[ 2011 ] SO du jour

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STC
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[ 2011 ] SO du jour

Messagepar STC » 03 janv. 2011, 09:08

j'ouvre un nouveau sujet concernant les articles de Sud-Ouest ...

http://www.sudouest.fr/2011/01/03/un-ju ... 9-1552.php

Saint-Jean-d'Angély

Un juste retour aux sources

Plus de 300 poissons carnassiers ont été mis à l'eau dans la Boutonne, grâce à l'action des
Pêcheurs Angériens.

Image
250 brochetons et 80 sandres ont été les bénéficiaires de cet empoissonnement. PHOTO DR

Les Pêcheurs Angériens, gestionnaires piscicoles de la Boutonne entre Saint-Pierre-de-l'Isle et
Torxé, ont mis à l'eau récemment de nombreux carnassiers pour repeupler la rivière en
deuxième catégorie.

La stabilité du nombre de pêcheurs à Saint-Jean-d'Angély et les aides de la Fédération
départementale de pêche ont permis, cette année encore, d'effectuer financièrement ce type
d'empoissonnement.

« Très belle qualité »

Parmi les poissons déversés, 250 brochetons de deux étés et 80 sandres de 30 à 40
centimètres. Aux dires du président Lucien Bouchet et des pêcheurs qui l'accompagnaient
pour cet alevinage, « ces poissons sont particulièrement beaux et de très belle qualité. »

Ils ont été délicatement rendus à leur milieu naturel en deuxième catégorie, dépendant des
Pêcheurs Angériens, entre le plan d'eau de Saint-Jean-d'Angély et les écluses de Bernouët.

Malgré les assèchements annuels répétés et de plus en plus destructeurs pour la faune
piscicole, les Pêcheurs Angériens ne baissent pas les bras et continuent de se battre pour que
la Boutonne et ses canaux puissent encore vivre.
Image
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Re: [ 2011 ] SO du jour

Messagepar STC » 11 janv. 2011, 09:27

http://www.sudouest.fr/2011/01/11/des-c ... 5-1436.php

Marennes Des centaines de kilos de poissons lâchés

Image
Jean-Pierre Godrie (à gauche) et son secrétaire. photo janique villeneuve

La Gaule marennaise a tenu son assemblée générale, vendredi dernier, présidée par Jean-
Pierre Godrie.

L'atelier Pêche Nature de l'association a accueilli 13 enfants en 2010.

Alevinage de black-bass

Cette année, l'alevinage a concerné les black-bass, un poisson originaire des USA, issu de la
pisciculture de la Fédération de pêche et de la protection des milieux aquatiques. Sur les
conseils de spécialistes, 1 300 petits black-bass ont été déversés sur un itinéraire de 1,1 km,
du pont de la Chasse à la Buse Noire, par 5 ou 6 unités à chaque mètre.

L'association de pêche suivra de très près cette expérience qui, si elle s'avère concluante,
sera renouvelée. 40 kilos de gardons ont été introduits dans le plan d'eau de Bournet et 300
kilos dans le canal Charente-Seudre du pont de la Chasse à la réserve du port de Marennes.

80 kilos de sandre

80 kilos de sandre seront déversés fin janvier. Ce poisson, suscitant de nombreuses
interrogations, sera bagué. L'objectif est de connaître sa mobilité, sa croissance, de déduire la
richesse du milieu maritime. Un cas intéressant a été évoqué, celui d'un sandre péché à 35
kilomètres plus loin que son point d'introduction.

Cet empoissonnement a coûté 3 404,50 € à la Gaule marennaise. Les responsables ont profité
de l'occasion pour lancer un cri d'alarme sur la dégradation du marais et la forte présence de
jussie, cette plante étant décrite comme étant une catastrophe.

De nombreux projets

Au programme 2011, différents concours sont déjà prévus : en individuel au Lindron, le samedi
18 juin; un individuel au pont de la Chasse (gratuit) le samedi 16 juillet; une doublette au pont
de la Chasse le samedi 10 août; les plus de 55 ans en individuel au Lindron le mercredi 24
août; une doublette au pont de Mérignac le samedi 24 septembre; les plus de 55 ans en
doublette au Lindron, en septembre; le championnat de France (corpo).

Les dates d'ouverture

Un loto sera organisé le 6 février dans la salle polyvalente de Marennes.

L'ouverture de la truite est fixée au 12 mars, celle du brochet au 1er mai, l'anguille jaune
(stade intermédiaire entre la civelle et le reproducteur) du 1er mai au 31 août.

