l'après tempête, une mutation?

Discussions diverses sur des sujets touchants le monde de la pêche ou autres sujets
Avatar de l’utilisateur
claudie
Pêcheur incontournable
Messages : 3079
Enregistré le : 03 févr. 2008, 13:28
Localisation : Lagord
Contact :

l'après tempête, une mutation?

Messagepar claudie » 05 mars 2010, 17:03

- les agriculteurs ayant subi des pertes importantes pourront bénéficier d'un allégement spécifique de leurs charges financières et d'une prise en charge de leurs cotisations sociales afin de les aider à faire face aux coûts de redémarrage de leur activité de production. Une première enveloppe de 5 millions d’euros est mobilisée par l’Etat et la Mutualité sociale agricole

(http://agriculture.gouv.fr/sections/presse5022/communiques/tempete-xynthia-plan)

Redémarrage de leur activité! pourquoi ne pas en profiter pour donner une accélération à la mutation des entreprises de maïs en cultures compatibles avec le milieu naturel?
L'histoire de faire ce que préconisent les résultats du grenelle de l'environnement!
Mais il est vrai que les deux discours ne s'adressent pas au même public :evil:
Mon AAPPMA http://lamouchedestsavinien.over-blog.com/

http://bramerit.blog.free.fr/index.php?pages/ACCUEIL

outil de référence : http://www.monagendahalieutique.fr

milou
Pêcheur organisé
Messages : 56
Enregistré le : 25 sept. 2009, 21:29

Re: l'après tempête, une mutation?

Messagepar milou » 05 mars 2010, 22:25

claudie a écrit :
- les agriculteurs ayant subi des pertes importantes pourront bénéficier d'un allégement spécifique de leurs charges financières et d'une prise en charge de leurs cotisations sociales afin de les aider à faire face aux coûts de redémarrage de leur activité de production. Une première enveloppe de 5 millions d’euros est mobilisée par l’Etat et la Mutualité sociale agricole

(http://agriculture.gouv.fr/sections/presse5022/communiques/tempete-xynthia-plan)

Redémarrage de leur activité! pourquoi ne pas en profiter pour donner une accélération à la mutation des entreprises de maïs en cultures compatibles avec le milieu naturel?
L'histoire de faire ce que préconisent les résultats du grenelle de l'environnement!
Mais il est vrai que les deux discours ne s'adressent pas au même public :evil:


Peut-être que dans la réalité c'est plus difficile que cela je n'en sais rien, mais en tout cas, je suis tout à fait d'accord avec toi... :wink:

Nelly
Pêcheur loyal
Messages : 21
Enregistré le : 20 sept. 2009, 15:00
Localisation : Montendre

Messagepar Nelly » 16 avr. 2010, 22:22

Je passais par là...c'est vrai ça fait un moment que le message est posté mais ça ne fait rien. Je me propose d'apporter une réponse (non complète c'est sur) mais une réponse tout de même à la remarque de Claudie.
Selon moi il y a plusieurs raisons qui poussent les agriculteurs à produire du maïs (plante non originaire de nos latitudes...comme toutes celles que nous produisons en réalité (sauf celle du lombric peut être). Sans plaisanteries,on est d'accord, le maïs n'est pas écolo sous des latitudes sèches puisqu'il a besoin d'eau, beaucoup plus qu'un blé par exemple. Les agriculteurs le produisent parce qu'il présente des avantages qui sont : le rendement (inégalable par rapport à un blé, ceci dit les charges de mises en place sont grosso modo les mêmes). Il présente l'autre avantage de pouvoir être ressemé plusieurs années de suite sans trop pénaliser les rendements (en comparaison de la plupart des autres céréales sujettes alors aux maladies, advantices etc.). Et enfin, les agriculteurs ma fois vivent l'inconvéniant majeur pour notre planète d'être régis par le marché. Et le maïs se vend bien... Donc effectivement, à moins que le marché s'envol, il y a peu de chances pour que les choses changent.
PS : et pour finir sur les choses que préconisent le grenelle de l'environnement, il faut savoir que ce n'est pas simple, Pratiquer l'agriculture biologique demande d'être très bon sur le plan technique pour être rentable, et les agriculteurs ne peuvent pas/ ne veulent pas tous changer leur système, car ce mode de production présente des contraintes. De même, l'agriculture biologique c'est bien, mais c'est dommage sur des terres à fort potentiel de production.... il faut savoir que la population mondiale ne cesse d'augmenter (dont la chine qui voit son pouvoir d'achat augmenter grandement, qui souhaite de plus en plus manger de viande qui demande elle même la consommation de beaucoup plus de céréales). Donc le grenelle c'est bien, mais il y a aussi des réalités pas toujours bien cernées par le "grand public" et qu'il est important de citer. De plus, la culture des céréales ne peut se produire que sur un pourcentage de surface du globe faible. Il faut que se réunissent de nombreux critères tels que : la température, la qualité du sol pour permettre un rendement rentable etc.) et qui font qu'un pays tel que la France aujourd'hui ne peut pas envisager de façon pérenne une grosse augmentation de sa surface en bio, parce que le bio n'offre pas de rendements suffisants pour répondre à la demande du marché mondial.
J'espère avoir apporté un petit plus à ceux que ça interresse.

