facteurs : le
manque de précipitations en août et un épisode caniculaire bref, mais particulièrement
vif, en fin de mois.

Records de chaleur

Météo France estime que le déficit hydrique dans le Sud-Ouest a été de l'ordre de 50 à 75
% selon les zones. Pour vous donner un ordre d'idées, à Bordeaux il est tombé 7,6 mm
d'eau (contre 59 en moyenne), à Dax 26,3 mm (contre 76), à Auch 23,2 (contre 57).

Et puis il y a eu ce coup de chaud particulièrement marqué, le 26 août, puisque ce jour-là
les températures ont atteint des valeurs record lors d'une troisième décade d'août avec la
barre des 40 °C franchie pour la première fois depuis que des relevés existent à Toulouse,
Auch, Mont-de-Marsan ou Agen. Dans la région, le précédent record était de 38,7 °C le 28
août 1991 à Auch.

Résultat : depuis quelques semaines, les préfets multiplient les arrêtés de restriction
d'usage sans toutefois que cela pénalise fortement l'agriculture, laquelle n'a plus de gros
besoins d'arrosage à cette période de l'année.

55 départements sont concernés par ces mesures, 29 étant placés en niveau 3, le plus
élevé. Tous les départements de la région en font partie.

Il s'agit d'ailleurs d'une sécheresse assez atypique, très visible en surface (la défoliation
précoce des arbres n'avait jamais été aussi forte depuis la fameuse canicule de 2003),
mais inégalement répartie, avec des indicateurs contrastés.

Il reste de l'eau

« En dehors du phénomène pluvieux de ces derniers jours, il n'y a pratiquement pas eu de
précipitations depuis le 10 août, ce qui a entraîné une chute générale du niveau des cours
d'eau, explique Olivier Louis, de l'unité de gestion quantitative de la ressource en eau à la
Dreal (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement). Mais
c'est surtout le réseau secondaire qui est touché. Les grands axes comme la Garonne, la
Dordogne ou l'Adour sont peu affectés car il y avait de la réserve, notamment grâce aux
barrages. »

« Même si cette situation devait durer, on pourrait sans doute maintenir un débit correct.
En revanche, nous sommes bien dans la configuration d'une sécheresse très prononcée sur
les petits affluents et on peut penser que c'est dans leur périphérie que la nature souffre le
plus. »

La situation des nappes phréatiques est, elle aussi, variable. « Dans le pourtour pyrénéen,
le niveau est supérieur à la moyenne alors qu'en plaine on est en situation d'alerte,
poursuit Olivier Louis. Toutefois, nous sommes très loin des situations de 2003 ou 2005.
On peut parler de sécheresse prononcée comme il s'en produit une fois tous les cinq ans,
mais pas de catastrophe. »

Étés de plus en plus chauds

Les réserves en eau accumulées depuis l'automne dernier et un début d'été relativement
humide permettent de voir venir, même si en surface les dégâts paraissent plus lourds, ce
qui s'explique par la longue période d'ensoleillement agrémentée de journées venteuses.

Néanmoins, force est de constater que ces épisodes secs se multiplient. L'infographie ci-
contre est édifiante. Depuis 1989, tous les étés sauf deux (1993 et 2007) ont présenté des
températures moyennes supérieures aux normales saisonnières, dont cinq de façon très
marquée (1994, 2003, 2005, 2006, 2009). 2010 a été relativement chaud avec une
température moyenne supérieure de 0,9 °C à la normale. 2010 risque aussi d'être l'année
la plus chaude dans le monde depuis que l'homme mesure les températures.

Faut-il voir là une conséquence du réchauffement climatique ? Tout le monde, et surtout
les scientifiques, considère qu'il est trop tôt pour le dire.

On peut d'ailleurs rappeler que, de 1965 à 1972, il y a eu huit étés successifs en dessous
des normales sans qu'on en connaisse la raison. Si le réchauffement global ne fait guère
de doutes, ses effets réels sont encore difficiles à mesurer.

*****************
Image
la Gaule Jonzacaise / Face Book : Sergio Tout Court

Avatar de l’utilisateur
claudie
Pêcheur incontournable
Messages : 3079
Enregistré le : 03 févr. 2008, 13:28
Localisation : Lagord
Contact :

Messagepar claudie » 02 oct. 2010, 00:20

L'Angérien Libre Édition du 17 Septembre 2010


Et au milieu coulais parfois une rivière… avec parfois des poissons..

