Dossier Bramerit
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claudie
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Une alternative très rentable à opposer aux irriguants qui pleurent et usent de chantage en annonçant leur mort si leur quota d'eau diminue!!
Vendredi 06 Mars 2009
SABLONCEAUX. Benoît Biteau a remporté le premier Trophée de l'agriculture durable, à Paris
Le paysan du futur
Benoît Biteau, hier, au milieu de ses vaches maraîchines et de ses juments poitevines mulassières. (photo david briand)
Benoît Biteau, hier, au milieu de ses vaches maraîchines et de ses juments poitevines mulassières. (photo david briand)
«Si je n'avais pas 40 ans, si je n'avais pas un peu bourlingué, si je n'étais pas têtu et si je n'avais pas voulu valoriser mes expériences professionnelles précédentes, je n'aurais jamais reçu cette distinction. »
Il a donc fallu la conjonction de beaucoup de « si » et une sacrée dose d'obstination pour que Benoît Biteau soit récompensé. Les banquiers qui n'ont pas été séduits par le projet d'installation de Benoît Biteau, voire qui l'ont dissuadé, s'en mordent peut-être les doigts aujourd'hui.
Le ministre interpellé
L'agriculteur est, en effet, devenu le premier lauréat des Trophées de l'agriculture durable, décernés lors du dernier Salon de l'agriculture. Après la sélection (par région) d'une dizaine de dossiers, un jury national - présidé par Erik Orsenna - a donc reconnu les efforts accomplis par celui qui est à la tête de son exploitation depuis deux ans seulement.
Et c'est en arborant, sur le revers de sa veste, son badge de la Confédération paysanne qu'il a reçu son trophée des mains de Michel Barnier, le ministre de l'Agriculture.
Une tribune rêvée afin d'interpeller le ministre sur des sujets qui lui tiennent à coeur, comme l'installation, la PAC ou l'eau. « Une question fondamentale pour le bassin versant de la Seudre que nous partageons avec les ostréiculteurs de Marennes-Oléron. » Avec, en ligne de mire, la culture du maïs dont il est un adversaire résolu.
« Aux problèmes de disponibilité de l'eau douce l'été, s'ajoutent des impératifs qualitatifs. Le maïs est source de rejets de pesticides qui, en bout de course, peuvent toucher les coquillages, qui sont des filtres. »
Ces paroles non consensuelles ont visiblement séduit le ministre puisqu'il l'a revu en tête à tête cette fois, trois jours plus tard. « Je l'ai trouvé courageux et audacieux », confie Benoît Biteau. « Nous partageons les mêmes convictions. Sauf qu'il est obligé de trouver des compromis avec les lobbies que sont les grands céréaliers et les irrigants. »
Un univers qu'il connaît bien. Frais diplômé en ingénierie des techniques agricoles, il a débuté sa carrière en tant que directeur du bureau d'études d'une société commercialisant drainage et irrigation. Son parcours atypique l'a conduit ensuite au poste de directeur technique du Parc du Marais poitevin. En mars 2007, il a franchi le pas en reprenant les 180 hectares que son père cultivait en monoculture intensive de maïs irriguée.
Économiquement porteur
Loin de faire le procès de ce mode de production (« Ils l'ont fait parce qu'il fallait le faire »), celui qui prône avant tout une démarche agronomique a choisi la voie du développement durable. En stoppant la culture du maïs pour privilégier la polyculture bio (céréales, légumineuses) en alternance.
Résultat : en cas de sécheresse, ses besoins d'irrigation sont divisés par trois en comparaison du maïs. Une réussite écologique qui se double de résultats financiers viables. À côté des 1 500 euros mensuels qu'il se verse, il a réinjecté, l'année dernière, 45 000 euros dans son exploitation. Il s'est parallèlement lancé dans l'élevage d'espèces régionales qui font l'objet de mesures de sauvegarde : vaches maraîchines, juments poitevines mulassières, baudets du Poitou, chèvres poitevines...