milou
Pêcheur organisé
Messages : 56
Enregistré le : 25 sept. 2009, 21:29

Messagepar milou » 17 avr. 2010, 12:27

Salut Nelly,

j'apprécie ta réponse à ce sujet qui est il me semble un sujet très problématique, particulièrement en Charente Maritime où le prélèvement excessif des irriguants semble être la nuisance n1 des rivières de 1ères catégories...
Mais je ne suis pas du tout un spécialiste de la question, loin de là... cependant on entend des choses par-ci par-là, dans des colloques, des documentaires, etc, et certains sons de cloche que j'ai pu entendre ne résonne pas tout àfait avec ce que tu dis...

Nelly a écrit :Selon moi il y a plusieurs raisons qui poussent les agriculteurs à produire du maïs (plante non originaire de nos latitudes...comme toutes celles que nous produisons en réalité (sauf celle du lombric peut être). Sans plaisanteries,on est d'accord, le maïs n'est pas écolo sous des latitudes sèches puisqu'il a besoin d'eau, beaucoup plus qu'un blé par exemple.


Plante non originaire de nos latitudes certes, mais ça fait tout de même un sacré bout de temps qu'il est acclimité et cultivé ici depuis le XVIème siècle, sans que cela n'est posé un problème majeur jusqu'ici....
Plantes ne s'accomodant pas des laitutdes sèches, ayant besoin d'eau? Il est pourtant à la base de l'alimentation de civilisation méso amérindienne dont on ne peut pas dire qu'elles vivent sous des latitudes humides. Je pense en particulier aux Pueblo qui cultivent depuis des siècles du maïs dans le désert du Nouveau Mexique...
De même je suis allé en Chine cet été et dans la province sèche du Shaanxi, c'est bien des champs et des champs de maïs que j'ai vu....
Il semblerait que nous ayons séléctionné des variétés génétiques qui certes sont très rentables à l'hectare, certes produisent des épis énormes, mais certes semblent ultra gourmandes en eau et vraisemblablement pas viable à long terme ici. A partir de là d'autres hyptohèses explicatives se dessinent...


Nelly a écrit : Les agriculteurs le produisent parce qu'il présente des avantages qui sont : le rendement (inégalable par rapport à un blé, ceci dit les charges de mises en place sont grosso modo les mêmes). Il présente l'autre avantage de pouvoir être ressemé plusieurs années de suite sans trop pénaliser les rendements (en comparaison de la plupart des autres céréales sujettes alors aux maladies, advantices etc.).


Tu as peut-être raison, mais c'est pas du tout ce que j'avais entendu dire : ce que j'avais entendu : le maïs cultivé n'est rentable que parce que surboosté d'intrants chimiques, de produits phytosanitaires, pesticides, etc qui détruisent la biomasse du sol... les condamnant à une prochaine infertilité puisqu'ils ne pourront plus porter de culture dans un futur proche si l'on continue dans cette voie (voir les documentaire de l'agronome Claude Bourguignon). Donc, absolument non "rentables" pour les sols. D'autre part, si on déduit toutes les subventions de l'Etat pour les cultures irriguées, il advient que le maïs n'est plus du tout la plus rentable des cultures. Donc, certes peut-être très rentables pour les agriculteurs mais précisons doublement non rentables pour les sols et pour les contribuables....
Bon, il me semble que tu ne dis pas le contraire en faite, mais que tu explicites simplement le point de vue des agriculteurs...

Cependant là où je demande une précision c'est qu'il me semblait aussi que les maïsciculteurs étaient largement dépendants des grands semenciers contrairement à d'autres cultures...

Nelly a écrit :Et enfin, les agriculteurs ma fois vivent l'inconvéniant majeur pour notre planète d'être régis par le marché. Et le maïs se vend bien... Donc effectivement, à moins que le marché s'envol, il y a peu de chances pour que les choses changent.
PS : et pour finir sur les choses que préconisent le grenelle de l'environnement, il faut savoir que ce n'est pas simple, Pratiquer l'agriculture biologique demande d'être très bon sur le plan technique pour être rentable, et les agriculteurs ne peuvent pas/ ne veulent pas tous changer leur système, car ce mode de production présente des contraintes. De même, l'agriculture biologique c'est bien, mais c'est dommage sur des terres à fort potentiel de production....


fort potentiel de production, par rapport à ce que je disais sur la destruction de la biomasse des sols par les intrants chimiques, c'est largement relativiste comme point de vue....non?