La Fête départementale de la pêche est prévue le 5 juin, toute la journée à Saint-Savinien-
sur-Charente.
Image
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claudie
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Re: [ 2011 ] SO du jour

Messagepar claudie » 11 janv. 2011, 13:06

Les responsables ont profité
de l'occasion pour lancer un cri d'alarme sur la dégradation du marais et la forte présence de
jussie, cette plante étant décrite comme étant une catastrophe.


Une expérience visiblement concluante sur la Jussie, sur un des blogs de la communauté AAPPMA http://glenac.aappma.over-blog.com/
Mon AAPPMA http://lamouchedestsavinien.over-blog.com/

http://bramerit.blog.free.fr/index.php?pages/ACCUEIL

outil de référence : http://www.monagendahalieutique.fr

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to kill 17
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Re: [ 2011 ] SO du jour

Messagepar to kill 17 » 14 janv. 2011, 17:29

Des poissons de qualité???? Si ils déversent de cette façon directe de la bassine on ne peu pas les féliciter

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Re: [ 2011 ] SO du jour

Messagepar STC » 20 janv. 2011, 09:47

http://www.sudouest.fr/2011/01/19/des-a ... 0-1391.php

Des aloses captives

L'Aquarium de La Rochelle aide à la sauvegarde et à la restauration de l'espèce

Image
Les aloses s'offrent au regard des visiteurs, évoluant parmi les sardines et les anchois.
photo dominique jullian

La grande alose. Qu'est-ce que les scientifiques savent sur ce poisson migrateur
emblématique des grands fleuves, qu'il est interdit de pêcher depuis 2008 dans la Garonne et
la Dordogne, où a été observé l'effondrement vertigineux de ses stocks ?

« Peu d'études lui ont été consacrées, déplore Philippe Jatteau. On connaît sa vie adulte,
lorsqu'elle arrive dans les estuaires. Mais on connaît mal sa vie en mer, et sa phase juvénile en
eau douce. »

L'ingénieur de recherche au Cemagref (institut scientifique girondin) était à l'Aquarium de La
Rochelle, hier, pour coucher de nouveaux chapitres dans la littérature scientifique consacrée à
ce cousin de la sardine et de l'anchois, un beau poisson argenté de la famille des clupéidés,
dont la pêche artisanale ne peut plus se pratiquer dans nos fleuves.

Le Cemagref, l'Aquarium de La Rochelle, et le Muséum d'histoire naturelle de Paris ont signé la
convention avec laquelle ils se donnent trois ans pour analyser l'évolution sexuelle des aloses
en captivité. Avec ce que la démarche sous-tend comme prolongements éventuels pour
repeupler des secteurs où l'espèce est menacée, voire éteinte.

Les biologistes ont ainsi défini les étapes de ce programme de recherche pour la conservation
et la restauration de l'alose, qui a reçu le soutien de l'Union européenne, à travers le fonds
Life nature.

Ces travaux s'inscrivent dans la continuité d'une première phase de recherche au cours de
laquelle les chercheurs s'intéressèrent à la disparition de l'alose dans le Rhin. Entre 2007 et
2010. Le Cemagref fut l'un des piliers de ces travaux qu'avait consacrés en 2008 le prix Best
European Maritime Project du Comité des Régions.

millions d'alevins lâchés

En lien avec l'association Migado (pour la restauration et la gestion des poissons migrateurs),
5 millions d'alosons avaient alors été lâchés dans le fleuve frontalier.

La phase de recherche qui débute poursuit un double objectif. D'une part, transférer en
Allemagne les techniques utiles à l'effort de réintroduction de l'espèce. D'autre part, améliorer
la connaissance sur le franchissement des obstacles, les zones de frayères, la descente des
juvéniles entre la frayère et l'estuaire. Mais, cette fois, le champ des recherches est élargi
aux bassins de la Garonne et de la Dordogne, fleuves où le lâcher d'alevins n'est pas encore
d'actualité.

Dans ce dispositif, l'Aquarium de La Rochelle propose sa connaissance sur la vie de l'alose en
milieu artificiel. 150 spécimens, que lui avait fournis le Cemagref en 2009, s'y développent pour
partie devant les visiteurs et, pour le reste, dans les locaux techniques de l'entreprise
touristique. « Elles mesuraient 3 centimètres à leur arrivée, évoque le biologiste de l'Aquarium,
Pierre Morinière.

Il se tient devant le bassin où des poissons de 20 centimètres s'excitent aujourd'hui à
l'approche des intrus qui les observent. « Adulte, la grande alose peut atteindre 40 à 50
centimètres. » Mais, qu'une seule écaille de son bel habit de lumière soit abîmée, et sa vie
peut être menacée.

