Etat des cours d'eau 2011

[triton]

pour les lacs, c'est la même chose

[STC]

http://www.sudouest.fr/2011/05/25/autor ... 9-4720.php

Autorisation d'irriguer, dans certains endroits seulement
En fonction du niveau des cours d'eau, certains agriculteurs vont bénéficier de dérogation
pour cinq jours, à partir de jeudi.

Deuxième round à la préfecture, hier matin. Et une avancée : dans plusieurs bassins de
Charente-Maritime (lire ci-après), où le seuil de coupure d'étiage n'est pas atteint, les
agriculteurs pourront irriguer de 20 heures à 8 heures, à compter de jeudi au plus tôt et
pendant cinq jours consécutifs.


Dans d'autres bassins du département, cette tolérance ne concernera que les cultures
fourragères, aux mêmes dates et aux mêmes heures.

En revanche, dans d'autres endroits, aucune tolérance n'est admise, pour l'instant en tout
cas. En effet, le préfet et les responsables de ses services sont disposés à discuter
régulièrement avec les représentants de la profession.

En fonction de l'évolution de la situation, du débit des cours d'eau, des chutes de pluie
éventuelles, d'autres autorisations ou des prolongations de dérogations seront ou non
ccordées.

Priorité au fourrage

De toute façon, les interlocuteurs habituels se réuniront dès jeudi matin pour adopter les
modalités techniques relatives aux premières autorisations. « On espérait un déblocage plus
large, commentaient, hier matin, Daniel Seguin, président de l'Association des irrigants, et Luc
Servant, président de la Chambre d'agriculture. Cinq nuits, ce n'est pas assez et, en plus dans
certains endroits, la suspension de l'irrigation est maintenue. Des agriculteurs vont forcément
être très mécontents. »

Le préfet ne l'ignore pas mais, dit-il, « notre priorité est de répondre aux demandes des
éleveurs pour sauver le fourrage. Mais beaucoup de gens, beaucoup d'activités dépendent de
la ressource en eau. La situation est très critique et 2011 restera une année de référence. J'ai
demandé aux usagers, aux industriels, aux maires… d'être très prudents dans leur
consommation d'eau.»

Dès le 1 er juin, un comité consultatif de l'eau se tiendra, à l'initiative du préfet.

[STC]

source : SO du jour ...

bassins concernés par la dérogation de 5 nuits :

Seudre
Seugne
Arnoult
Gères et devise
Boutonne et affluents

pour uniquement les éleveurs :

Mignon
marais du rochefort
le Curé
Sèvre Niortaise

pas de dérogations pour :

le Né
l'Aume couture
l'Antenne
la Rouzille
le Lary
le Palais

[claudie]

C’était prévisible!!

sos environnement a été trop naïf sur ce coup là!

[STC]

sos environnement a été trop naïf sur ce coup là!

nous ne somme pas naif

Je vois que vous êtes sur le pied de guerre ou plutôt sur le pied de
l'irrigation illégale.
Depuis le 18 mai, je parcours la campagne des alentours de Chermignac
(ma commune)à partir de 21h
et jusqu'à plus de 23 h.
Depuis le 19, il y a des arroseurs illégaux sur Chermignac, Rétaud, Les
Gonds, Courcoury, Berneuil.
A partir du 23, j'ai agrandi le secteur de prospection sur Colombiers,
Montils, St-Sever de Saintonge :
encore de l'arrosage.
Hier soir, vers 19 h 30 et encore plus à 21 h, d'irrigation sur les
communes de Villars-en-Pons, Tesson
et Thénac dont un arroseur sur céréales !
Hier, j'ai envoyé des courriels personnalisés à 9 maires. Trois m'ont
déjà répondu favorablement et sont
prêts à intervenir et veulent des renseignements complémentaires.
Réponses leur a été faite.
Ce jour, j'ai pris contact avec la DDTM au sujet du futur arrêté
préfectoral autorisant aujourd'hui ou
demain l'irrigation 5 nuits. Elle m'a demandé de lui transmettre mes
constats. Les éléments ont été transmis.

bougeons nos culs !!!