Nelly a écrit : il faut savoir que la population mondiale ne cesse d'augmenter (dont la chine qui voit son pouvoir d'achat augmenter grandement, qui souhaite de plus en plus manger de viande qui demande elle même la consommation de beaucoup plus de céréales). Donc le grenelle c'est bien, mais il y a aussi des réalités pas toujours bien cernées par le "grand public" et qu'il est important de citer. De plus, la culture des céréales ne peut se produire que sur un pourcentage de surface du globe faible. Il faut que se réunissent de nombreux critères tels que : la température, la qualité du sol pour permettre un rendement rentable etc.) et qui font qu'un pays tel que la France aujourd'hui ne peut pas envisager de façon pérenne une grosse augmentation de sa surface en bio, parce que le bio n'offre pas de rendements suffisants pour répondre à la demande du marché mondial.
J'espère avoir apporté un petit plus à ceux que ça interresse.


Cependant, je me rappelle la conclusion du documentaire "Pour quelques grains d'or" où ils font référence à une étude de la FAO qui, après plusieurs investiguations de plusieurs équipes de chercheurs de part le monde, a aboutti aux conclusions suivantes : la reconversion de l'ensemble des surfaces agricoles mondiales en agriculture biologique couvrerait le besoin alimentaire de 9milliards de personnes. Etant 6 milliards, ça devrait aller...

Merci de m'éclairer sur ces quelques "désaccords"... :wink:

Nelly
Pêcheur loyal
Messages : 21
Enregistré le : 20 sept. 2009, 15:00
Localisation : Montendre

Messagepar Nelly » 17 avr. 2010, 16:20

Je vais essayer de reprendre chronologiquement point par point les remarques que tu cites (sans pour autant y apporter toujours de réponse pour la raison suivante : je ne suis pas experte en la matière). Mais ce que je sais, je veux bien le partager. Tout d’abord en précisant que c’est absolument sans prétention que je souhaitais intervenir sur le sujet. Je pense cependant que les points de vue sont tellement forts concernant le sujet de la pollution, non sans raison c’est vrai, mais que les sentiments qui en découlent ont la fâcheuse tendance à faire prendre des raccourcis à la réalité de terrain. On peut voir les choses ainsi, mais un peu de sagesse fera tout de même mieux avancer les choses.
On entend bcp de choses des médias et chacun n’est pas sans savoir que les infos des médias doivent être sous-pesées. Le problème c’est le manque de connaissances pour pouvoir sous-peser ce qui est dit. Ce n’est pas parce que telle personne a dit telle chose que ce qui est dit est vrai dans l’absolu… Même ce qui est étiqueté scientifiquement prouvé ! on le voit bien ça sur les produits marketing ce fameux scientifiquement prouvé…mais sous quel référentiel c’est scientifiquement prouvé ? On peut faire dire ce qu’on veut à des chiffres, qu’est-ce qu’on y a intégré plus haut ? je ne cherche pas là à porter un jugement envers quiconque ou quoi que ce soit, mais juste d’apporter un sens à la réflexion. L’écologie a le vent en poupe et tout ce qui est dit n’est pas tout objectif. Il y a des choses à faire, mais elles auront besoin de temps, et on ne peut pas tout changer du jour au lendemain, ce n’est pas possible. Ou bien on instaure un pouvoir totalitaire. Est-ce que je me fais comprendre dans ce sens ?
Donc pour en revenir aux agriculteurs Français (et français uniquement), avec un mode de fonctionnement français… (je ne parle pas de Chine ou d’ailleurs qui effectivement cultivent des variétés différentes, avec des rendements bien moindres, et de toute façon des variétés adaptées au climat local), le maïs français a toujours été une culture connue pour ses besoins en eau… Mais tous les sols français n’ont pas besoin d’irriguer le maïs, même les nouvelles variétés, les rendements peuvent être bon sans irrigation, les sols y sont plus adaptés.
Quand je parlais de « latitudes » sèches, je pensais à la Charente Maritime, dont les sols sont séchant (c'est-à-dire que l’eau n’y est pas bien retenue), ont besoin d’être irrigués pour la culture de cette plante. Ils sont séchant pour certains mais ceux sont tout de même de bons supports de grandes cultures. Pourquoi donc ne pas les mettre ailleurs les maïs? parce que là où il n’y a pas de grandes cultures, il y a de l’élevage, et là où il y a de l’élevage les cultures leurs sont destinées. Donc pas d’exportation ou de vente. Or les zones de grandes cultures, les céréales sont vendues. Et il y a notamment besoin de ces céréales pour l’élevage de monogastriques que sont les porcs et volailles. Je ne porte pas de jugement dans ce que je dis, je donne une explication qui est la mienne.
Deuxièmement, effectivement je remets en doute l’objectivité des propos que tu cites par rapport à l’efficacité du maïs sans intrants chimiques… Le maïs demande des intrants c’est vrai, mais 1) du composte ou du fumier peuvent les remplacer à 100 % côté fertilisation. 2) Vaut-il mieux ne pas mettre d’engrais, avoir des rendements faibles et en gros avoir besoin d’une années supplémentaire de culture à un moment donné pour avoir les mêmes quantités récoltées au final ?sachant qu’une seule mise en place de culture réclame même en bio…aller 10 passages de matériel ?donc de carburant ? Je me fais l’avocat du diable ! Le plus gros pb du maïs ce n’est pas la fertilisation parce qu’aujourd’hui les agriculteurs savent les utiliser à bon escient (leur porte monnaie décide pour eux). C’est davantage l’eau si les sols ne conviennent pas. Donc en effet le maïs est une plante coûteuse et pour l’environnement, et pour le contribuable pour ceux qui l’irriguent, mais rien ne la remplace pour le moment dans son contexte. Voila les raisons pour lesquelles je prie les non connaisseurs du milieu agricole de ne pas trop vite affirmer de choses… car tout n’est pas simple et a ses raisons d’être.
Pour ce qui est de la dépendance des agriculteurs aux semenciers, voila l’explication : les maïs actuels sont des hybrides (des croisements). On pratique ces croisements pour son effet « heterosis », on profite de l’additivité des gènes qui veut qu’un produit croisé est meilleur que son père et meilleur que sa mère tout à la fois. Ca fait un produit dit F1. Si le F1 est ressemé, il ne profite plu de cette supériorité génétique. Donc les semences de maïs cultivés sont des hybrides pour cette raison. Pour les autres céréales, il est possible de réutiliser la semence de la culture précédente, mais globalement les rendements sont moins bons (les grains n’étant pas de qualité identique puisque non triés) donc dans l’ensemble, même pour les autres céréales, les agriculteurs de zones de grandes culture achètent aux semenciers).
Enfin le potentiel de production d’un sol ce n’est pas QUE sa composition minérale. D’autre part tous les sols sont pourvus pareillement depuis l’avant « période chimie » de la période d’aujourd’hui. C’est la disponibilité des différents composés qui n’est plus assuré, parce que les bactéries des sols ont disparues. Il suffirait de les rajouter pour faire revivre les sols (les sols ne sont pas perdus, ils ne sont seulement plus efficaces sans ces bactéries). Le potentiel de production d’un sol c’est aussi le climat du milieu, le relief, la profondeur, la disponibilité de la matière organique etc.
Pour la remarque concernant la potentialité de production de la Terre si tous pratiquaient l’agriculture biologique. Peut-être ses études sont sérieuses… mais juste une remarque, qu’est-ce qu’ils incluaient dedans ? les céréales directement consommées par l’homme ? est-ce que les biocarburants étaient compris dans ses surfaces ? (parce que ces productions non consommées représentent de la surface non nagligable), est-ce qu’ils incluaient l’élevage qui consomme de la céréale ? qu’est-ce qu’ils mettaient dessous cette affirmation ?...
L’écologie a le vent en poupe et c’est très important de réfléchir à trouver de nouvelles solutions, mais il n’y a pour le moment pas de recette miracle, seulement plein de petits plus… comme pour le no-kill ! Et vivement qu’on trouve une solution pour ne plus avoir à vider les rivières de son eau qui n’a rien à faire ailleurs (parce que c’était ce ça qu’il était question au départ).