...
Quelque part sur la Seudre, la Fédération de pêche de Charente-Maritime a procédé à une
pêche électrique.
(L.
Renaud, P. Hervé, J. Fouchier, R. Ruggieri de la Fédération de pêche)




Technique de pêche à l’électricité :
Le principe est de créer un champ électrique dans l’eau qui va agir sur les
poissons en les choquant. Le poisson possède un système nerveux composé d’un
système central (le cerveau), d’une voie sensitive (lui permettant d’avoir des
sensations) et une voie motrice (qui lui dicte de bouger en fonction de ce
qu’il ressent). Les messages transitant dans son système nerveux sont des flux
électriques, modifiables par la pêche électrique. Par ce procédé, le poisson
est d’abord inhibé (il s’arrête de nager), puis la voie motrice est excitée et
le poisson subit une « nage forcée » en direction de l’anode.
Une fois l’opération terminée, les poissons, après avoir retrouvé leurs «
esprits » sont relâchés dans leur milieu naturel.


Pour rappel, la pêche électrique est une méthode à unique but scientifique faisant
l’objet de dérogation préfectorale et n'est autorisée que pour réaliser des
études sur les ressources halieutiques et strictement réservée aux seules
autorités piscicoles compétentes.


Objectif : le diagnostic piscicole en rivière.

Le but est de pêcher l'ensemble des poissons sur une longueur déterminée comme
témoin du cours d'eau. Ils sont ensuite identifiés, comptés, mesurés et pesés.

Comparé à un peuplement de poissons théorique de cette rivière et aux résultats des
années passées, il peut déterminer l'état du milieu, sa dégradation éventuelle
et les potentielles mesures à mettre en œuvre pour corriger ces problèmes.

Des mesures de températures, de profondeur, de largeur, de quantité d'oxygène
dissous sont ensuite réalisées pour permettre d'affiner l'interprétation des
résultats.





Les espèces capturées sont ensuite identifiées, mesurées, pesées…puis relâchées.




Les premiers résultats :
la gestion du cours d'eau ne semble pas cohérente avec le milieu. *

Les premières constations sont les suivantes :

Au total en 1 demi-journée, 1400 poissons ont été pêchés (un peu moins que l’année
passée), aucun brochet, peu de lamproie de planer, la population de vandoise en
régression…


Par exemple, l'absence du brochet est une surprise, compte tenu de la proximité de
zones de frayères aménagées ou naturelles. Les multiples bras de la Seugne, ses
nombreuses prairies inondables, la faible présence humaine font de sa partie
basse une zone très favorable pour la reproduction du brochet. Mais pour qu'il
y ai fraie, le brochet a besoin d'une inondation de ces prairies au bon moment,
suffisamment longtemps pour que les œufs pondus par les géniteurs puissent se
développer en larves nageantes qui retourneront à l'occasion de la baisse progressive des eaux au cours d'eau principal pour
grossir.

Voilà où le bas blesse: la gestion de l'eau !

Lorsque les niveaux montent naturellement
à l'occasion des crues hivernales moyennes (celles qui ne sont pas dommageables
pour les habitants et qui ne font que couvrir les terrains bas), la peur de
l'inondation centennale revient et l'on baisse dès que l'on peut les niveaux
d'eau !

Pourtant ces crues moyennes sont favorables à la reproduction du poisson dans le lit
majeur du cours d'eau, également au rechargement de la nappe et à
l'enrichissement des prairies par les alluvions.

La gestion du cours d'eau ne semble donc pas cohérente avec le milieu, les ouvrages qui limitent la migration des
poissons, l'évacuation rapide de l'eau en hiver et les prélèvements excessifs
de l'été qui induisent des baisses sensibles de débit ne permettent plus aux
espèces les plus sensibles aux écoulements et à la température de l'eau de
trouver un milieu favorable. Elles régressent au profit d'espèces plus
tolérantes qui elles se développent.

Les données issues de ces inventaires permettront aux pêcheurs et à leurs
partenaires d'argumenter sur les propositions de gestion du milieu naturel.

Leurs demandes récurrentes sont le retour à des prélèvements raisonnés et la
restauration des milieux aquatiques afin de redonner des conditions de vie et
des habitats propices aux espèces locales : gestion de l'eau en fonction de la
ressource disponible, aménagements de frayères à brochet, préservation des
frayères à lamproie par des limitations dans le temps de certaines pratiques
sont autant d'actions qui pourraient permettre d'inverser la tendance actuelle.

Le pire prédateur du poisson reste encore aujourd'hui l'homme, non pas via la
pratique de la pêche mais via les nombreuses interventions néfastes qu'il
impose aux milieux (re calibrages de cours d'eau, mise en place d'ouvrages,
pollutions…).