Un poisson fragile, et difficile à élever dans 8 mètres cubes d'une eau dont la température est
comprise entre 16 et 18°, dans laquelle il est nourri au plancton congelé et au granulé
d'aquaculture
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Re: [ 2011 ] SO du jour

Messagepar STC » 22 janv. 2011, 10:08

la pêche interdite au lac d'Enlias

Saint-Georges-de-Didonne

une pollution par hydrocarbure a été récemment constatée au lac
d'Enlias et l'eau ne respecte plus les normes d'hygiène et de salubrité
pour la faune. En conséquence, par arrêté municipal du 7 Janvier,
la pêche de toute nature y est totalement interdite judqu'à nouvel avis.
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Re: [ 2011 ] SO du jour

Messagepar STC » 26 janv. 2011, 18:57

http://www.sudouest.fr/2011/01/26/les-c ... 45-757.php

Les civeliers à l'arrêt
Les pêcheurs professionnels déplorent l'interdiction d'exporter hors de l'Union européenne.

Image
Ponton vide, bateaux à l'arrêt. Les pêcheurs de pibales sont en grève. photo archives « sud ouest »

La porte des exportations de civelles en Chine est fermée. Conséquence : hier en Charente-
Maritime, les professionnels de cette pêche se sont mis en grève, au moins pour quatre jours.
C'est vendredi, à Nantes, que des représentants des pêcheurs de la façade atlantique et de la
direction des pêches maritimes du ministère de l'Agriculture et de la pêche se rencontreront.
Le sujet doit aussi être abordé simultanément à la commission européenne, à Bruxelles.

171 licences de pêche sont attribuées sur l'unité de gestion anguilles Gironde-Dordogne-
Charente, qui englobe la majeure partie du littoral charentais. Soit autant d'entreprises
artisanales concernées. Un mouvement dont l'entreprise Gurrutchaga, le principal ramasseur et
exportateur français, qui est installé au nord du département, est aussi solidaire. Au lendemain
du mouvement qui a débuté dans l'estuaire de la Loire, ces artisans pour qui la pibale est une
source essentielle de revenu, protestent contre l'absence de quota à l'exportation. En clair,
s'ils pêchent, ça n'est que pour le marché interne à l'Union européenne, lequel ne peut pas
absorber toute la production et est moins rémunérateur que le débouché asiatique,
traditionnellement demandeur en début d'année.

y a tout juste un an …

« La semaine dernière, nous avons ramassé 600 kilos par jour, il faut pouvoir absorber ça ! »,
détaillait le mareyeur, pour donner avec un chiffre une échelle de mesure du problème. Les
fermes marines européennes qui travaillent sur le repeuplement de l'espèce n'auraient pas eu
le temps de se préparer à cette fermeture, expliquent en substance les représentant du
comité régional des pêches de Poitou-Charentes.

Le quota à l'export vers l'Asie était de 14,2 tonnes l'année dernière. La menace d'une
fermeture du robinet, inscrite en filigrane de la protection de l'espèce, planait déjà. Ainsi se
souvient-on d'un précédent mouvement de grève, début 2010. Mais du niveau de la menace,
les autorités sont passées à celui de l'interdiction. Le 3 décembre dernier, le groupe
scientifique pour l'Europe de la Convention internationale pour le commerce des espèces de la
faune et de la flore (Cites) formulait cette recommandation. Le 6 décembre, le comité de
gestion de la Cites suivait son avis.

Profitant d'une visite dans le département de la ministre de l'Écologie, Nathalie Kosciusko-
Morizet, des artisans charentais s'étaient ouverts de leurs difficultés auprès d'un conseiller du
ministre. Ils les ont reformulées, hier, devant les représentants de la Direction des territoires
et de la mer, à La Rochelle. Tandis que des pêcheurs de l'estuaire de la Loire profitaient de la
visite de Nicolas Sarkozy, à Saint-Nazaire, pour rencontrer un conseiller de l'Élysée. « C'est
certain, ça va chauffer », prédit Jérôme Gurrutchaga, membre de la délégation rochelaise.
Pour ces pêcheurs, le coup est d'autant plus dur que l'automne dernier, une autre pêche
importante, celle des coquilles saint-jacques, leur a été interdite pour des raisons sanitaires
Image
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Re: [ 2011 ] SO du jour

Messagepar STC » 27 janv. 2011, 09:44

http://www.sudouest.fr/2011/01/27/merci ... 45-757.php

« Merci » l'Europe !
« Merci », chalutier éguillais, reste à quai. Bruxelles interdit l'exportation en Chine

Image
Lionel Barrau est en grève, comme 170 autres pêcheurs de pibales charentais.
photo philippe Baroux

«Merci » est à l'arrêt. Lionel Barrau a amarré son chalutier au quai du petit port de L'Éguille-
sur-Seudre. Depuis mardi, le pêcheur professionnel est en grève, comme les 170 autres
civeliers de Charente-Maritime, détenteurs d'une licence de pêche à la pibale (l'alevin
d'anguille) dans les estuaires du département.