Avatar de l’utilisateur
claudie
Pêcheur incontournable
Messages : 3079
Enregistré le : 03 févr. 2008, 13:28
Localisation : Lagord
Contact :

Messagepar claudie » 18 avr. 2010, 03:12

Le plus gros pb du maïs ce n’est pas la fertilisation parce qu’aujourd’hui les agriculteurs savent les utiliser à bon escient

En ce qui concerne l'azote, l'irrigation oblige à un apport 3 fois par an contre une seule fois pour du maïs non irrigué, car l'irrigation favorise le lessivage. Lessivage qui entraine les nitrates dans l'eau et provoque l'eutrophisation des eaux!!

Constatation très nette faites par Bruno et moi lors d'une promenade en bordure d'étang. L'année dernière un champ de Maïs ainsi que son système d'irrigation,est venu s'installer le long de cet étang ,très beau, alimenté par une rivière de première catégorie. Cette année, l'étang est atteint de peste verte!! La "sortie" de l'étang a été creusée donc niveau très bas pour la saison!!
Je ne dis pas qu'il y a eu excès d'apport azoté pour la culture, je souligne juste le fait que la méthode de culture n'est pas adapté et donc pérenne dans le temps. Nourrir les gens est une nécessite, mais elle doit être assurée sur le long terme, hors cette culture actuelle n'a qu'une visée courte puisqu'elle entraine la destruction de son environnement ici. Je pense que les agriculteurs sont très conscient que cette monoculture intensive ne durera pas et qu'il faudra qu'ils changent à moyen terme car elle ne sera plus viable. Mon seul souhait serait qu'ils soient aider à changer avant que le milieux ne leur impose. Les dégâts déjà occasionnés ne sont pas irréversibles, certainement mais combien d'années faudra t il pour revenir à une qualité des eaux?
Qui peut s'adapter le plus vite, l'agriculture ou la nature?
Mon AAPPMA http://lamouchedestsavinien.over-blog.com/

http://bramerit.blog.free.fr/index.php?pages/ACCUEIL

outil de référence : http://www.monagendahalieutique.fr

Nelly
Pêcheur loyal
Messages : 21
Enregistré le : 20 sept. 2009, 15:00
Localisation : Montendre