Auteur : david briand
d.briand@sudouest.com
Tags : Charente Maritime Environnement Nature Actualité
SUD OUEST | Vendredi 06 Mars 2009
RetourRetour haut de pageEnvoyer cet article à un amiImprimerDroits d'exploitation
Vendredi 06 Mars 2009
SABLONCEAUX. Benoît Biteau a remporté le premier Trophée de l'agriculture durable, à Paris
Le paysan du futur
Benoît Biteau, hier, au milieu de ses vaches maraîchines et de ses juments poitevines mulassières. (photo david briand)
Benoît Biteau, hier, au milieu de ses vaches maraîchines et de ses juments poitevines mulassières. (photo david briand)
«Si je n'avais pas 40 ans, si je n'avais pas un peu bourlingué, si je n'étais pas têtu et si je n'avais pas voulu valoriser mes expériences professionnelles précédentes, je n'aurais jamais reçu cette distinction. »
Il a donc fallu la conjonction de beaucoup de « si » et une sacrée dose d'obstination pour que Benoît Biteau soit récompensé. Les banquiers qui n'ont pas été séduits par le projet d'installation de Benoît Biteau, voire qui l'ont dissuadé, s'en mordent peut-être les doigts aujourd'hui.
Le ministre interpellé
L'agriculteur est, en effet, devenu le premier lauréat des Trophées de l'agriculture durable, décernés lors du dernier Salon de l'agriculture. Après la sélection (par région) d'une dizaine de dossiers, un jury national - présidé par Erik Orsenna - a donc reconnu les efforts accomplis par celui qui est à la tête de son exploitation depuis deux ans seulement.
Et c'est en arborant, sur le revers de sa veste, son badge de la Confédération paysanne qu'il a reçu son trophée des mains de Michel Barnier, le ministre de l'Agriculture.
Une tribune rêvée afin d'interpeller le ministre sur des sujets qui lui tiennent à coeur, comme l'installation, la PAC ou l'eau. « Une question fondamentale pour le bassin versant de la Seudre que nous partageons avec les ostréiculteurs de Marennes-Oléron. » Avec, en ligne de mire, la culture du maïs dont il est un adversaire résolu.
« Aux problèmes de disponibilité de l'eau douce l'été, s'ajoutent des impératifs qualitatifs. Le maïs est source de rejets de pesticides qui, en bout de course, peuvent toucher les coquillages, qui sont des filtres. »
Ces paroles non consensuelles ont visiblement séduit le ministre puisqu'il l'a revu en tête à tête cette fois, trois jours plus tard. « Je l'ai trouvé courageux et audacieux », confie Benoît Biteau. « Nous partageons les mêmes convictions. Sauf qu'il est obligé de trouver des compromis avec les lobbies que sont les grands céréaliers et les irrigants. »
Un univers qu'il connaît bien. Frais diplômé en ingénierie des techniques agricoles, il a débuté sa carrière en tant que directeur du bureau d'études d'une société commercialisant drainage et irrigation. Son parcours atypique l'a conduit ensuite au poste de directeur technique du Parc du Marais poitevin. En mars 2007, il a franchi le pas en reprenant les 180 hectares que son père cultivait en monoculture intensive de maïs irriguée.
Économiquement porteur
Loin de faire le procès de ce mode de production (« Ils l'ont fait parce qu'il fallait le faire »), celui qui prône avant tout une démarche agronomique a choisi la voie du développement durable. En stoppant la culture du maïs pour privilégier la polyculture bio (céréales, légumineuses) en alternance.
Résultat : en cas de sécheresse, ses besoins d'irrigation sont divisés par trois en comparaison du maïs. Une réussite écologique qui se double de résultats financiers viables. À côté des 1 500 euros mensuels qu'il se verse, il a réinjecté, l'année dernière, 45 000 euros dans son exploitation. Il s'est parallèlement lancé dans l'élevage d'espèces régionales qui font l'objet de mesures de sauvegarde : vaches maraîchines, juments poitevines mulassières, baudets du Poitou, chèvres poitevines...
Auteur : david briand
d.briand@sudouest.com
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SUD OUEST | Vendredi 06 Mars 2009
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limousin
- Pêcheur incontournable
- Messages : 819
- Enregistré le : 18 juin 2008, 22:08
- Localisation : La Rochelle
c'est vrai que le maïs....ça fait frémir!
mais tout semble démontrer que nous marchons sur la tête : avez-vous vu le sujet au journal régional de 13h sur FR3 relatif aux marins pêcheurs qui balancent aux poubelles des Kg de poissons? tout simplement scandaleux! on continue de racler les fonds marins alors qu'on sait très bien que ce sera de l'invendu
mais tout semble démontrer que nous marchons sur la tête : avez-vous vu le sujet au journal régional de 13h sur FR3 relatif aux marins pêcheurs qui balancent aux poubelles des Kg de poissons? tout simplement scandaleux! on continue de racler les fonds marins alors qu'on sait très bien que ce sera de l'invendu
Il faut être curieux de ce que l'on croit savoir....
http://www.lemondedelatruite.com/ magazine web gratuit pour les "fous de farios"
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limousin
- Pêcheur incontournable
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- Localisation : La Rochelle
ha oui? 
euh...je croyais que les engins en 1° catégorie étaient prohibés.....