[claudie]

C'est ce que j'ai fait pour la Rochelle également

[STC]

Chers adhérents/es et symapthisants/es,

Compte tenu de la gravité de la situation de sécheresse actuelle,
nous vous invitons tous, c'est-à-dire chacune et chacun, à nous signaler en photographie
tous les arrosages illégaux que vous pouvez rencontrer
dans la vallée de l'Antenne et tous ses affluents et ruisseaux.

Déjà en Charente-Maritime, la gendarmerie est mobilisée contre les tricheurs.

Notre nombre (175 adhérents à ce jour) fait notre force et s'unit à celle de toutes les
associations alliées dans cette vigilance
qui nous est demandée par les citoyens et les agriculteurs respectueux des décisions prises, il
y en a beaucoup, dont Benoît Biteau vice-président du Conseil Régional.

Cordialement, Michel ADAM, président d'ANLP

[STC]

écluses de Bernouët ... le 20/05/2011

[STC]

le prefet Henri Masse est muté (15/06) ... en attendant
c'est le secrétaire général de la préfecture qui assurera l'interim
(SO du jour).

[triton]

c'est pas un mal !

[triton]

un article de "lepost.fr"

La pluie manque, les prairies souffrent et les éleveurs sont inquiets pour la subsistance de leurs bêtes. Le ministre de l'Agriculture : Bruno Lemaire, dogmatique comme il se doit, écarte toute idée d'un nouvel impôt sécheresse et en appelle à la solidarité de tous.

La belle affaire que voilà ! Nous évitons une fois encore de nous poser les bonnes questions sur ce dérèglement climatique qui n'est toujours pas acté. Quelques politiques allègres s'autorisent même à nier l'évidence pour que rien ne change au pays de la gabegie et du mépris de la planète. Ne rien changer à toutes nos pratiques, continuer au même rythme et, quand il n'est plus possible de faire autrement, proposer quelques rustines provisoires.

La solidarité pour répondre à une situation probablement catastrophique dans de nombreuses régions d'élevage. Voilà la belle idée qu'il nous fallait. Un vœu pieu d'ailleurs qui ne mange pas de pain, celui dont il ne faut pas priver nos céréaliers des grandes plaines agricoles. Ceux qui ont polluer joyeusement et dans l'impunité la plus totale les nappes phréatiques. Les rois des nitrates et les princes des rendements absurdes !

Car, nos amis les céréaliers, gens très respectables et fort bien représentés dans les instances dirigeantes de la profession, ne sont pas hommes à manquer une bonne affaire. Ils se sont vite transformés en courtiers en bourse, l'œil plus souvent rivé sur les cours des céréales que sur l'herbe qui ne verdoie plus ! Ils spéculent, ils jouent à la hausse le cours du blé pour s'en mettre encore plus dans la poche !

Que leurs amis éleveurs depuis belle lurette, tirent la langue, les indiffère royalement. Ils sont bien au-dessus des soucis de ces tâcherons de la terre, ces esclaves quotidiens , attachés à leurs exploitations et à des animaux qui demandent présence et labeur. Les céréaliers s'enrichissent, font du syndicalisme agricole pour s'occuper et tirer encore quelques menus avantages, se lancent parfois dans la politique. Ils ont tant de temps libre qu'il ne faut pas leur en faire grief.

L'occasion eut été belle de renvoyer un peu de cette aisance qui fait tant défaut aux autres secteurs de la profession. Un beau geste désintéressé, un acte de générosité (oh, que ce mot est épouvantable et si peu professionnel !). Ne plus couper l'herbe sous le pied de leurs collègues, cesser pour une fois de les asphyxier avec des prix inabordables, cela eut été un geste de classe, un signe fort et si utile.