Messagepar Nelly » 18 avr. 2010, 10:23

Je ne suis pas une spécialiste du maïs grain. Mais ce que tu dis à propos des trois apports au lieu d'un c'est ce qu'on appel un fractionnement... Ca ne veut en aucun cas dire que l'apport est trois fois plus important (attention), on divisel'apport en trois pour qu'effectivement la plante l'absorbe, pour éviter le lessivage... Donc la méthode est plutôt bien adaptée pour éviter justement le lessivage... Deuxièmement il n'y a pas que les nitrates à l'origine de la pousse des algues, il y a aussi les phosphates qui eux n'ont pas pour origine l'activité agricole :wink:
J'essais simplement de remettre les choses à leur place, mais effectivement (sans pour autant effacer la responsabilité des gariculteurs ,à leur juste mesure) je trouve qu'il y a du monde qui parle sans avoir de réelles connaissances... et qui me fait penser à ce dicton qui dit que celui qui a envie de tuer son chient n'a qu'à dire qu'il a la rage...

Nelly
Pêcheur loyal
Messages : 21
Enregistré le : 20 sept. 2009, 15:00
Localisation : Montendre

Messagepar Nelly » 18 avr. 2010, 10:32

Ceci étant dit, je suis d'accord avec toi Claudie, pour le reste, il y a des méthodes de travail à modifier, de nouvelles espèces à essayer ou d'anciennes à revoir... Et l'agriculture évolue sans cesse en cela... Mais comme pour tout, ce n'est pas acceptable que des propos erronés soient dits et amènent d'autre personnes dans l'erreur... :wink:

milou
Pêcheur organisé
Messages : 56
Enregistré le : 25 sept. 2009, 21:29

Messagepar milou » 18 avr. 2010, 12:58

Salut Nelly,

merci pour ta réponse très détaillée... Tu dis ne pas être experte en la question mais forcément tu l'es quand même (tu es agricultrice?), ne serait-ce que pour un profane comme moi. Et donc évidemment sur le plan technique, je peux difficilement infirmer ou confirmer tes dires. Je te fais confiance... Cependant, si tu le permets, j'aimerai quand même répondre à certains éléments de ta réponse qui me gêne quelque peu si l'on peut dire....

Nelly a écrit : mais elles auront besoin de temps, et on ne peut pas tout changer du jour au lendemain, ce n’est pas possible. Ou bien on instaure un pouvoir totalitaire. Est-ce que je me fais comprendre dans ce sens ?

Moi j'ai envie de te répondre là : est-ce que l'agriculture conventionnelle moderne et en particulier les grandes productions céréalières n'est pas une usage totalitaire déjà des milieux naturels? Contrairement à des usages des milieux naturels qui respectent les capacités-limites naturelles (à notion de "seuil" du milieu dans ses capacités productives) et ne cherchent pas à les transgresser. A l'inverse la maïsiculture puisqu'on parle d'elle a une perception des milieux naturels tout à fait totalitaire à mon sens, arasant les moindres disparités locales, transgressant les seuils, cherchant à augmenter artificiellement les capacités productives, etc... Donc, de ce point de vue, qui est le plus disposé à mettre en garde face à l'idée d'un totalitarisme?

D'autre part, bien que je conçoive qu'on ne peut changer du jour au lendemain, il me semble que notre mode de vie global outre qu'il n'est pas extensible à l'ensemble de la planète et qu'il prouve régulièrement ses limites environnementales, ses capacités destructrices sur les écosystèmes, etc, etc, ce mode de vie non viable à long terme trouvera tôt ou tard un mur en face de lui qui nous contraindra à le reconsidérer sérieusement voir radicalement...


Nelly a écrit :
le maïs français a toujours été une culture connue pour ses besoins en eau…

Là j'en sais rien et je te fais confiance. Moi je suis trop jeune pour savoir. Seulement, si je me fie au savoir empirique des personnes qui ont connu les cours d'eau charentais avant l'explosion de la maïsiculture intensive, pourquoi n'y avait-il pas de tel problèmes d'assecs précédemment? Outre les problèmes d'assecs, il y a aussi les crues qui manquent, et l'écoulement des eaux qui se trouve parfois inversé...

Nelly a écrit : Pourquoi donc ne pas les mettre ailleurs les maïs? parce que là où il n’y a pas de grandes cultures, il y a de l’élevage, et là où il y a de l’élevage les cultures leurs sont destinées. Donc pas d’exportation ou de vente.


Là, ça me paraît un peu simpliste cette idée. Sans vouloir crier au complot, n'y a-t-il pas d'autres enjeux, d'autres intérêts, qui ont fais établir des plans de productions décidés à l'échelle européenne et planétaire??... Juste une question

Egalement, je ne comprend pas bien ta réponse.... Pas d'exportation ou de vente? Il faudrait aller à La Pallice pour vérifier cela? Encore une fois je me reporte sur le documentaire "Pour quelques grains d'or" dans lequel les réalisateurs mentionnent je ne sais plus combien de tonnes de maïs produit en Charente Maritime qui sont exportées à destination de la Mauritanie...

