morgan17 a écrit :effectivement bruno!!après avoir pris des info au niveau de fédé (merci pour la réponse rapide) la baisse du niveau d'eau de la boutonne est en rapport avec les travaux sur les écluses de l'houmée. les retards occasionnés sur ce chantier les ont obligés à réaliser cette opération à ce moment de l'année :' l’abaissement ne doit durer que 48h, à l'heure ou j'écris les écluses de bel ébat son fermé et le niveau d'eau commence à remonter tous doucement!!
problème identique constaté hier sur la Seugne dans Jonzac ... la pelle
du pont de pierre baissée à fond pour faire descendre le niveau d'eau ...
la cause : le retard dans les travaux du bief guiffier situé en amont ...
bah ouais ... en automne il est pas rare qu'il pleuve (voir article SO du 06/11 ci-dessous)
du coup je n'ai jamais vu aussi bas le parcours du parc des expos/lycée !!!
http://www.sudouest.fr/2010/11/06/le-bo ... 9-1368.php
Le bon débit de l'eau du côté du Moulin de Guiffier
La restauration des ouvrages hydrauliques du Moulin est en cours, pour 400 000 euros.
Il a d'abord fallu isoler l'ouvrage de l'eau pour pouvoir travailler dessus. PHOTO Marie-Laure gobin
C'est parce que la Ville, après de longues négociations, a pu se rendre propriétaire du droit
d'eau, gratuitement et définitivement, que les travaux de restauration des ouvrages
hydrauliques du Moulin de Guiffier ont pu commencer.
Et c'est le Syndicat intercommunal de rivière Seugne-amont et Pharaon, présidé par René
Marty, qui conduit ces travaux, dans la mesure où la Ville lui a délégué ses compétences en
matière d'hydraulique. Près de 400 000 euros HT vont être investis sur le bief et les ouvrages,
absolument hors d'état, sur cette propriété qui reste privée, sur la Seugne, à Jonzac, en
contrebas du lycée Jean-Hyppolite.
Sur cette somme, le financement sera assuré à 60 % par le Conseil général. Pour la part de la
Ville (soit près de 158 000 euros), c'est le syndicat intercommunal qui souscrira un emprunt
sur 15 ans. La ville de Jonzac remboursera le syndicat.
Question de mécanismes
Commencés il y a trois semaines, les travaux vont bon train, réalisés par l'entreprise Ouest
Aménagement (de Baignes-Sainte-Radegonde), spécialisée dans l'hydraulique (*). L'objectif de
cette intervention d'importance reste la remise en état des mécanismes nécessaires au bon
débit de l'eau.
Mais également d'assurer le maintien des berges et des zones humides, conserver le niveau
nécessaire au milieu aquatique et, d'une manière générale, protéger le milieu naturel.
En somme, ces travaux sur le cours de la rivière viennent compléter ceux déjà réalisés sur
d'autres ouvrages d'importance, pour permettre de contrôler, à tout instant, le débit de la
rivière, soit en cas de crue, soit pour y maintenir un niveau d'eau suffisant. L'essentiel restant
qu'en cas de crue justement, les voisins Pontois et Saintais ne se retrouvent pas les pieds
dans l'eau.
Trois mois de travaux
Le chantier devrait durer trois mois, sous la maîtrise d'œuvre du cabinet Segi (Société
d'études générales d'infrastructures) qui a réalisé tout le dossier technique de cette
opération.
L'entreprise a dû en priorité se ménager des accès pour l'accès des engins lourds. Elle a dû
isoler l'ouvrage pour le vider entièrement de son eau et de tout ce qui l'encombrait, afin de
pouvoir travailler dessus. Compte tenu de la nature des sols du lit (du rocher d'un côté, un sol
souple de l'autre), l'ensemble des ouvrages de pierre doit être solidifié par une semelle en
béton armé. Des palplanches doivent aussi être installées pour consolider et protéger les
berges du fil de l'eau.
Tous les ouvrages de pierre seront restaurés à l'identique et remis en état de marche, y
compris les empellements. « C'est une course contre la montre dans la
mesure où nous attaquons un chantier à une saison qui n'est pas la plus favorable
», confie Teddy Rougier, responsable de Ouest Aménagement. « Il nous faut
avancer avant l'arrivée de pluies significatives et donc avant la montée des eaux ».
Si tout se passe bien, les interventions au droit du moulin devraient durer encore trois
semaines. Il faudra ensuite compter un bon mois sur le déversoir situé à 200 mètres en amont.
(*) Elle est déjà intervenue, notamment, pour le confortement des berges de la Base de
loisirs, sur la restauration des ouvrages et du bief du Moulin de chez Bret.