Pêcher, mais à quoi bon ? La Commission européenne n'autorise pas cette année les
exportations vers la Chine, en vertu des prescriptions internationales pour la protection de
l'espèce. Elle verrouille donc le marché le plus juteux de ces artisans, alors que le début de
l'année marque l'envolée habituelle des cours asiatiques de la civelle, jusqu'à 1 000 euros le
kilo lors des campagnes record ! La grève, elle, vise à tenter de faire plier la Commission
européenne.


« Le cours de la pibale est actuellement situé dans une fourchette de 200 à 390 €, suivant la
qualité du produit. Si nous avions accès au marché chinois, nous serions entre 500 et 700 € »,
estime le Royannais Éric Blanc qui suit le dossier pour le compte du Comité régional des
pêches de Poitou-Charentes.

Lionel, employeur de deux matelots neuf mois de l'année, a du mal à affiner la prévision des
pertes pour son entreprise. « L'estimation est difficile, parce que j'ignore ce que je vais pêcher
d'une année sur l'autre. Si la fermeture de l'Asie se confirme, la perte sera peut-être de 20 %
sur la part civelles de mon chiffres d'affaires, mais je ne l'affirme pas. » En 2010, « Merci »
avait relevé 20 kilos de précieux alevins sur sa saison hivernale, peignant méticuleusement la
Seudre, et elle seule, de ses deux cadres de pêche de 7 mètres carrés chacun. Mais « une
année normale », la production du même bateau, sur le même fleuve, est d'une centaine de
kilos. Si le patron de pêche ne devait avoir qu'une certitude, ce serait celle-là : « Si nous ne
travaillons plus la pibale, cela pourrait mettre l'entreprise en difficulté toute l'année. » Sachant
que la civelle, c'est un quart du chiffre d'affaires annuel du « Merci », lequel oscille entre 100
000 et 150 000 €.

Cartes brouillées cette saison

La civelle n'est donc qu'un des métiers que ce bateau de 11 mètres pratique sur l'année. Au
printemps, il s'amarre à Royan et pêche dans l'estuaire et son panache. La crevette et le
céteau sont alors ses cibles. En automne, il remonte dans les pertuis les jours d'ouverture de
la saint-jacques et travaille aussi sur un banc d'huîtres plates du pertuis d'Antioche. Mais, plus
que jamais, cette année, les cartes ont été brouillées. Ces mêmes bateaux ne peuvent pas
compléter leur revenu avec la saint-jacques, sa pêche est interdite pour raison sanitaire.
Quelle parade Lionel Barrau a-t-il adopté ? « Je suis resté davantage sur l'huître plate et sur le
pétoncle. Comme ça, j'ai à peu près équilibré mes résultats. »

Un cas de figure qui ne peut pas être généralisé à l'ensemble de la flottille. « Tous les bateaux
qui disposent de licences pour la pibale ne sont pas des chalutiers, souligne Éric Blanc. Sur les
171 licences charentaises, 82 bateaux mesurent en effet moins de 10 mètres, dont 26 sont
équipés de moteurs hors-bord. Ce sont de très petites unités qui ne peuvent pas travailler la
saint-jacques, l'huître plate et aller vers le large. La civelle est donc leur unique revenu en
hiver ! »

Demain à Nantes, les civeliers en colère de Charente-Maritime et des Pays-de-Loire
rencontreront des fonctionnaires de la direction des pêches.
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Re: [ 2011 ] SO du jour

Messagepar STC » 05 févr. 2011, 10:14

http://www.sudouest.fr/2011/02/01/maigr ... 0-4628.php

Maigre compensation
Après la réunion de Nantes, les civeliers sont incités à reprendre la mer.

« J'ai fait passer un message de reprise, mais à condition de s'assurer du prix, et que les
mareyeurs soient capables d'acheter. » Déclaration du vice-président du comité régional des
pêches Poitou-Charentes, le Royannais Éric Blanc, après une semaine d'arrêt de la flotte
civelière. Rappelons que les pêcheurs de pibales ne sortaient plus, pour dénoncer l'absence de
quota à l'exportation des pibales vers l'Asie, marché de première importance pour eux en hiver.

Vendredi dernier à Nantes, ils étaient plus de 200 des Pays-de-Loire, et une dizaine de
Charente-Maritime, à avoir convergé devant les portes de l'École de la marine marchande où
leurs représentants et ceux de la direction des pêches du ministère de l'agriculture et de la
pêche se rencontraient pour tenter de débloquer la situation.