Nelly a écrit :
1) du composte ou du fumier peuvent les remplacer à 100 % côté fertilisation.

D'accord, mais alors la question qui se pose c'est concrètement est-ce que c'est cela qui est pratiqué par la majorité des maïsiculteurs?


Nelly a écrit :
2) Vaut-il mieux ne pas mettre d’engrais, avoir des rendements faibles et en gros avoir besoin d’une années supplémentaire de culture à un moment donné pour avoir les mêmes quantités récoltées au final

A mon sens si je puis me permettre, ni l'un ni l'autre. Il conviendrait avant tout de reconsidérer nos objectifs de productions? Produire pour quoi et comment? Pourquoi ne pas réfléchir à l'idée d'une décroissance, à des circuits économiques plus locaux, plus réduits, etc....


Nelly a écrit :
Donc en effet le maïs est une plante coûteuse et pour l’environnement, et pour le contribuable pour ceux qui l’irriguent, mais rien ne la remplace pour le moment dans son contexte.

Encore une fois, je renvoie au documentaire en question, où un agronome de l'INRA précise clairement que les choix de production céréalière qui ont été fait ont tous été orientés vers la culture du maïs. Or, d'autres plantes bien plus adaptées à leur milieu de production auraient pu tout autant être privilégiées et être plus rentables et pour les contribuables, et pour le milieu, et pour l'agriculteur... Il cite d'ailleurs en exemple une plante dont le nom m'échappe maintenant mais qui fournit autant de protéines que le maïs pour nourrir le bétail... a voir...

Nelly a écrit : Pour la remarque concernant la potentialité de production de la Terre si tous pratiquaient l’agriculture biologique. Peut-être ses études sont sérieuses… mais juste une remarque, qu’est-ce qu’ils incluaient dedans ? les céréales directement consommées par l’homme ? est-ce que les biocarburants étaient compris dans ses surfaces ? (parce que ces productions non consommées représentent de la surface non nagligable), est-ce qu’ils incluaient l’élevage qui consomme de la céréale ? qu’est-ce qu’ils mettaient dessous cette affirmation ?...


ca je ne peux pas te dire...

Nelly
Pêcheur loyal
Messages : 21
Enregistré le : 20 sept. 2009, 15:00
Localisation : Montendre

Messagepar Nelly » 18 avr. 2010, 16:59

Salut Milou,
J’apprécie ton ouverture d’esprit et j’ai réellement plaisir à te répondre. Sans dire ce que je fais parce que les « casquettes » donnent des aprioris, je n’aime pas les aprioris, je ne suis pas agricultrice ni fille d’agriculteurs et je n’ai rien à défendre. Je ne suis pour et contre personne non plu, seulement pour ou contre des faits basés sur des réalités de « terrain » (j’aime bien le terrain, ce qui a été éprouvé !).
Pour reprendre le premier point sur le sujet du « totalitariste »... Je citais le mot totalitariste dans mon discours concernant l’idée de certains d’imposer à l’agriculture conventionnelle une agriculture nouvelle (bio en l’occurrence) sans prendre en considération la liberté de ces agriculteurs… Je m’explique. Juridiquement, les agriculteurs sont considérés comme des chefs d’entreprise. Ils ont donc un certain pouvoir de liberté (nous ne sommes pas dans un contexte de communisme), régis par des obligations. Globalement, ces obligations (je dis bien globalement, il y a des exceptions mais qui doivent absolument être retenues comme des exceptions) ne peuvent être biaisées car tout est enregistré (entrées et sorties) dans la comptabilité des exploitations agricoles. Les contrôles inopinés sont réguliers et sévères (avec suppression des primes PAC en partie ou totales en cas de non réactualisation de la ou des situations non réglementaires). La règlementation n’impose pas franchement de restriction sur l’apport des engrais (par exemple) puisque l’apport nécessaire à la culture dépend d’un tas de paramètres (précédent de culture, reliquats, type de sol etc.) et exige pour bien faire de réaliser des analyses de sol, malheureusement peu pratiquées puisque coûteuses. Globalement les agriculteurs savent par observation (des feuilles de la culture etc.) si la culture a besoin d’azote ou non. Et les apports sans observation ne sont pas les plus courants, loin de là. Le prix des engrais vaut bien le temps d’un coup d’oeil.
Pour ce qui est d’une augmentation artificielle de la production des cultures, sauf cas des OGM (non cultivé en France pour les consommations animale ou humaine) il ne s’agit pas de productions artificielles, mais bien naturelles (ceux sont des croisements).
Pour ce qui est de notre agriculture française, elle change un peu tous les jours avec la découverte de nouvelles techniques, de nouvelles variétés (comme tu le disais) de nouvelles dispositions / décisions des pouvoirs publics. Et les prémices de la nouvelle PAC 2013 qui se dessine, semblent aller dans le sens d’un gros changement en faveur de l’environnement .
Pour ce qui est du problème des assec, il faudrait une étude globale pour identifier la responsabilité de chacun. Les agriculteurs ont des normes de prélèvement à respecter et qui sont contrôlables et contrôlées. Une étude sérieuse permettrait de revoir la nécessité d’une baisse ou non des quotas de prélèvement.
Pour ce qui est des plans de production décidés à grande échelle (que tu cites), je ne comprends pas exactement de quoi tu veux parler. A ma connaissance, il n’y a pas de plan de production d’établis. Il y a une demande du marché qui fait varier les prix. Et les producteurs de grandes cultures vendent soit à un prix fixé par des entreprises de collecte, soit au prix du marché. Mais il ne s’agit pas à mon sens de « plans de production » ou de tonnages à réaliser ( ?). A se renseigner éventuellement.
Je disais aussi que dans les zones d’élevage (de ruminants) les céréales sont bel et bien destinés aux animaux (car qui dit élevage dit zones difficilement cultivables. Ce qui est produit est destiné aux animaux en complément des fourrages).