Mais il ne faut pas demander à des hommes d'affaires d'avoir du cœur. L'argent est un métal dur, il ne prédispose pas à la sensiblerie. Les affaires sont ce qu'elles doivent être et un sou de plus est un sou de mieux. La paille vient à manquer, il faut la stocker, attendre que les prix montent, gérer la pénurie, y ajouter son grain de sel pour faire la culbute le moment venu.

Pendant que les éleveurs ruminent leur détresse et cette maudite sécheresse qui leur tombe sur le poil de plus en plus souvent, ils mettent à l'abri balles rondes ou carrés, sans avoir à manier la fourche ça va de soi ! Monsieur Lemaire n'évoque surtout pas ce comportement abject. Il ne peut se permettre de dénoncer une attitude totalement logique dans une démarche libérale. Ce sont une fois encore, les consommateurs qui vont gonfler le bas de laine des céréaliers.

Les jachères vont rentrer dans le bal. Les primes demeureront à n'en point douter d'actualité quand ce foin de seconde zone se vendra au prix fort. Le beurre, l'argent du beurre et la fermière (à condition que ce soit la femme d'un éleveur), il ne faut pas se gêner. Nos céréaliers continuent à arroser leurs immenses champs de maïs et nous marchons sur la tête sans voir venir la pluie. Quand ce système totalement fou prendra-t-il fin ?

[STC]

eau rougeatre = décomposition des végétaux

patrouille hier et ce matin entre Jonzac et Mosnac/Seugne (Seugne moyenne)
pour voir la couleur de l'eau :

Jonzac : couleur purin
St-Germain : couleur purin
Cornet : couleur purin + végétation aquatique en surface (voir photo)
Lussac (le 04/06/2011) : couleur purin + végétation aquatique en surface sur des centaines de mètres
Garreau : couleur purin
Clion : couleur purin
Marcouze : couleur purin
Mosnac : eau assez claire

ça ne donne pas envie de pêcher ... d'ailleurs j'ai pas vu de pêcheur

[Manulegosny]

un article de "lepost.fr"
Quand ce système totalement fou prendra-t-il fin ?

Lorsque l'on arrêtera de voter pour des abrutis dont la seule logique est le profit, la loi du marché, la spéculation et le capital.
La PAC, ce sont les électeurs qui l'ont voté il y a 15 ans. Maintenant on paye.

[STC]

le Trefle à Pont d'Usseau

Mosnac : eau assez claire

couleur purin ce matin

[STC]

http://www.sudouest.fr/2011/06/21/les-m ... 4-1251.php

Les Gonds / Les marais de l'Anglade victimes de la sécheresse


Voici ce qu'il reste d'eau dans un étier. photo lucien normandin

En cette fin de printemps, les marais de l'Anglade, aux confins des communes des Gonds et de
Berneuil, souffrent particulièrement de la sécheresse précoce. Les fossés sont déjà à sec. La
flore et la faune spécifiques à ce milieu si particulier vont souffrir pendant les longs mois d'été.
Mais les habitants voisins s'inquiètent aussi des conséquences du niveau anormalement bas de
la Seugne. Pourtant, toute la vallée est incluse dans la zone Natura 2000.

Suspension totale

Pour éviter une aggravation trop forte de l'état des choses, une utilisation parcimonieuse des
réserves en eau s'impose. L'eau est devenue un bien trop rare pour qu'il soit approprié par
quelques-uns. Précisément, dans son arrêté du 10 juin, le préfet a inclus le bassin
hydrographique de la Seugne dans la zone où il est interdit d'arroser : « Il est appliqué une
suspension totale sur les prélèvements d'eau destinés à l'irrigation. » Or, des habitants du
petit village de Courcion ont constaté que certaines cultures de maïs souffrent de la
sécheresse mais d'autres non. Certains continueraient d'arroser en utilisant des forages
situés non loin des marais de l'Anglade. Les autorités administratives ont été alertées sur
ces pratiques qui se déroulent dans un secteur éloigné des voies de communication.

La vigilance de celles-là sera bien nécessaire pour que des tensions ne se développent pas
dans la vallée de la Seugne : « La guerre de l'eau ne doit pas avoir lieu. »