« On ne ressort pas pleinement satisfaits de ces échanges, mais tout de même, il y a un
geste », poursuit Éric Blanc, l'un de ceux qui se sont rendus à Nantes. Le geste, c'est une
aide de l'État pour les patrons de pêche qui se sont ou vont se déclarer en arrêt temporaire
une semaine. L'enveloppe est de 1,9 million.

Les artisans gagnent aussi l'assurance que le gouvernement défend leur cause auprès de la
commission européenne. Le sujet de ce quota à l'exportation sera débattu le 4 février
prochain à Bruxelles.

Les marins comptent sur une mesure complémentaire : « des fonds doivent être débloqués
pour acheter des civelles destinées au repeuplement, à 300 € le kilo. »

Enfin, il a été question de la création, en France, d'une civellerie, une unité de
prégrossissement pour développer l'alevin jusqu'au stade de l'anguillette et fournir au
repeuplement un produit ayant atteint une maturité offrant de meilleures garanties de
survie.
» Cette civellerie serait un nouveau marché qui compenserait, mais partiellement
seulement, le manque à gagner pour les producteurs lié à la fermeture du marché chinois.
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Re: [ 2011 ] SO du jour

Messagepar STC » 14 févr. 2011, 20:55

http://www.sudouest.fr/2011/02/11/braco ... 12-736.php

Braconnage de civelles sur l'île de Ré

Deux interpellations ont été effectuées dans le Fiers d'Ars. Les 5 kilos d'alevins ont été remis à l'eau.

Lors d'un contrôle réalisé le 3 février dans le Fier d'Ars, sur l'île de Ré, l'unité littorale de la
Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) de la Charente-Maritime a
constaté une activité de braconnage de la civelle. Les deux personnes interpellées, non-
pêcheurs professionnels, avaient installé un dispositif interdit de poche à civelles (3 mètres
carrés) directement à la sortie d'une écluse. Il permettait de capter un maximum d'alevins
d'anguilles. En l'occurrence, 5 kilos de civelles, d'une valeur marchande estimée à 2 000 euros,
avaient déjà été pêchés.

Le matériel de capture a été saisi et les civelles ont été remises à l'eau. Les deux personnes
interpellées font l'objet de poursuites pénales pour pêche d'une espèce interdite, avec une
peine maximale de 22 500 euros d'amende.

Si, depuis le 7 août 2009, la pêche de loisir de l'anguille est interdite dans le cadre d'un plan
de gestion sur cette espèce menacée, ce contrôle intervient dans un contexte particulier pour
cette espèce. Outre l'impossibilité d'exportation hors Union européenne, un arrêt temporaire
de la pêche pour les professionnels a été mis en place. Il est basé sur le volontariat des
intéressés, sous réserve qu'ils répondent aux critères. En contrepartie, ces pêcheurs
bénéficient d'une aide financière.
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Re: [ 2011 ] SO du jour

Messagepar STC » 14 févr. 2011, 21:00

http://www.sudouest.fr/2011/02/11/le-po ... 4-1221.php

Le poids de la Fédération sur les épaules de Gilles

Président de la Gaule Jonzacaise, Gilles Brichet préside aussi, désormais,
la Fédération départementale .
Image
Gilles Brichet, président de la Fédération départementale de la pêche et de l'association
locale la Gaule Jonzacaise. PHOTO M.-L. G.

C'est sur le site piscicole d'Allas-Bocage, propriété de la Fédération départementale de la
pêche que nous avons rencontré Gilles Brichet hier matin, non pas au titre de sa présidence
de la Gaule Jonzacaise depuis deux ans, mais en tant que président de la Fédération. Au 1er
janvier, en effet, il a succédé à Jacques Fouchier qui a préféré prendre un peu de recul et
choisir un poste de vice-président, tout en conservant un mandat national à la Fédération de
la pêche en France.

« Sud Ouest ». Quel est le poids de la Fédération aujourd'hui ?

Gilles Brichet. Elle compte 24 associations locales agréées de pêche de protection des milieux
aquatiques qui sont des relais précieux sur le terrain et elle regroupe plus de 20 000 pêcheurs.
Elle emploie dix salariés à travers deux ingénieurs, un technicien, deux animateurs
responsables du pôle halieutique, une secrétaire qui assure également l'accueil au siège de
Saintes, un responsable administratif chargé de la communication, deux gardes fédéraux et un
pisciculteur en charge de la gestion du site d'Allas-Bocage.

Quelles sont ses principales missions ?

Ce sont les mêmes que celles de ces associations locales, à savoir la promotion de la pêche
de loisir tout en s'assurant de la protection des milieux. La Fédération accompagne aussi ces
associations dans leurs projets tout autant sur le plan technique que financier. Notamment à
travers l'aide au déversement de poissons dans les rivières. Chaque année, le produit de la
pêche extraite de la vidange de l'étang d'Allas-Bocage, alimente gratuitement les rivières du
département. Cela représente environ 4 tonnes de brochets, black bass, gardons et tanches.
Les plus beaux géniteurs sont conservés à l'étang pour assurer la continuité de la
reproduction sur site.