Ensuite remettre en question le maïs aujourd’hui en disant que d’autres espèces auraient pu le remplacer et être plus rentable et avoir plus de rendements… J’ai envie de dire … prouve le ! Sachant que la recherche a fait des progrès… qui n’étaient pas à l’origine de la mise en place de la culture du maïs ! Autre chose, c’est moi ou les gens prennent les agriculteurs pour moins que ce qu’ils sont : pourquoi auraient-ils produit une plante si une autre pouvait leur rapporter plus et à moindre coût ? Là je demande qu’on m’explique objectivement où on veut en venir. Mais peut être… oh je vais être désagréable mais ça ne me dérange pas : j’aime bien tout savoir ! : qu’est-ce qu’ils intégraient quand ils disaient « on peut remplacer telle plante, elle est plus efficace qu’un maïs »… par rapport à quelle variété de maïs ? parce qu’il y a de tout en terme de rendement et d’efficacité en fonction des variétés. Je suis mauvaise langue… Mais je suis désolée, ce genre d’affirmation me fais doucement rire parce que dit comme ça… ça ne veut rien dire. Si ! qu’ils se moquent du monde parce que personne ne pourra les contredire. Après, libre à chacun de croire (sans éprouver ce qui est dit) n’importe quoi sans en comprendre le fond.
Plus sérieusement pour ce qui est des nouvelles variétés, elles ne sont qu’à leur balbutiement parce qu’elles posent d’autre problèmes (difficultés à les éliminer après l’année de production : système racinaire difficile à éliminer, etc.). Ou parce qu’elles demandent des investissements dans de nouveaux matériels etc. Donc elles sont encore entre les mains de la recherche.
Après remettre en question le marché (l’exportation) par rapport à la demande de celui-ci en terme de production, et qui pousse les agriculteurs de grandes cultures à produire, c’est une autre histoire. Qu’une décision des pouvoirs publics soit prise dans ce sens pour que l’agriculture française reste locale… cela règlerai certains problèmes c’est certain… mais quelles conséquences (difficile tellement ça englobe d’éléments) et surtout, comment gérer la chose d’un point de vue technique et financier… Est-ce raisonnable? en tout cas c’est forcément déplacer un colosse. Mais l’idée en elle-même est bonne c’est sur ! C’est une idée…

Avatar de l’utilisateur
claudie
Pêcheur incontournable
Messages : 3079
Enregistré le : 03 févr. 2008, 13:28
Localisation : Lagord
Contact :

Messagepar claudie » 18 avr. 2010, 21:51

Deuxièmement il n'y a pas que les nitrates à l'origine de la pousse des algues, il y a aussi les phosphates qui eux n'ont pas pour origine l'activité agricole


Depuis le 1er juillet 2007, les phosphates sont interdits dans les lessives en France. Grâce à l'utilisation d'autres molécules actives, la qualité des eaux de nombreux lacs polluées par les eaux urbaines s'est améliorée. C'est maintenant l'agriculture qui est devenue la première source de pollution par les phosphates. En Belgique et en Suisse, les phosphates sont déjà interdits dans les lessives depuis plusieurs années.

cf wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Phosphate

L'utilisation du phosphate d'ammonium pour apporter de l'azote en agriculture est un des principaux responsable de la libération de phosphate dans les eaux
Mon AAPPMA http://lamouchedestsavinien.over-blog.com/

http://bramerit.blog.free.fr/index.php?pages/ACCUEIL

outil de référence : http://www.monagendahalieutique.fr

Tibo
Pêcheur incontournable
Messages : 779
Enregistré le : 20 janv. 2008, 18:16
Localisation : Montendre

Messagepar Tibo » 18 avr. 2010, 23:19

attention à internet, on trouve de tout comme info:

par exemple ici ce n'est plus l'agriculture qui est la première source de pollution phosphatée, mais 30% agriculture, 30% dejections humaines et 30% lessives phosphatées.
http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/doseau/d ... lution.htm

ou bien ici le phosphore est "massivement présent dans les eaux usées d'origine urbaine. Malgré sa diminution notable dans les lessives, le phosphore reste utilisé. Peu de sociétés ont respecté l'engagement professionnel de limiter la proportion de phosphore à 20 %. On compte environ 70.000 tonnes de rejets de phosphore par an, dont 51 % d'origine urbaine. A proximité des grands centres urbains, cette part peut aller jusqu'à 95 %".
http://www.senat.fr/rap/l02-215-1/l02-215-119.html

mais aussi que à priori les lessives professionnelles ne sont pas encore soumises à une interdiction des phosphates.
http://www.chimiotechnic.fr/index.php?v ... Itemid=115

enfin wikipédia émet une reserve sur la fiche phosphate qui à priori manque de source, donc prudence sur l'interprétation :wink:

bref tout ceci pour dire qu'il est vraiment diffcile de trouver une info fiable et certaine sur internet et aussi dans les médias, alors a qui se fier? bonne question.