En l’absence de telles mesures, certaines espèces exigeantes et pourtant autochtones pourraient être amené à
terme à disparaitre…


*
Informations fournies par la Fédération de le Charente-Maritime pour la pêche
et la protection du milieu aquatique.

Site
internet : http://www.peche17.org/
Mon AAPPMA http://lamouchedestsavinien.over-blog.com/

http://bramerit.blog.free.fr/index.php?pages/ACCUEIL

outil de référence : http://www.monagendahalieutique.fr

Avatar de l’utilisateur
claudie
Pêcheur incontournable
Messages : 3079
Enregistré le : 03 févr. 2008, 13:28
Localisation : Lagord
Contact :

Messagepar claudie » 15 oct. 2010, 19:01

Mon AAPPMA http://lamouchedestsavinien.over-blog.com/

http://bramerit.blog.free.fr/index.php?pages/ACCUEIL

outil de référence : http://www.monagendahalieutique.fr

Avatar de l’utilisateur
STC
Pêcheur incontournable
Messages : 2255
Enregistré le : 20 mai 2007, 10:22
Localisation : Jhonzat
Contact :

Messagepar STC » 29 oct. 2010, 12:09

si certains avaient prévu de pêcher 'le Lot' ces jours ci ...

http://www.sudouest.fr/2010/10/29/l-eau ... 3-3892.php


Trentels (47): l'eau buvable, le poisson interdit
Le camion, tombé accidentellement dans le Lot avec ses 24 tonnes d'engrais, a été sorti
hier de l'eau. Par précaution, une interdiction pèse sur le poisson pêché entre l'écluse et la
confluence.

Image
Les plongeurs se sont relayés plusieurs heures pour raccorder les sacs (600 kilos à sec pour
les plus lourds) à une grue chargée de les sortir de la rivière. Photo t. M.

Le Lot a été débarrassé, hier, du poids lourd et de son chargement qui ont versé
accidentellement mercredi dans son lit (lire notre édition d'hier). Un important dispositif a
permis de sortir l'essentiel des 24 tonnes d'engrais et le camion. Celui-ci aura séjourné au
final 24 heures dans l'eau, à hauteur du barrage des ondes (commune de Trentels).

Dans la foulée, le préfet faisait connaître sa décision d'interdire la consommation et la
commercialisation de toutes les espèces de poissons, crustacés et batraciens prélevés dans
la rivière entre le barrage des ondes jusqu'à la confluence de la Garonne. Le représentant
de l'État fait valoir le principe de précaution : « Cette mesure sera levée dès lors que les
résultats des analyses complémentaires en cours écarteront tous risques pour la santé
publique. »

Un barrage flottant

Les premières mesures, que ce soit celles réalisées par les pompiers ou par Veolia, ne
témoignent pas d'inquiétudes particulières. Le taux de concentration en ammonium a été
jugé « acceptable » par les autorités : « Il n'est donc pas envisagé pour l'instant de
procéder à une coupure en alimentation d'eau potable sur les communes de Villeneuve-
sur-Lot et Sainte-Livrade. » Il a fallu extraire avec beaucoup de précaution les sacs
contenant l'engrais avant d'envisager la sortie du poids lourd. Les sapeurs-pompiers
avaient, en amont de la manœuvre, mis en place un barrage flottant pour empêcher toute
pollution de gasoil. Les engrais extraits de la rivière ont été évacués vers le centre de
stockage de Terres du Sud, à Tonneins. Le fabricant doit aujourd'hui assurer leur transport
vers Saint-Malo pour leur élimination.

Le point de captage d'eau potable de « pontous » situé sur la commune de Villeneuve
faisait hier l'objet de mesures physico-chimiques. Aujourd'hui, le secteur de Sainte-Livrade
sera tout particulièrement surveillé.

***********

récemment, il y a eut une autre pollution sur 'le Dropt' (tjrs dans le 47) ... 500 kgs de poissons
creuvés :(
Image
la Gaule Jonzacaise / Face Book : Sergio Tout Court

Tibo
Pêcheur incontournable
Messages : 779
Enregistré le : 20 janv. 2008, 18:16
Localisation : Montendre

Messagepar Tibo » 29 oct. 2010, 12:14

punaise ya pas bien longtemps j'étais pas bien loin pour tenter de taquiner la moustache...
à défauts de poissons j'aurais pu prendre un big bag .... 600kg ... suis pas bien sur que ma tresse de 65LB tienne le choc lol... j'ai au moins eu le plaisir de pêcher pendant la crue :?


Retourner vers « Discussions divers »

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : xaxxus et 51 invités