Comment vivez-vous vos nouvelles fonctions ?

Si je n'avais pas été optimiste, je n'aurais pas pris cette charge. La tâche d'un président est
lourde mais exaltante car elle demande de relever plusieurs défis. Faire vivre le loisir pêche
tout en s'adaptant à son changement. Car à l'heure d'Internet et de la multiplication des
loisirs, le pêcheur d'aujourd'hui n'est plus celui d'hier, sentinelle patiente de l'état du milieu. Il
est probablement plus sportif, attiré par la côte, les pêches ciblées, même. L'un de nos enjeux
est de revenir vers les jeunes, sachant que les fédérations en France, comme ailleurs en
Europe, perdent environ 10 % de leurs pêcheurs chaque année. Et pour ce faire il faut
notamment développer les ateliers d'initiation à la pêche et à la nature.

Quels sont les principaux grands chantiers de la Fédération ?

Il y a celui de l'organisation de la vente des cartes de pêche sur Internet, par exemple, qui
devrait démarrer d'ici à deux ans. On s'y prépare donc. Ce système permettra même d'acheter
une carte journalière pour aller pêcher aussitôt, même un jour férié, ce qui n'est pas possible
aujourd'hui quand les dépositaires sont fermés. Sinon, la grande nouveauté aujourd'hui, c'est
l'arrivée de la carte de pêche interfédérale, permettant d'aller pêcher, avec la même carte à
85 €, dans 70 départements. Aujourd'hui la carte départementale vaut 60 € en Charente-
Maritime. Cette réciprocité interdépartementale, interrégionale même, est donc une très belle
avancée pour le loisir pêche.

Et en termes de protection des milieux ?

Il ne faut pas se le cacher, certains sites sont en danger dans le département. Pour des
raisons de pollution agricole, chimique ou industrielle. Mais aussi pour des raisons de manque
d'eau lié au changement climatique ou au pompage inconsidéré. C'est aussi un dossier à suivre
de très près car l'équilibre écologique de certains cours d'eau est menacé.
Image
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Re: [ 2011 ] SO du jour

Messagepar STC » 15 févr. 2011, 10:40

http://www.sudouest.fr/2011/02/10/sans- ... 1-1368.php

Jonzac / Sans quorum, pas de président ni de budget

L'élection du nouveau président et le vote du budget ont été repoussés à mardi.

Image
Pierre-Jean Ravet (en haut à gauche) poursuit l'intérim à la présidence du syndicat de rivière,
en remplacement de René Marty, démissionnaire. Et ce en attendant la prochaine réunion,
mardi matin. PHOTOS M.-L. G.

Sur 66 délégués, ils étaient seulement 28 (dont deux pouvoirs). En l'absence de quorum, le
Syndicat intercommunal de rivière Seugne amont et Pharaon n'a pas pu se choisir un nouveau
président suite à la démission de René Marty au 31 décembre. Il a été impossible également
de valider le compte administratif clôturant les comptes de l'année dernière ou de voter le
budget 2011.

Bref, le moulin de Chez Bret n'a pas fait le plein des délégués, ce qui n'a pas manqué d'étonner
l'ancien président René Marty ainsi que celui chargé de l'intérim à la présidence, Pierre-Jean
Ravet. Un nouveau rendez-vous a donc été fixé à mardi 15 février, à 11 heures, même
endroit, même ordre du jour (1). Et cette fois, plus besoin de quorum pour décider de quoi que
ce soit.

De Jonzac à Léoville

Sans pouvoir voter, on a tout de même parlé de chiffres et des grands dossiers à engager
pour le syndicat qui a en gestion les rivières de tout le bassin-versant de la Seugne amont et
du Pharaon. Ce qui n'est pas rien lorsqu'il est question de restauration d'ouvrages
hydrauliques, de maintien du bon débit de l'eau, de restauration des rives. Car après avoir
conduit - sur trois ans - la restauration, à Jonzac, des différents ouvrages (ceux du pont de
pierre, du moulin de Chez Bret, du moulin de Guiffier) et, dans l'ensemble, l'entretien des
berges jusqu'à Champagnac, le syndicat va se pencher sur le gros dossier du cours de la
rivière entre Jonzac et Léoville. Là encore en se faisant accompagner par un cabinet
spécialisé.