Avatar de l’utilisateur
STC
Pêcheur incontournable
Messages : 2255
Enregistré le : 20 mai 2007, 10:22
Localisation : Jhonzat
Contact :

Messagepar STC » 19 avr. 2010, 13:34

si vous souhaitez connaitre l'état de vos linéaires
et les différentes pollutions, l'état écologique et l'année pour atteindre
un bon état écologique :oops:
allez sur le site http://adour-garonne.eaufrance.fr/

on y apprend par exemple que :

- la Seugne = amont pharaon : moyen / aval pharaon : Médiocre
- le Trefle : moyen
- la Maine (la rochette) : moyen
- le Bramerit : moyen
- l'arnoult : moyen
- l'antenne : bon
- la Charente (Touvre -> Bramerit) : médiocre
- la livenne = amont : médiocre / aval : moyen
- la boutonne = amont : médiocre / moyenne : moyen / aval : bon

etc etc etc ...
Image
la Gaule Jonzacaise / Face Book : Sergio Tout Court

Avatar de l’utilisateur
claudie
Pêcheur incontournable
Messages : 3079
Enregistré le : 03 févr. 2008, 13:28
Localisation : Lagord
Contact :

Messagepar claudie » 05 mai 2010, 19:38

« Comment réduire l’impact sanitaire des pesticides »
Le Figaro
Marc Mennessier aborde dans Le Figaro le rapport parlementaire « Pesticides et santé », remis hier à l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques.
Le journaliste remarque que « l’agriculture est, contrairement à une idée très répandue, de plus en plus économe en pesticides. En 10 ans, le tonnage de matières actives consommées en France a chuté d’un tiers ».
« Malgré ces résultats appréciables, [les auteurs du rapport, le député Claude Gatignol et le sénateur Jean-Claude Etienne,] soulignent que «des progrès doivent encore être faits» », poursuit Marc Mennessier.
Le journaliste note que « l’on connaît encore mal les effets à long terme de bas niveaux de contamination sur la santé des agriculteurs et, plus encore, des consommateurs », et aborde « la difficulté de mener à bien une telle évaluation ».
Marc Mennessier observe que « des études épidémiologiques menées aux Etats-Unis montrent toutefois que les agriculteurs ont globalement moins de cancers que la population générale ».
« En revanche, ils développent plus fréquemment certains types de cancers (cerveau, prostate, leucémies, lèvres) ainsi que d’autres pathologies comme les maladies respiratoires, les troubles de la reproduction ou neurologiques (Parkinson, Alzheimer) », précise le journaliste.
Marc Mennessier indique qu’« à l’agriculture biologique, […] les deux parlementaires préfèrent l’agriculture raisonnée, plus économe en engrais et en pesticides ». Ils proposent aussi de « recourir aux biotechnologies végétales, permettant de créer des variétés de plantes résistantes aux ravageurs de cultures ».
« Autrement dit, les OGM que la France et l’Europe s’évertuent à clouer au pilori depuis 10 ans », observe le journaliste.
Mon AAPPMA http://lamouchedestsavinien.over-blog.com/

http://bramerit.blog.free.fr/index.php?pages/ACCUEIL

outil de référence : http://www.monagendahalieutique.fr

Avatar de l’utilisateur
Manulegosny
Pêcheur incontournable
Messages : 1206
Enregistré le : 15 sept. 2006, 16:49
Localisation : Saint Hippolyte (17) - Auvernaux (91)
Contact :

Messagepar Manulegosny » 10 mai 2010, 19:13

De la première intervention de Nelly sur le sujet (brillamment défendu), je n'ai retenu qu'une seule chose vraiment intéressante à mes yeux, c'est que les agriculteurs font du maïs parce que le marché l'a décidé pour eux.
Or le marché n'est pas régulé par les pêcheurs, comme vous les savez, mais par des financiers, eux même plus ou moins cadrés par le pouvoir politique.

Il est donc à mon humble avis complètement inutile de transformer les agriculteurs en bourreaux (ou en victimes), de nos rivières.

Il n'est pas vain de se battre contre des pratiques abbérantes constatées localement, mais pour le reste, l'urne reste le seul moyen efficace à long terme pour changer les choses de manière globale.
MAH-Profishing : premier logiciel de suivi d'activité pêche
www.mah-profishing.com


Retourner vers « Discussions divers »

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 15 invités