Désolé, mais je n'ai aucun scrupules à virer/détruire tout engin que je trouve en 1° cat...;
je sais, c'est pas bien
euh...je croyais que les engins en 1° catégorie étaient prohibés.....
Désolé, mais je n'ai aucun scrupules à virer/détruire tout engin que je trouve en 1° cat...;
je sais, c'est pas bien
Il faut être curieux de ce que l'on croit savoir....
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et oui c'est bien interdit mais attention, Patrick veille au grain et je crois que certains vont avoir des surprises !
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kill-bill®
- Pêcheur incontournable
- Messages : 505
- Enregistré le : 14 mai 2008, 23:55
- Localisation : la rochelle
!
et ma donné des conseils -
kill-bill®
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- Localisation : la rochelle
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claudie
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http://www.pique-boeuf.fr/spip.php?article89#pecheurs
une affaire qui ne coule pas de source : à propos du Bramerit
Il était une fois un Syndicat Intercommunal de la Vallée du Bramerit. C’étaient des gens d’aval, cantonnés sur Grandjean, Taillebourg et St Savinien. Ils s’occupaient du ruisseau qui traversent leurs terres plates. Assainir, curer, faucarder, réparer quelques ouvrages d’art, telles étaient leurs innocentes préoccupations.
Un jour, l’un d’eux voulut jouer au chevalier noir. Celui qui s’en prend aux biens des autres dans tous les romans. Mais alors... ... ...
Telle est l’impression donnée par l’introduction faite par le sieur Pierre Clouzeau, maire délégué de Coulonge, commune associée à St Savinien. Présentation par touches. Peu compréhensible au départ pour un profane comme Le Pique-Bœuf.
Mais René Dugied vend soudain la mèche. Il prononce le mot fatidique qui éclaire tout : "pêcheurs".
Voici donc le problème exposé en termes bruts, sans ronronner comme un chanoine. D’un côté des gens pensent qu’un ruisseau doit se gérer de la source au confluent où il se dissout. En face, certains s’obstinent à penser que pas du tout, qu’il faut s’occuper juste de la partie qui coule visiblement, et laisser à d’autres les kilomètres qui de toute façon sont régulièrement asséchés.
Le chevalier noir ? Le maire de Grandjean, vilipendé comme sécessioniste, voire comme traître. Il pense, lui, que les autres communes, traversées par Le Bramerit depuis la source, ont vocation à s’associer à l’actuel syndicat.
Mais la clé de voûte dévoilée par le sieur Dugied, c’est le travail d’une association, La Mouche. Elle s’est taillé une solide réputation de sérieux en réaménageant le cours du Bramerit.
D’une façon que ne semble pas apprécier M Clouzeau. Il dénonce les tonnes de pierres apportées dans le lit de ce ruisseau pour restituer une variabilité, casser la linéarité chère aux draineurs agricoles mais préjudiciable à terme.
M Clouzeau oppose son propre souci d’assainir aux dégâts occasionnés par ces inconscients de pêcheurs. M Dugied lui fait part de son étonnement que lui M Clouzeau, en tant que membre de ce syndicat, il ignore, la nature exacte des travaux d’aménagement du Bramerit.
M Clouzeau ne lâche pas son bout. Il rappelle qu’en 1964 cette extension du syndicat aux autres communes avait déjà été envisagée mais refusée.
M Godineau dit que c’est lui qui a demandé à M Clouzeau de mettre cette affaire devant le conseil municipal savinois. Comme élu à plusieurs casquettes il ne participera pas au vote.
M Rouyer, maire délégué d’Agonnay, préconise l’unité des 5 communes autour du Bramerit, soit, de la source au confluent : Ecoyeux, St Hillaire de Villefranche, Grandjean, Taillebourg, St Savinien. Il est le seul à prendre aussi clairement position.
M Prouteau intervient : "il y a deux Bramerit", qu’il sépare avec une frontière, un certain ’Pont Bujat’ [16]. Il oppose un amont "où il n’y a pratiquement plus d’eau les 3/4 de l’année", et un aval, celui de l’actuel syndicat en somme. Comme par hasard, l’amont s’arrêterait peu ou prou à la limite entre la commune de St Hillaire de Villefranche et celle de Grandjean.
M Mulon a une opinion d’une grande souplesse, pour ne pas dire d’une certaine onctuosité : "si ç’a marché comme ça jusqu’ici, pourquoi changer ?".