Comme l'ont rappelé MM. Ravet et Marty, « c'est important de prendre les décisions tous
ensemble. Car il faut savoir que la législation environnementale est de plus en plus
contraignante. Toutes les rivières vont faire l'objet d'un classement et il y a des objectifs à
atteindre d'ici à 2015 et d'ici à 2027, pour assurer la continuité écologique. Et cela concerne
la continuité piscicole tout autant que la continuité sédimentaire. La Seugne, comme les
autres rivières, est forcément concernée, d'autant que certains de ses tronçons sont classés
pour les migrateurs comme l'anguille, la lamproie, la truite. À titre d'exemple, la continuité
piscicole signifie que les poissons doivent pouvoir remonter le cours d'eau. Et quand on sait
qu'une passe à poissons a coûté 7 000 euros sur l'ouvrage du moulin de Guiffier… ».

René Marty parle même de « pédagogie concernant les élus, en particulier les nouveaux ». De
la documentation officielle arrive en ce moment, qu'il conviendra d'expliquer, de traduire pour
l'adapter au milieu. Afin de mesurer toutes les conséquences techniques et probablement
financières sur les travaux à engager ici et là.

(1) Une visite des travaux réalisés au moulin de Guiffier aura lieu dès 9 h 30.
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Re: [ 2011 ] SO du jour

Messagepar STC » 15 févr. 2011, 10:50

http://www.sudouest.fr/2011/02/11/afflu ... 3-1504.php

Rochefort / Affluence record à l'ouverture

Image
Il y avait du monde autour de l'étang. Photo Alain castel

Au bord de l'étang de pêche de Vergeroux, on se serait cru un jour de rentrée scolaire. Ils
étaient tous là, les pêcheurs à la ligne, avec leurs épuisettes, leurs canes et moulinets
flambant neuf, sagement alignés devant le guichet de délivrance des cartes. Personne ne
manquait à l'appel, habitué du site ou « petits nouveaux », soit plus de 100 pêcheurs.

Au moment où le soleil printanier dardait ses premiers rayons, on dénombrait plus de 240 lignes
dont les bouchons colorés dansaient sur les deux plans d'eau. Truites, carpes, tanches ou
gardons, apparemment intimidés par leur nombre, ou pas encore réveillés par les prémices du
printemps, se sont montrés prudents et les prises ont été modestes. Quelques bons appâts et
elles seront plus nombreuses, le week-end prochain.

Côté « cabane », le vin chaud, généreusement offert aux participants par Daniel, Babette et
toute l'équipe de l'association, a mis la touche de cordialité à une ambiance générale plutôt
joyeuse. Il a été aussi l'occasion d'informer chacun des nouvelles règles qui s'appliqueront
durant la saison, notamment en matière de restauration.

Enregistrer un record de participation dès le jour de l'ouverture est de bon augure pour la
suite de la saison. Les cartes de pêche sont délivrées sur place et l'étang et sa cabane sont
ouverts les samedis, dimanches et lundis, de 8 heures à 18 heures, durant le mois de février,
et jusqu'à 19 heures, à compter du mois de mars.
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Re: [ 2011 ] SO du jour

Messagepar STC » 17 févr. 2011, 09:33

http://www.sudouest.fr/2011/02/17/pierr ... 8-1285.php

Jonzac / Pierre-Jean Ravet prend la relève pour 3 ans

À défaut de candidature, l'élu de Jonzac a présenté la sienne et a été élu à l'unanimité.

Image
Au premier plan, René Marty, au fond, Pierre-Jean Ravet. PHOTO M.-L. G.

Pas d'autre candidat lors de cette deuxième assemblée générale réunie cette fois sans qu'il y
ait besoin de quorum. C'est à l'unanimité de 30 voix sur 30 votants, que Pierre-Jean Ravet,
délégué de la ville de Jonzac au sein du Syndicat intercommunal d'aménagement hydraulique
Seugne amont et Pharaon, vient d'en être élu président, en remplacement de René Marty, élu
de Saint-Médard, qui avait préféré prendre du recul.

C'est en tant que vice-président cette fois que ce dernier rejoint le nouveau président élu
pour trois ans (jusqu'à la fin du mandat municipal). Les deux autres vice-présidents sont
Laurent Tanguidé (Champagnac) et Jean-Michel Camousseigt (Chepniers). Le syndicat compte
un nouveau secrétaire en la personne de Raymond Ramoussin (Chepniers), en remplacement
de Claude Geay (Polignac) qui se « retire pour des raisons personnelles et familiales ». Solange
Nadaud (Ozillac) conserve son poste de secrétaire adjointe.

« Moi, je suis plutôt un homme de terrain. Et les finances n'étant pas mon fort, c'est René
Marty qui travaillera sur le montage des budgets, pour préparer les chantiers qui nous
attendent, en remontant la rivière jusqu'à Léoville », a indiqué le nouveau président,
également adjoint à l'environnement à la ville de Jonzac, « mais aussi pêcheur et passionné
par la rivière. Je tiens tous à vous remercier pour votre confiance. Je disposerai de temps
puisque je serai à la retraite le 30 septembre. Avec Natura 2 000, la loi sur l'eau, les nouvelles
contraintes réglementaires, la marche du syndicat ne sera pas facile. Mais nous travaillerons
tous ensemble car je ne sais pas tirer la charrette tout seul ».
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Re: [ 2011 ] SO du jour

Messagepar STC » 17 févr. 2011, 09:37

http://www.sudouest.fr/2011/02/17/piege ... 9-1391.php

La traque aux ragondins et aux rats musqués en Charente-Maritime

[PORTFOLIO] Pièges en eau douce à Taugon (17) comme dans tout le département, huit brigades sont à l'affût
Image
La brigade de l'AI 17 part chaque matin relever les pièges. Ici, une jeune femelle ragondin n'a
pas résisté aux carottes disposées dans les cages. Tentation fatale… photo pascal couillaud

Depuis le temps qu'ils squattent dans nos rivières et nos canaux, on aurait presque tendance
à oublier ces deux clandestins. Les agriculteurs, eux, ne les oublient pas. Ni les techniciens
chargés des ouvrages hydrauliques. Le ragondin et son voisin le rat musqué provoquent
chaque année des dégâts dans les cultures et le long des berges, en particulier en Charente-
Maritime, territoire qu'ils apprécient. « Ils sont aussi porteurs de la leptospirose, comme le rat
d'égout », ajoute Daniel Bonnaud, directeur de la Fédération départementale des groupements
de défense contre les organismes nuisibles de la Charente-Maritime (FDGDON).

Frelon asiatique, chenille processionnaire, taupe, bombyx cul brun, campagnol des champs, et
même la flavescence dorée de la vigne figurent sur la liste noire du FDGDON, missionné par le
ministère de l'Agriculture, dont l'ennemi n° 1 reste le ragondin, et le n° 2, le rat musqué.

Huit brigades de piégeurs leur livrent une traque sans merci dans le département (1). « Nous
travaillons beaucoup avec des associations, comme l'AI 17 [Association départementale
d'insertion], qui gère six des huit brigades », explique Daniel Bonnaud.

300 cages volées par an

Hier, comme chaque matin de 8 heures à 13 heures, Aurélien Piron et une petite brigade de
piégeurs ont bravé le froid pour relever 200 cages, posées à Taugon, en bordure du marais
poitevin. Une longue promenade bottes aux pieds à travers champs, fossés et cours d'eau. «
Il paraît qu'on fait un boulot tranquille… », grogne l'un des piégeurs. « Nous couvrons un
territoire de 14 000 hectares, sur 31 communes. On peut aussi intervenir à la demande des
exploitants s'ils sont à proximité, ou leur laisser des cages. Le souci, c'est qu'on se les fait
voler », remarque Aurélien Piron, du Syndicat mixte hydraulique du Nord-Aunis (Syhna).

Près de 300 cages disparaissent ainsi dans la nature chaque année. C'est pourtant le seul
moyen de prélever les ragondins et les rats musqués sans nuire au reste de la faune, loutres,
poules d'eau et autres genettes. « Malheureusement, il y a des particuliers, surtout des
exploitants agricoles, qui mettent des carottes empoisonnées », déplore Aurélien Piron. Les
cages, elles, sont même équipées d'une trappe permettant au vison, espèce rare protégée, de
s'échapper.

Achetés pour leur fourrure

De novembre 2009 à novembre 2010, près de 16 000 ragondins et 4 000 rats musqués ont
ainsi été capturés. « Depuis trois ans que je travaille ici, je vois leur nombre baisser. À
Charron, surtout, la tempête Xynthia en a éliminé beaucoup. Mais il y a des endroits où les
piégeurs n'interviennent pas, aux frontières du département ou dans les communes qui ne
payent pas la cotisation. Du coup, il y a un repeuplement », constate le piégeur du Syhna.

Le sort des animaux piégés est funeste. Ils sont tués et envoyés à l'équarrissage… ou achetés
par Luc Jacques, spécialisé dans la vente de fourrure en Belgique. « Il vient récupérer les rats
musqués tous les mois. Depuis peu, il prend même les ragondins. Il paraît que les fourrures
partent ensuite en Italie chez des fabricants de feutre. On vend chaque bête au prix de 1,50
€. L'argent va dans les caisses du FDGDON », précise Daniel Bonnaud.

(1) Marais poitevin, Pays royannais, vallée de l'Antenne, marais de Rochefort et de Tonnay-
Boutonne, marais de Marennes, marais de Saint-Agnant, vallée de la Trézence, Pays savinois,
Mirambeau.
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