M Dugied insiste : "c’est compliqué, la question de retenir l’eau ou pas". Mais M Clouzeau pense aux terres qui bordent son Bramerit. Il a le souci d’évacuer l’eau, non de la retenir.
Jean Claude Godineau, maire, passe au vote, à main levée.
- 2 voix pour l’extension : M Rouyer et Mme Dornat
- 8 voix contre
- 7 abstentions
Le chevalier noir a-t-il définitivement perdu ? Vous le saurez peut-être bientôt...
une affaire qui ne coule pas de source : à propos du Bramerit
Il était une fois un Syndicat Intercommunal de la Vallée du Bramerit. C’étaient des gens d’aval, cantonnés sur Grandjean, Taillebourg et St Savinien. Ils s’occupaient du ruisseau qui traversent leurs terres plates. Assainir, curer, faucarder, réparer quelques ouvrages d’art, telles étaient leurs innocentes préoccupations.
Un jour, l’un d’eux voulut jouer au chevalier noir. Celui qui s’en prend aux biens des autres dans tous les romans. Mais alors... ... ...
Telle est l’impression donnée par l’introduction faite par le sieur Pierre Clouzeau, maire délégué de Coulonge, commune associée à St Savinien. Présentation par touches. Peu compréhensible au départ pour un profane comme Le Pique-Bœuf.
Mais René Dugied vend soudain la mèche. Il prononce le mot fatidique qui éclaire tout : "pêcheurs".
Voici donc le problème exposé en termes bruts, sans ronronner comme un chanoine. D’un côté des gens pensent qu’un ruisseau doit se gérer de la source au confluent où il se dissout. En face, certains s’obstinent à penser que pas du tout, qu’il faut s’occuper juste de la partie qui coule visiblement, et laisser à d’autres les kilomètres qui de toute façon sont régulièrement asséchés.
Le chevalier noir ? Le maire de Grandjean, vilipendé comme sécessioniste, voire comme traître. Il pense, lui, que les autres communes, traversées par Le Bramerit depuis la source, ont vocation à s’associer à l’actuel syndicat.
Mais la clé de voûte dévoilée par le sieur Dugied, c’est le travail d’une association, La Mouche. Elle s’est taillé une solide réputation de sérieux en réaménageant le cours du Bramerit.
D’une façon que ne semble pas apprécier M Clouzeau. Il dénonce les tonnes de pierres apportées dans le lit de ce ruisseau pour restituer une variabilité, casser la linéarité chère aux draineurs agricoles mais préjudiciable à terme.
M Clouzeau oppose son propre souci d’assainir aux dégâts occasionnés par ces inconscients de pêcheurs. M Dugied lui fait part de son étonnement que lui M Clouzeau, en tant que membre de ce syndicat, il ignore, la nature exacte des travaux d’aménagement du Bramerit.
M Clouzeau ne lâche pas son bout. Il rappelle qu’en 1964 cette extension du syndicat aux autres communes avait déjà été envisagée mais refusée.
M Godineau dit que c’est lui qui a demandé à M Clouzeau de mettre cette affaire devant le conseil municipal savinois. Comme élu à plusieurs casquettes il ne participera pas au vote.
M Rouyer, maire délégué d’Agonnay, préconise l’unité des 5 communes autour du Bramerit, soit, de la source au confluent : Ecoyeux, St Hillaire de Villefranche, Grandjean, Taillebourg, St Savinien. Il est le seul à prendre aussi clairement position.
M Prouteau intervient : "il y a deux Bramerit", qu’il sépare avec une frontière, un certain ’Pont Bujat’ [16]. Il oppose un amont "où il n’y a pratiquement plus d’eau les 3/4 de l’année", et un aval, celui de l’actuel syndicat en somme. Comme par hasard, l’amont s’arrêterait peu ou prou à la limite entre la commune de St Hillaire de Villefranche et celle de Grandjean.
M Mulon a une opinion d’une grande souplesse, pour ne pas dire d’une certaine onctuosité : "si ç’a marché comme ça jusqu’ici, pourquoi changer ?".
M Dugied insiste : "c’est compliqué, la question de retenir l’eau ou pas". Mais M Clouzeau pense aux terres qui bordent son Bramerit. Il a le souci d’évacuer l’eau, non de la retenir.
Jean Claude Godineau, maire, passe au vote, à main levée.
- 2 voix pour l’extension : M Rouyer et Mme Dornat
- 8 voix contre
- 7 abstentions
Le chevalier noir a-t-il définitivement perdu ? Vous le saurez peut-être bientôt...
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